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instinct

Vous n'avez pas besoin d'un cerveau pour écouter de la musique.

Auteur: Pavarotti Luciano

Info:

[ universelle ] [ non cérébrale ]

 

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espérance

Un jour, peut-être, le nec plus ultra du snobisme sera d'être sobre et respectueux de l'environnement, et non de posséder un 4 x 4 suréquipé. Dans cette hypothèse, dès l'instant où le statut social sera associé aux comportements respectueux de la planète, la partie sera gagnée. Le striatum* sera devenu le moteur de la préservation, et non de la destruction.

Auteur: Bohler Sébastien

Info: Le Bug humain. *partie intérieure du cerveau qui régule notamment la motivation et les impulsions. Probablement la zone cérébrale la plus importante dans la prise de décision, et elle tient aussi un rôle clé dans les phénomènes d'addiction.

[ psychologie ] [ écologie ] [ autodiscipline ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réminiscence

Le passé n'avait vraiment rien d'un parchemin ou d'un ornement de l'esprit avec lequel on pouvait jouer comme on l'entendait, non. C'était un brouillard, un nuage blanc fait de cellules cérébrales mortes ayant autrefois contenu des souvenirs d'où les détails tombaient comme une vieille peau, jusqu'à ce que certains moments, lumières tièdes et jaunes allumées au hasard, continuent à briller seuls dans la brume.

Auteur: Benford Gregory

Info: Dans l'océan de la nuit, Denoël 1985, t. 1, partie 2, chap. 7, p. 101 et 102

[ souvenir ]

 

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cognition

Il apparaît de moins en moins probable que la conscience soit simplement un produit du cerveau, non seulement parce que les mesures des activités cérébrales ne nous apprennent rien sur le contenu de la pensée et du ressenti, mais aussi parce que le mental est capable de modifier l’anatomie et le fonctionnement du cerveau (neuroplasticité, effet placebo) et parce que l’expérience (EMI) prouve que la conscience peut exister indépendamment des fonctions cérébrales.

Auteur: Pim Van Lommel

Info: Mort ou pas ? - Les dernières découvertes médicales sur les EMI

[ ex machina ? ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

neurologie

- Lors de l'orgasme, le cerveau intervient différemment chez l'homme et chez la femme...
- Grâce à l'imagerie cérébrale, on peut voir le chemin qui relie le périnée au cerveau. Chez la femme, lors d'un acte sexuel, les aires du cerveau qui "s'allument" sont plus larges et plus impliquées. On a pu démontrer que la zone la plus impliquée, c'est l'aire émotionnelle. La sexualité féminine est liée à la relation interpersonnelle et à l'estime de soi. Autrement dit, le désir de la femme se fonde non seulement sur des mécanismes purement instinctifs, mais aussi sur des mécanismes cognitifs complexes. Chez l'homme, il est uniquement biologique.

Auteur: Pasini Willy

Info: Entretien avec Barbara Witkowska, à propos de son ouvrage : Libre et parfois effrontée, éditions Odile Jacob, 240 p.

[ jouissance ] [ femmes-hommes ] [ comparés ]

 

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poétesse

Elle (Marina Tsvetaeva) vivait ce qu’elle appelait des "idylles cérébrales", elle était une amante de l’amour, terrestre ou céleste, qui projetait en l’autre sa rage d’aimer : "Je n’ai jamais laissé à personne le droit de choisir : c’était tout – ou rien, mais dans ce tout – comme dans le chaos originel – il y avait tant, que rien d’étonnant à ce que l’autre y sombre, se perde et, pour finir, me perde." (...)

Elle était naturellement portée à prendre intérêt aux choses qui venaient d’ailleurs, elle avait, disait-elle, une passion pour chaque pays comme s’il était l’unique : "C’est cela mon Internationale. Non pas la Troisième, mais l’éternelle." Elle n’était pas de son siècle, elle se disait née "pour la solitude magnifique, peuplée d’ombres..." (...)

"Je n’écris pas parce que je sais, mais pour savoir." disait-elle. En étant une infinité de multiplicités, elle avait acquis un redoutable savoir, celui d’une Sibylle habitée par la certitude que la mission du poète est de rebaptiser le monde.

Auteur: Lê Linda

Info: Par Ailleurs, (Exils)

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Les rats de Rosenthal et l’effet pygmalion
L’importance du langage non verbal n’est pas exploitée ou presque, pourtant son impact réel dans la communication quotidienne a été mesuré scrupuleusement par Robert Rosenthal, un chercheur américain, et personne depuis ne peut l’ignorer6. Concrètement, il a expliqué à ses étudiants que pour les besoins d’une expérience il avait sélectionné deux populations de rats: de vulgaires rats et d’autres d’une lignée supérieurement intelligente. En réalité, les rats étaient rhésus, c’est-à-dire cérébralement identiques. Il demanda aux étudiants d’entraîner les animaux pour les faire traverser un labyrinthe. Ce qui devait arriver arriva. Ceux désignés comme les plus intelligents réussirent à traverser le labyrinthe plus vite que les autres! Rosenthal, soucieux de comprendre, se mit alors à observer mieux, non pas les rats bien sûr, mais les étudiants. Il vit que ces derniers se montraient plus attentifs, plus empathiques, plus affectueux avec les animaux dits intelligents, et de fait, les rats les plus choyés étaient aussi les plus sereins. Guidés inconsciemment par le regard baigné d’attention des expérimentateurs, ils réussissaient mieux.

Auteur: Turchet Philippe

Info: La synergologie : Comprendre son interlocuteur à travers sa gestuelle

[ rapports humains ] [ influence ]

 

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homme-par-machine

L’affirmation selon laquelle la méthode utilisée par le cerveau humain pour encoder les relations entre les concepts n’est pas uniquement mathématique est fondée sur notre compréhension actuelle des neurosciences, de la psychologie cognitive et des complexités observables du comportement et de l’expérience humaine. S’il est vrai que de nombreux processus cérébraux peuvent être décrits mathématiquement dans une certaine mesure (par exemple, dans les modèles d’activité neuronale ou de traitement des signaux), la profondeur du traitement cognitif et émotionnel humain transcende la simple description mathématique. Voici comment nous pouvons étayer ce point de vue :

Preuves de l’existence de processus non mathématiques dans la cognition humaine

Observations neuroscientifiques : L’imagerie cérébrale et les études neurophysiologiques révèlent des schémas complexes et dynamiques d’activité cérébrale associés à la cognition et aux émotions. Si ces schémas peuvent parfois être modélisés mathématiquement, les modèles ne rendent pas pleinement compte des expériences subjectives, des intentions et de la conscience qui accompagnent ces processus.

Complexité psychologique : les pensées, les émotions et les souvenirs humains sont liés entre eux d’une manière qui ne repose pas uniquement sur des relations mathématiques observables ou quantifiables. Par exemple, la signification personnelle, l’impact émotionnel et le contexte culturel peuvent tous influencer la manière dont les concepts sont liés, au-delà de ce qui peut être réduit à de simples valeurs numériques ou équations mathématiques.

Propriétés émergentes : La conscience et l’expérience subjective sont des propriétés émergentes des processus cérébraux que nous ne comprenons pas encore tout à fait. La qualité subjective de l’expérience (qualia) n’est pas quelque chose qui peut être directement mesuré ou entièrement capturé en termes mathématiques, bien qu’il s’agisse d’un produit des processus cérébraux.



 

Auteur: chatGPT4

Info: Sur le blog de Paul Jorion, mars 2024

[ partialité ] [ esprit défini ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réconfort mental

Croire en Dieu modifie le cerveau

Une zone du cerveau fonctionne au ralenti quand on croit en Dieu : le cortex cingulaire antérieur. Quel est son rôle ? Cette zone cérébrale sert à anticiper l’avenir, et à nous avertir si les événements qui ont lieu correspondent à ce que nous attendions.

Des neurologues de l’Université de Toronto au Canada ont placé des individus, croyants ou athées, dans un scanner, et leur ont fait passer des tests mentaux où il faut anticiper une réponse, et ensuite prendre connaissance de la réponse correcte. Chez les athées, le cortex cingulaire s’active fortement en cas d’erreur : il signale que le résultat n’est pas conforme à la prédiction.

Chez les croyants, il s’active nettement moins. Lorsqu’un événement non conforme à leurs attentes se produit, cela déclenche une réaction moins intense que chez les autres.

En quoi la religion réduit-elle les réactions à l’imprévu ? Dans la plupart des systèmes de croyance, un événement non conforme aux attentes peut toujours être reconsidéré, et interprété de façon à cadrer avec le canevas théorique de la foi. Si un ami a trouvé la mort sur la route, si on vient de découvrir une maladie incurable chez un autre, c’est que Dieu l’a voulu. Et si l’on ne trouve pas d’explication, cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas : c’est que les desseins du Seigneur sont impénétrables.

Cette vision du monde apporte évidemment des bénéfices inestimables : un cortex cingulaire antérieur qui fonctionne au ralenti entraîne moins de tension psychique ; on se préoccupe moins des incertitudes qui entourent l’avenir, on cherche moins à explorer les possibles et à guetter les signes qui confirment ou infirment ses prévisions. On est plus fataliste, mais moins stressé.

La religion est d’ailleurs considérée par nombre de chercheurs comme un anxiolytique, qui se serait répandu dans les différentes cultures en raison de cette vertu apaisante, aidant à affronter les craintes liées à la mort, au caractère imprévisible et incontrôlable de l’existence. À condition d’y croire...



 

Auteur: Internet

Info: https://www.pourlascience.fr. Sébastien Bohler, 13 mai 2009

[ neurosciences ] [ théologie ] [ refuge ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

traumatisme transgénérationnel

Lors de cette expérience*, des souris venant de mettre bas ont été aléatoirement séparées de leur progéniture chaque jour durant trois heures consécutives au cours desquelles elles étaient soumises à diverses maltraitances. Elles étaient ensuite rendues à leurs souriceaux jusqu’au lendemain, où le protocole reprenait, mais à un horaire imprévisible et chaque jour différent. Il a été constaté chez les souriceaux des mères ainsi traumatisées une profonde modification des comportements sociaux se manifestant par des altérations des fonctions cognitives impliquant la mémoire, une inaptitude manifeste aux interactions avec leurs congénères et une tendance dépressive marquée, repérable par une perte de vitalité et de réactivité face à des situations de stress provoquées. Les mâles de ce premier groupe d’individus ont été ensuite mis en contact avec un groupe de femelles élevées dans des conditions normales non traumatiques, avec lesquelles ils ont engendré une deuxième génération, élevée elle aussi normalement, à distance des géniteurs traumatisés. Or les mêmes troubles comportementaux ont été observés, non seulement chez les individus de la deuxième génération, mais également jusqu’à la troisième génération au moins. Isabelle Mansuy et son équipe ont mis en évidence au sein des cellules cérébrales des souris soumises au protocole expérimental des altérations épigénétiques induites par le stress traumatique subi qui se retrouvaient également dans les cellules germinales (l’étude a porté uniquement sur des spermatozoïdes pour des raisons d’ordre pratique). Ils ont établi que l’exposition à un environnement traumatisant conduit à une modification de la méthylation de l’ADN, à une perturbation de la structure des protéines histones et à la prolifération de fragments d’ARN non codant dans de nombreuses cellules du cerveau, trois facteurs qui auraient pour conséquence de modifier l’expression et l’activité de certains gènes. Leur étude a établi que si ces gènes sont impliqués dans le contrôle du comportement, par exemple dans le contrôle des émotions, la présence de ces facteurs inhibants provoquerait une perturbation de ces émotions.Il est fondamental de considérer ici que la cause des perturbations comportementales observées s’accompagnant d’une signature épigénétique incontestable est une expérience existentielle vécue et qu’il n’y a pas à proprement parler d’inversion de la chaîne causale mais de prolongement de sa destructivité aux générations suivantes

Auteur: Farago Pierre

Info: Une proposition pour l'autisme, pages 46-47, * expérience menée ces dernières années par Isabelle Mansuy, neurogénéticienne et son équipe de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zürich

[ expérimentation scientifique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson