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collectivité intégrante

Au sein d'une université, nous sommes tenus de reconnaître non seulement la communauté scientifique elle-même, mais aussi une forme de communion des ouvriers de la science. Nous avons parfois tendance à penser que nous sommes rassemblés ici simplement pour être à portée de certains moyens d'étude, tels que les musées et les laboratoires, les bibliothèques et les conférenciers, afin que chacun d'entre nous puisse étudier ce qu'il préfère. Je suppose que lorsque les abeilles s'agitent autour des fleurs, c'est pour le miel, sans penser que le pollen qu'elles transportent d'une fleur à l'autre rendra possible, les années suivantes, une plus belle floraison, qui générera une plus grande activité des abeilles elles-mêmes. Nous ne pouvons donc pas faire mieux qu'améliorer sans cesse cette magie en contribuant à la fertilisation croisée des sciences.

Auteur: Maxwell James Clerk

Info: The Telephone", Nature, 15, 1878. Dans W. D. Niven (éd.), The Scientific Papers of James Clerk Maxwell (1890), Vol. 2, 743-4.

[ à son insu ] [ transcendante interdépendance ] [ connaissance vivante ] [ fertilisation croisée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

monothéïsme

Les scientifiques commencèrent dès lors à imposer le silence aux théologiens et aux philosophes (Dieu n'est pas une proposition vérifiable mais le fondement de toute proposition, donc Dieu ne peut être soumis à l'épreuve scientifique). Le test existait désormais, et les philosophes, les religieux, les théologiens, les mystiques et les poètes succombèrent par milliers. En fait, ils auraient dû refuser de s'y soumettre — ils auraient dû s'apercevoir que les valeurs transcendantes ne sont pas des faits empiriques révélés par l'œil de chair, mais des intuitions contemplatives et non-verbales révélées par la lumen superius dans les tréfonds du Cœur. Au lieu de cela, ils entreprirent de longues retraites honteuses, s'efforçant d'imaginer des moyens de prouver que Dieu était un objet à la manière d'une pierre, ou une proposition comparable à F = ma.

Auteur: Wilber Ken

Info: Les trois yeux de la connaissance. *œil de contemplation

[ ressenti ] [ religion ] [ spiritualité ]

 

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plaidoyer

Dans le nombre des sots, il y a une certaine secte d’hypocrites, qui s’appliquent sans cesse à se tromper et à tromper autrui, mais plus autrui encore qu’eux-mêmes, quoique en réalité ils se trompent plus profondément qu’ils ne trompent les autres. Ceux-là réprimandent les peintres d’étudier, aux jours de fête, les choses appartenant à la connaissance de toutes les figures que prennent les oeuvres de la nature, et avec application de s’y perfectionner, autant qu’il leur est possible.
Que ces réprimandeurs se taisent ; car c’est le moyen de connaître l’Opérateur de tant de choses merveilleuses et aussi la vraie façon d’aimer un tel inventeur. Le grand amour naît de la grande connaissance de la chose qu’on aime : et si tu ne la connais pas, tu ne pourras l’aimer ou sinon pauvrement.

Auteur: Léonard de Vinci

Info: TEXTES CHOISIS DE LÉONARD DE VINCI, OUVRAGES DE M. PELADAN, LU. 77

[ beaux-arts ] [ Dieu ]

 

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métapsychologie

Le plus, et le moins, qu’une personne puisse faire est d’être O*. L’identification à O est un moyen de le tenir à distance. La beauté d’une rose est un phénomène qui dévoile la laideur de O, tout comme la laideur dévoile ou révèle l’existence de O. A*, H* et C* sont des liens et, à ce titre, ils sont des substituts d’une relation ultime à O, qui n’est ni relation, ni identification, ni communion (atonement), ni réunion. Les qualités attribuées à O, les liens avec O, sont autant de transformations de O et d’être O. La rose est tout ce que l’on peut dire qu’elle est. La personne humaine est elle-même, et dans les deux cas, j’entends par "est" l’acte positif d’être dont A, H et C ne sont que des substituts et des approximations.

Auteur: Bion Wilfred Ruprecht

Info: Dans "Transformations" page 159, *O = origine, chose en soi, A = amour, H = haine, C = connaissance

[ plérôme ] [ intermédiaires ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

imprévisibilité

Dans les sciences sociales comme dans les sciences naturelles, le corpus de connaissances positives s'enrichit par l'échec d'une hypothèse provisoire à prédire les phénomènes que l'hypothèse prétend expliquer ; par le rafistolage de cette hypothèse jusqu'à ce que quelqu'un suggère une nouvelle hypothèse qui incarne plus élégamment ou plus simplement les phénomènes gênants, et ainsi de suite à l'infini. Dans les deux cas, l'expérience est parfois possible, parfois impossible (comme en témoigne la météorologie). Dans les deux cas, aucune expérience n'est jamais complètement contrôlée, et l'expérience offre souvent des preuves qui sont l'équivalent d'une expérience contrôlée. Dans les deux cas, il n'existe aucun moyen d'avoir un système fermé et autonome ou d'éviter l'interaction entre l'observateur et l'observé. Le théorème de Gödel en mathématiques, le principe d'incertitude d'Heisenberg en physique, la prophétie auto-réalisatrice ou auto-défaite en sciences sociales illustrent ces limites.

Auteur: Friedman Milton

Info: Inflation et chômage (1976), 348.

[ incertitude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

intériorisation

(...) Tout en aimant, essayez de séparer l'objet de votre amour du bonheur qui vient de l'amour lui-même ; en d'autres termes, essayez de transmuer l'objet extérieur de votre amour en une disposition émotionnelle intérieure (abhâva) et habituez-vous à en savourer l'essence. Alors, au lieu de se tourner vers l'objet extérieur, votre esprit se tournera plutôt à l'intérieur, vers son propre état d'être. L'objet extérieur sera simplement un moyen d'éveiller l'état intérieur. La théorie bouddhiste de la connaissance et le concept vaishnavite de la dévotion ont tous deux ce principe pour base. Toutes les choses perçues par les sens ne sont que les symboles de leur véritable Réalité. En fait ce que vous aimez ne se situe pas en dehors de vous, mais au-dedans de vous : la forme matérielle n'est qu'une ombre, son véritable corps est sa forme spirituelle.

Auteur: Shri Anirvan

Info: "Antara Yoga"

[ hindouisme ] [ discrimination ] [ viveka ] [ méditation ]

 

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Ajouté à la BD par Neshouma

nomade

Exilé politique de naissance, j'ai connu les avantages réels et les lourds inconvénients du déracinement. Il élargit la vision du monde et la connaissance des hommes ; il dissipe les brouillards des conformismes et des particularismes étouffants ; il préserve d'une suffisance patriotique qui n'est en vérité que médiocre contentement de soi-même ; mais il constitue dans la lutte pour l'existence un handicap plus que sérieux. J'ai vu naître la grande catégorie des "apatrides", c'est-à-dire des hommes auxquels les tyrannies refusent jusqu'à la nationalité. Quant au droit de vivre, la situation des apatrides, qui sont en réalité les hommes les plus attachés à leurs patries et à la patrie humaine, ne se peut comparer qu'à celle de l'homme "sans aveu" du Moyen Âge qui, n'ayant ni maître ni suzerain, n'avait ni droit ni défense, et dont le seul nom est devenu une sorte d'insulte.

Auteur: Serge Victor

Info: Mémoires d'un révolutionnaire 1943, Robert Laffont 2001

[ indépendance ] [ déraciné ]

 

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intégration

Pour le développement total de l’être humain, la solitude en tant que moyen de cultiver la sensibilité est une nécessité. Il faut savoir ce que veut dire être seul, ce que veut dire méditer, ce que veut dire mourir, et les implications de la solitude, de la méditation, de la mort, ne peuvent être connues que si on les cherche.
Elles ne peuvent pas être enseignées, on doit les apprendre. On peut recevoir des indications, mais apprendre ce qui vous est indiqué n’est pas vivre l’expérience de la solitude ou de la méditation. Pour vivre ces expériences, on doit être dans un état d’interrogation. Seul l’esprit qui interroge est capable d’apprendre.
Lorsque l’investigation est supprimée par des connaissances antérieures, ou par une autorité, ou par l’expérience d’autrui, apprendre se réduit à imiter et l’imitation porte l’individu humain à répéter ce qu’il a appris, sans le vivre.

Auteur: Krishnamurti Jiddu

Info: Dans "Face à la vie"

[ immédiateté ] [ théorie-pratique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

Grèce antique

Socrate n'est pas un prince, mais il appartient à la classe moyenne aisée d'Athènes. Son père, Sophronisque, est un sculpteur qui vit bien de son art. Sa mère, Phénarète, est une sage-femme que l'on imagine allant d'une maison à l'autre, partout où la vie est sur le point de naître.
C'est une femme active, vaquant à ses propres occupations. Une femme "moderne" tentant de combiner vie familiale et vie professionnelle.
Athènes, où naît Socrate vers 470 avant notre ère frémit de velléités rénovatrices au même titre que l'Inde - mais aussi, quasi simultanément, la Mésopotamie et la Chine.
Parallèlement aux prêtres, ordonnateurs de la relation aux dieux, une catégorie de penseurs a émergé.
Très vite, ceux que l'on n'appelle pas encore les "philosophes" mais plutôt les physiciens, parviennent au constat que l'univers forme un tout et que la connaissance du monde passe d'abord par celle de l'homme.

Auteur: Lenoir Frédéric

Info: Socrate, Jésus, Bouddha : Trois maîtres de vie

[ anthropomorphisme ] [ historique ]

 

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inconscient

[...] l’image de Dieu est l’expression d’une expérience sous-jacente de quelque chose que je ne peux pas atteindre avec des moyens intellectuels, c’est-à-dire par la connaissance scientifique, à moins de me livrer à une transgression irresponsable [...] Lorsque je dis que je n’ai pas besoin de croire en Dieu parce que je "sais", je veux dire par là que je sais ce qu’il en est des images de Dieu en général et en particulier. Je sais qu’il y va d’une expérience universelle et, dans la mesure où je ne suis pas moi-même une exception, je sais que j’ai moi aussi une telle expérience que je peux appeler Dieu… Cette étrange force qui se manifeste pour ou contre mes mouvements conscients m’est bien connue. C’est pourquoi je dis : "Je Le connais" Mais pourquoi devriez-vous appeler ce quelque chose "Dieu" ? Je répondrais : "Pourquoi pas ?" On l’a toujours appelé "Dieu".

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans sa "Correspondance", tome V, page 138

[ religion ] [ archétype ] [ mot-valise ] [ Éternel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson