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jeu mécanique

Le plus grand crime d'un musicien est de jouer des notes plutôt que de faire la musique.

Auteur: Stern Isaac

Info:

[ musicalité ] [ perfection ]

 

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poème

Il n'y a pas d'autre parfum
que celui d'un souvenir qu'on retourne sans cesse
après l'avoir sorti de terre.

Auteur: Gosztola Matthieu

Info: Sur la musicalité du vide 2, p.56, Atelier de l'Agneau, 2003

[ mémoire ]

 

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poème

Aurons-nous du temps au crépuscule
pour faire le tour succinctement
de la chaise que nous avons occupée toute notre vie.

Auteur: Gosztola Matthieu

Info: Sur la musicalité du vide 2, p.36, Atelier de l'Agneau, 2003

[ mort ] [ dernières paroles ] [ question ]

 

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linguistique

On a souvent fait remarquer que la répercussion du langage poétique sur le langage en prose agit comme un coup de fouet décisif.

Auteur: Montale Eugenio

Info:

[ moteur ] [ musicalité ] [ modes ] [ re-création ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

linguistique

On juge généralement de la beauté d'une langue par sa sonorité douce ou rigide, mélodieuse ou dure. D'autres aspects, tels que la flexibilité de ses dérivés, ne jouent pratiquement aucun rôle dans ce genre d'évaluation. Si c'était le cas, le russe serait certainement placé sur le podium, et il se classerait au premier rang en termes de plasticité.

Auteur: Kató Lomb

Info:

[ comparaisons ] [ esthétisme ] [ musicalité ] [ spécificité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écriture théâtrale

De grands praticiens et directeurs d'acteurs comme Louis Jouvet ou Antoine Vitez n'ont cessé de l'affirmer : c'est à travers la matérialité du texte que l'acteur accède à l'expression et au sentiment, et s'agissant d'une oeuvre étrangère, il n'y parviendra que si le traducteur a eu le souci de la "pneumatique" du texte, s'il a été sensible aux rythmes, à l'ordre des mots, à la courbe mélodique, à l'inscription du geste dans la phrase.

Auteur: Besson Jean-Louis

Info:

[ art dramatique ] [ musicalité ] [ transposition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

oralité

Dans l'onde sonore de la parole, un mot se fond dans le suivant sans discontinuité ; il n'y a pas de petits silences entre les mots parlés, comme il y a des espaces blancs entre les mots écrits. Nous hallucinons simplement les limites des mots lorsque nous atteignons la fin d'un segment sonore qui correspond à une entrée de notre dictionnaire mental. Cela devient évident lorsque nous écoutons un discours dans une langue étrangère : il est impossible de dire où se termine un mot et où commence le suivant. La fluidité de la parole est également visible dans les "homophones" (oronyms), chaînes de sons qui peuvent être transformées en mots de deux manières différentes : "The good can decay many ways / The good candy came anyways."

Auteur: Pinker Steven

Info: The Language Instinct : How the Mind Creates Language. chapitre 6, p 155

[ malentendu ] [ linguistique ] [ routine ] [ musicalité idiomatique ] [ divalence interprétative ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ode urbaine

Comme je recherchais du précis du parfait pour ma cité

Tout à coup surgit comment mais bien sûr ! son nom d’origine !

 

Ah ! vraiment j’ai compris aujourd’hui tout ce qu’il pouvait y avoir dans un nom comme plénitude liquide débridée comme musicalité autonome,

J’ai compris que c’était ce mot ancien qui convenait à ma cité

Parce que c’est un mot nidifiant dans son nid de superbes baies marines,

Qu’il est riche qu’il est tout entouré d’une doublure de voiles de voiliers de vapeurs que c’est une île de seize milles en longueur à socle compact,

Qu’elle a des rues innombrables pleines de monde de hautes structures de fer poutrelles graciles et solides qui montent en légèreté dans les hauteurs claires du ciel,

Que les marées y sont amples vives ah ! comme je les aime au coucher du soleil,

Que les courants marins coulent en tous sens qu’il y a des îlots flanqués de plus grandes îles des hauteurs des villas,

Des mâts à n’en plus finir des vapeurs côtiers tout blancs des barges des ferries des vapeurs tout noirs aux formes agréables,

Et les rues du centre-ville les maisons des affréteurs les maisons de commerce des armateurs des coutiers les rues autour du fleuve,

Ls immigrants qui n’arrêtent pas de débarquer quinze à vingt mille la semaine,

Les chariots de marchandises la masculinité de la race des conducteurs les marines visages hâlés,

Le ciel estival avec le soleil brillant au milieu et les nuages qui passent très haut,

Les neiges hivernales les clochettes des traîneaux la glace qu’on brise dans le fleuve et dont les blocs suivent dans les deux sens le courant de la marée,

Les ouvriers de la cité les maîtres bien bâtis visage ouvert qui vous regardent droit dans les yeux,

La cohue sur les trottoirs, les véhicules dans Broadway, les femmes, les boutiques, les spectacles,

Un million de personnes – quelle liberté magnifique dans les manières – quelles voix dégagées – quelle hospitalité – ce sont les jeunes gens les plus courageux les plus amicaux que je connaisse,

Ah ! cité où l’eau partout étincelle dans l’échange la hâte, cité aux clochers et aux mâts,

Cité douillettement au creux de ses baies ma cité !

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Mannahatta, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, page 623

[ poème ] [ activité trépidante ] [ diversité ] [ Manhattan ] [ enthousiasme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson