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chair-esprit

Chaque jour, après le déjeuner, quand le temps le permettait, je m’adonnais aux constructions. A Peine la dernière bouchée avalée, je "jouais" jusqu’à l’arrivée des malades ; et le soir, si mon travail avait cessé suffisamment tôt, je me remettais aux constructions. Ce faisant, mes pensées se clarifiaient et je pouvais saisir, appréhender de façon plus précise des imaginations dont je n’avais jusque-là en moi qu’un pressentiment trop vague.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Ma vie

[ équilibre ] [ théorie-pratique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

deuil

Je n’avais pas regardé vers l’horizon depuis le jour de l’accident, effrayée par la beauté qui m’était devenue inaccessible (ma cousine m’avait emmenée à Giverny en juillet, pour que je reprenne mon souffle, j’avais essayé d’apprécier les nymphéas tout ça, j’étais encore en plein déni, je percevais le monde comme à travers une vitre, c’était le début d’un long parcours où j’aurais la sensation de voyager assise à côté de moi).

Auteur: Giraud Brigitte

Info: Vivre vite, Flammarion

[ choc dévitalisant ] [ conjoint disparu ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

imagination

Le plus effrayant la nuit, c’était les bruits. Des hurlements angoissants qui retentissaient à n’en plus finir. Une résonance démesurée. Les pires acouphènes que j’eusse pu imaginer étaient ceux que ma propre frayeur chuintait dans mes songes. Les sons portaient loin sur la morne étendue que la neige formait et reformait chaque nouveau jour. Jamais je n’avais pu m’habituer à ces cris macabres qui me prouvaient que je ne serais en sécurité nulle part.

Auteur: Tahtieazym Luca

Info: Chaos

[ angoisse ]

 

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naïveté

Au tranquille quartier numéro trois, j’avais rencontré les types classiques du persécuté, du raisonneur, de l’halluciné, de l’asthénique, du maniaque, du délirant et de l’obsédé. Mais je n’en avais rien appris ; je n’avais observé que les apparences. J’avais vu des fous, et maintenant je voudrais voir… comprendre… la folie ! – Avec votre raison ? – Oui, docteur, avec ma raison. – Il y avait un enfant, sourit M. Courtois, qui voulait vider l’océan avec une coquille de noix…

Auteur: Roubaud Louis

Info: Démons & déments, page 51

[ répartie ] [ psychiatrie ]

 

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introspection

Jamais je n’avais pu parler de choses tristes et jamais non plus de choses sérieuses car la tristesse que je portais en moi avait toujours été si grande qu’elle eût fait sauter le cadre de toute conversation conventionnelle, si j’avais ouvert les vannes qui retenaient le torrent de désespoir comprimé en moi. C’est pourquoi, automatiquement, j’avais toujours tout tourné à la plaisanterie ou même en ridicule, afin d’éluder, autant que possible, le malheur qui, en moi, menaçait.

Auteur: Zorn Fritz

Info: Mars

[ verrouillage ]

 

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pudeur

Les dames anglaises avaient beaucoup changé, beaucoup appris durant cette guerre. Elles ne dédaignaient pas les militaires français mais gardaient leur style propre. Un soir fit irruption dans ma chambre Jean D., les yeux exorbités : " Je viens de faire l’amour avec Patricia qu’on a rencontré hier soir au pub. Après quoi je lui ai demandé de se déshabiller. Elle a refusé en disant qu’on ne se connaît pas assez ! Que faire ? " Je n’avais aucune solution à proposer.

Auteur: Jacob François

Info: La statue intérieure

 

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Ajouté à la BD par miguel

protestantisme

Moi aussi, je me suis marié, et avec une nonne. J’aurais pu m’en abstenir et je n’avais pas de raisons spéciales pour m’y décider. Mais je l’ai fait pour narguer le diable et ses écailles, les faiseurs d’embarras, les princes et les évêques — puisqu’ils sont assez fous pour défendre aux clercs de se marier. Et ce serait de grand cœur que je susciterais un scandale encore plus grand, si je savais seulement quelque autre chose qui puisse mieux plaire à Dieu et les mettre hors d’eux !

Auteur: Luther Martin

Info: Lettre à Schuldorp du 5 janvier 1526, Signalée dans END., V, p. 303, no1022 qui identifie le destinataire. Texte allemand dans E., LIII, p. 364 et dans de WETTE, III, p. 83, no 771, loc. cit., p. 84.

[ provocation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

renonciation

Tu as été pour moi une bénédiction. Et voici qu’aujourd’hui je comprends une chose : c’est que toute bénédiction qui n’est pas acceptée se transforme en malédiction. Je n’attends plus rien de la vie. Et toi, tu m’obliges à entrevoir des richesses et des horizons dont je n’avais jamais eu idée. Alors, maintenant que je les connais, et que je connais mes immenses possibilités, je vais me sentir beaucoup plus mal que je n’étais auparavant. Parce que je sais que je peux tout avoir, mais je ne le veux pas.

Auteur: Coelho Paulo

Info: L'alchimiste

[ refus conscient ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

maman

[…] j’ai toujours su que je n’avais pas d’autre mission ; que je n’existais, en quelque sorte, que par procuration ; que la force mystérieuse mais juste qui préside au destin des hommes m’avait jeté dans le plateau de la balance pour rétablir l’équilibre d’une vie de sacrifices et d’abnégation. Je croyais à une logique secrète et souriante, dissimulée aux recoins les plus ténébreux de la vie. Je croyais à l’honorabilité du monde. Je ne pouvais voir le visage désemparé de ma mère sans sentir grandir dans ma poitrine une extraordinaire confiance dans mon destin.

Auteur: Gary Romain

Info: La Promesse de l'aube

[ motivation ] [ moteur ] [ mère-fils ] [ assurance ]

 

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non-voyant

J’ai effectué une rencontre cruciale : j’ai rencontré l’inattendu, le "pas savoir", le nouveau, également. Âgé de 16 ans et demi, sans le sou, installé dans mon duvet dans une salle de gare ou assis au bord d’un trottoir, je me retrouvais au milieu du monde, de tous les possibles. Personne ne m’attendait, j’entendais les gens tripoter leurs clés avant de s’enfermer chez eux tandis que rien ne me retenais et que je n’avais aucune idée de ce qui allait m’arriver, ce qui, pour moi que certains considéraient comme perdu, revenait à avoir tous les avenirs ouverts…

Auteur: Brouillaud Jean-Pierre

Info:

[ témoignage ] [ ouverture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel