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femmes-hommes

J'ai écrasé ma cigarette et me suis dirigé vers la cuisine où la fille était en train de préparer la café. Je l'ai enlacée par derrière et, en m'appliquant à faire preuve de muflerie, je lui ai peloté les seins tout en l'embrassant dans le cou. J'ai agi ainsi afin qu'elle me prenne pour un sale type intéressé uniquement par le cul mais à la réflexion, c'est bien ce que j'étais, ça m'a fait sourire.

Auteur: Fuminori Nakamura

Info: Revolver

[ adolescent ] [ jeu ]

 

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intraduisible

khamstvo : C’est la goujaterie, l’effronterie et le culot réunis, mais multipliés par l’impunité. C’est justement par son impunité que cette muflerie vous exaspère. Il est impossible de lutter contre, on ne peut que céder. Ça fait dix ans que je vis… à New York, cette ville folle, merveilleuse et épouvantable, et que je m’étonne toujours de l’absence de ce phénomène. Il peut vous arriver n’importe quoi ici, hormis cela. Vous risquez d’être dévalisé, mais jamais personne ne vous claquera la porte au nez.

Auteur: Dovlatov Sergueï

Info: Du russe

[ aplomb ] [ muflerie ] [ toupet ] [ sans-gêne ]

 

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légendes

(à propos de la forêt Suédoise) Ce ne sont pas des sous-bois, ces jeunes bosquets, ces taillis et ces vieilles forêts que l'on trouve chez nous mais tout cela à la fois;[...] une jungle nordique et une forêt de contes de fées, de lutins et de géants, une authentique forêt germanique et une immense usine à bois; on y voit encore courir des élans barbus, au long mufle et aux bois en forme de pelle, et je serais bien surpris de ne pas croiser par ici un loup, un Petit Chaperon Rouge, une licorne et d'autres bêtes sauvages.

Auteur: Capek Karel

Info: Voyage vers le nord

[ imaginaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

indélicatesse

Johana dit : ben pour tt te dire ça va pas des masses non, je viens d'aller voir ma meilleure copine à l'hosto, elle vient de faire une tentative de suicide...
G-Rico dit : ...
Johana dit : Sa mère est morte il y a quelques années presque sous ses yeux, depuis elle est traumatisée, son père a fait une dépression et a perdu son job quelques temps plus tard, il s'est mis à boire, à la frapper, elle a dû se barrer de chez elle et depuis elle erre de foyer en foyer ...
G-Rico dit : ...
G-Rico dit : poil au nez.

Auteur: Internet

Info:

[ mufle ] [ dialogue-web ]

 

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vacherie

Le public, c'est-à-dire la horde roteuse des cocus aryens ivrognes (province, villes et campagnes) se tape indistinctement, de la même fringale, se régale admirablement de tous les navets de M. Sacha, des éculeries de M. Bernstein, des salsifis de M. Maurois, des fricassettes de la Comédie, des épluchures de M. Cocteau. Nos snobs avalent tout aussi bien les Dos Passos que les Sinclair Lewis, que les Mauriacs, les Lawrences, les Colettes... même mouture, même graissage, même insignifiant jacassage, abrutissant ronron, péricycles de gros et petits "renfermés"... Traduits ou pas traduits, ils restent identiques, absolument, à eux-mêmes, boursouflerie, muflerie, mêmes tambourins, même carambouille, même inutilité, même insensibilité, truquée, laborieuse, même dévalorisation, même crapuleuse faillite...

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Bagatelles pour un massacre, sur Sacha Guitry

[ littérature ] [ théâtre ] [ Gaule ]

 

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existence

Pendant la jeunesse, les plus arides indifférences, les plus cyniques mufleries, on arrive à leur trouver des excuses de lubies passionnelles et puis je ne sais quels signes d’un inexpert romantisme. Mais plus tard, quand la vie vous a bien montré tout ce qu’elle peut exiger de cautèle, de cruauté, de malice pour être seulement entretenue tant bien que mal à 37°, on se rend compte, on est fixé, bien placé pour comprendre toutes les saloperies que contient un passé. Il suffit en tout et pour tout de se contempler scrupuleusement soi-même et ce qu’on est devenu en fait d’immondice. Plus de mystère, plus de niaiserie, on a bouffé toute sa poésie puisqu’on a vécu jusque-là. Des haricots, la vie.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

[ pessimisme ] [ compromissions ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éloge

Je veux une dernière fois rendre grâce à Dieu : de ce que les Anglais ont su se servir de l'argent, sans que l'argent se serve d'eux ; de ce qu'ils n'ont pas la main sur le coeur, mais le coeur sur la main ; de ce qu'il vieillissent sans rides, avec des yeux d'enfants, avec cette souplesse que donne le sport et sans cette contraction que donne l'athlétisme ; de ce qu'ils sont les plus anciens hommes libres de l'univers et que, pourtant, ils savent dire merci ; de ce qu'ils font peu de politesses, mais jamais de mufleries ; de ce qu'il leur est bien égal de n'être plus à la mode ; de ce qu'il leur faut dix ans pour faire un technicien, mais dix siècles pour faire un gentleman ; de ce qu'ils ne cherchent pas à transformer les chiens en grandes personnes ni les jardins en salons ; de ce qu'ils ont réussi ce chef-oeuvre qui s'appelle Londres.

Auteur: Morand Paul

Info: Londres suivi de Le nouveau Londres

[ british ]

 

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scène bucolique

Le silence majestueux qui régnait dans ce bocage, oublié peut-être sur les rôles du percepteur, fut interrompu tout à coup par les aboiements de deux chiens. Les vaches tournèrent la tête vers l’entrée du vallon, montrèrent à Raphaël leurs mufles humides, et se remirent à brouter après l’avoir stupidement contemplé. Suspendus dans les rochers comme par magie, une chèvre et son chevreau cabriolèrent et vinrent se poser sur une table de granit près de Raphaël, en paraissant l’interroger.

Enfin, les jappements des chiens attirèrent au dehors un gros enfant qui resta béant, puis vint un vieillard en cheveux blancs et de moyenne taille. Ces deux êtres étaient en rapport avec le paysage, avec l’air, les fleurs et la maison. La santé débordait dans cette nature plantureuse, la vieillesse et l’enfance y étaient belles ; enfin il y avait dans tous ces types d’existence un laisser-aller primordial, une routine de bonheur qui donnait un démenti à nos capucinades philosophiques, et guérissait le cœur de ses passions boursouflées.

Auteur: Balzac Honoré de

Info: Dans "La peau de chagrin", Librairie générale française, 1984, page 340

[ simplicité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

apparences

RUBEK : Non, te dis-je, ce ne sont pas de vrais portraits.

MAJA : Qu'est-ce donc ?

RUBEK : Il y a dans ces bustes et derrière ces bustes quelque chose de suspect… quelque chose qui s'y dérobe, qui s'y cache sournoisement, et que les hommes ne peuvent distinguer.

MAJA : Vraiment ?

RUBEK : Je suis seul à le voir. Et je m'en amuse en secret. Extérieurement, on y remarque cette "ressemblance frappante" dont les gens s'ébahissent, s'émerveillent… Mais là, bien au fond, se dissimule tantôt une brave et honnête moue de cheval, tantôt le mufle d'un âne entêté, ou une tête de chien au front plat, aux oreilles pendantes, ou bien encore un groin de porc bouffi, parfois aussi l'image d'un taureau stupide et brutal.

MAJA : En un mot, tous nos bons animaux domestiques.

RUBEK : Oui, Maja, rien que nos bons animaux domestiques… ceux que les hommes ont défigurés et qui les ont défigurés à leur tour.

Auteur: Ibsen Henrik

Info: Quand nous nous réveillons d'entre les morts. Acte I.

[ entourloupettes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

portrait

Il y avait comme un pressentiment de vertige sur ce mufle de basse canaille couperosé par l’alcool et tordu au cabestan des concupiscences les plus ordurières.

Une gouaillerie morose et superbe s’étalait sur ce mascaron de gémonies, crispant la lèvre inférieure sous les créneaux empoisonnés d’une abominable gueule, abaissant les deux commissures jusqu’au plus profond des ornières argileuses ou crétacées dont la litharge et le rogomme avaient raviné la face.

Au centre s’acclimatait, depuis soixante ans, un nez judaïque d’usurier ponctuel où se fourvoyait le chiendent d’une séditieuse moustache qu’il eût été profitable d’utiliser pour l’étrillage des roussins galeux.

Les yeux au poinçon, d’une petitesse invraisemblable et d’une vivacité de gerboise ou de surmulot, suggéraient, par leur froide scintillation sans lumière, l’idée d’un nocturne spoliateur du tronc des pauvres, accoutumé à dévaliser les églises.

Enfin l’aspect de ce ruffian démantibulé donnait l’ensemble d’un avorton implacable, méticuleux et présent jusque dans l’ivresse, que d’anciennes aventures auraient échaudé et qui, dès longtemps, n’avivait plus son cœur de goujat qu’à l’assaut des faibles et des désarmés.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, pages 28-29

[ dépréciatif ] [ dévalorisant ] [ bassesse morale ] [ corps-esprit ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson