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musique

Et puis il y a toute cette grandiloquence Wagnérienne qu'Hollywood a si bien ventilé de par le monde. Pompeuse et épaisse lourdeur post-romantique, reflet de l'insurpassable mégalomanie du compositeur, bouffissures prétentieuses assez ridicules avec le recul du temps si on les compare avec les complexes finesses de JS Bach ou même avec l'art moins solide et profesionnel de Chopin. J'y ressens quelque chose de l'ordre d'une imbécile puissance, de la bêtise de l'homme, qui veut imposer, un défaut d'humilité, une grossièreté, au sens propre.

Auteur: Mg

Info: 3 janvier 2022

[ classique ] [ vacherie ]

 

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musique

C'est peut-être remplis d'envie et de sympathie triste que nous écoutons les oeuvres de Mozart. Elles représentent une pause bienvenue dans le tumulte de notre vie intérieure, une consolation et un espoir, mais nous les écoutons malgré tout comme des sons d'un autre temps, d'un temps passé, qui nous est en fait étranger. combat de tonalités, équilibre perdu, principes caducs, roulements de tambour inattendus, grandes interrogations, aspiration apparemment vaine, passion semble-t-il déchirée et nostalgie, chaînes et liens brisés, qui font un seul et plusieurs, contraires et contradictions - voilà ce qu'est notre harmonie.

Auteur: Kandinsky Vassili

Info:

[ classique ]

 

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conservatisme

Les critiques néo-conservateurs qui jugent la critique de gauche de la culture de masse ridiculisent cette protestation contre Bach comme musique de fond dans la cuisine, contre Platon et Hegel, Shelley et Baudelaire, Marx et Freud dans les magasins. Au lieu de cela, ils insistent sur la reconnaissance du fait que ces classiques ont quitté le mausolée et reprennent vie, que les gens sont beaucoup plus éduqués. C'est vrai, mais arrivant dans la vie comme des classiques, ils y arrivent comme autres qu'eux-mêmes ; privés de leur force antagoniste, éloignés de ce qui était la dimension même de leur vérité.

Auteur: Marcuse Herbert

Info: One-Dimensional Man: Studies in the Ideology of Advanced Industrial Society”, p.67, Routledge, 2013

[ abrutissement ] [ beaux-arts ]

 

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musique

Il y a quelque chose de très envoûtant dans le classique de Miles Davis, So What, enregistré en 1959 et publié sur Kind of Blue - ça commence à une minute et demie lorsque Jimmy Cobb allume la mèche du premier solo de Miles. On peut presque entendre l'air du studio autour de sa batterie, la hauteur du plafond et le plancher en bois. Et ça dure une éternité.  C'est un genre de magie, un moment qui donne des frissons - le premier d'une longue série dans cet album. Voici le clip - c'est à la seconde 58.

Auteur: Wightman Barry

Info:

[ jazz ] [ batterie ]

 

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éloge

J’ai toujours trouvé à Bach des vertus libératrices. Sa soi-disant rigueur se relève en plusieurs endroits être un leurre. De par le peu de prescriptions qu’il fait, Bach est très intéressant pour les jeunes gens : on peut s’exprimer en lui et par lui ! On peut jouer une fugue de Bach à dix tempos différents, le résultat sera la plupart du temps impressionnant. Avec Bach, je me suis toujours senti comme un poisson dans l’eau. La musique baroque s’orne de nombreux éléments d’improvisation qui sont très libérateurs. Malheureusement, le cours de musique ressemble toujours dans certains instituts au programme d’un État policier. C’est affreux.

Auteur: Schiff Andras

Info:

[ classique ]

 

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chef d'oeuvre

Je définis un "classique", en littérature, en musique, dans les arts, dans la discussion philosophique, comme une forme signifiante qui nous "lit". Il nous lit plus que nous le lisons (l'écoutons, le percevons). Il n'est rien de paradoxal, encore moins de mystique dans cette définition. Chaque fois que nous serons aux prises avec lui, le classique nous questionnera. Il mettra au défi nos ressources de conscience et d'intelligence, d'esprit et de corps [...]. Le classique nous demandera : " As-tu compris ? " "As-tu ré-imaginé de manière responsable ? " ; "es-tu prêt à agir sur les questions, sur les potentialités d'être transformé, enrichi que j'ai posées ?"

Auteur: Steiner George

Info: Errata, Gallimard 1998, pages 32-33

[ miroir ]

 
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musique

Dans la Ballade no 2, la mesure était à six-huit, une alternance de temps forts et de temps faibles, le rythme du coeur humain. Pas étonnant qu'il n'existe aucun enregistrement significatif. Peut-être cette ballade se révélait-elle tout bonnement impossible à enregistrer. Elle semblait trop insaisissable, trop insondable. Tout était une question de rythme, je le savais, mais l'art de garder le rythme tenait moins au fait de le respecter que de s'en libérer, d'en créer l'illusion plutôt que d'en être prisonnier ; c'était de la magie, au même titre que mettre des éléphants en bouteille, ou attraper la Voie lactée à la main, telle une luciole.

Auteur: Grozni Nikolai

Info: Wunderkind, Ballade n° 2 en fa majeur, op. 38 de Chopin

[ romantisme ] [ classique ]

 
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Etats-Unis

La country était le genre musical le plus ségrégationniste d’Amérique, où même les Blancs jouaient du jazz et les Noirs chantaient l’opéra. Mais il n’y avait pas de Noirs dans la country, et sans doute que les lyncheurs aimaient écouter de la country pendant qu’ils attachaient leurs victimes noires. La country n’était pas forcément une musique de lyncheurs, mais on ne pouvait penser à aucune autre pour accompagner un lynchage. La Neuvième de Beethoven était la musique des nazis, des commandants de camps de concentration et peut-être du président Truman quand il envisageait d’atomiser Hiroshima, la musique classique servant de bande originale raffinée à la noble extermination des hordes barbares.

Auteur: Viet Thanh Nguyen

Info: Le Sympathisant

[ racisme ] [ vingtième siècle ]

 

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culture

Propos d'un habitant de Saint-Denis interrogé au sujet du festival de Saint-Denis, consacré à la musique classique : "Je considère que c'est un festival pour la population extérieure à Saint-Denis, à mon avis, il y a quelques dionysiens qui y vont, mais moi je considère qu'on ne va pas au festival pour faire voir qu'on est bien habillé ou pour rencontrer, pour papoter avec madame de... (...). Avant il y avait un kiosque sur la place Jean-Jaurès, à cette époque-là il y avait des sociétés de musique à Saint-Denis, maintenant il n'y a plus rien, alors on a de la belle musique mais est-ce qu'on accroche le populo avec ça ?"

Auteur: Bacqué Marie-Hélène

Info: Le devenir des banlieues rouges, p. 98

[ banlieue ] [ beaux-arts ]

 

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accumuler

La beauté est éphémère. Alors, moi du coup, je me posais la question : qu'est-ce qui dure dans la vie ? On a beau avoir énormément de terre, énormément de maisons, de vêtements, etcétéra, mais on ne va pas les emporter là-haut. On ne peut pas de toute manière les emporter. Si on part, si on emporte quelques choses, c'est seulement notre âme et moi je me disais toujours, écoute, moi j'aimerai quand même repartir millionnaire, mais bon, millionnaire d'âmes. J'ai envie d'enrichir mon âme. Donc du coup toutes les actions que je fais dans la vie, j'ai envie que ça contribue à nourrir mon âme ... donc par exemple jouer de la musique.

Auteur: Hyun-Jung Lim

Info: France Inter, Vous avez dit classique ? Émission du 22 mars 2016

[ stocker ] [ emmagasiner ] [ esprit ]

 

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