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instant

La Mère poussa un petit soupir puis, avec naturel, elle releva ses cheveux et les enroula lentement sur sa nuque, et le temps que dura ce geste parut à la Jeune Épouse incroyablement dilaté. Elle eut la déraisonnable impression que la Mère s'était dévêtue pour elle et qu'elle l'avait fait durant un laps de temps mystérieux, assez long pour provoquer le désir, mais assez court pour ne pas lui rester en mémoire. C'était comme de l'avoir vue nue pour l'éternité et de ne l'avoir jamais vue.

Auteur: Baricco Alessandro

Info: La Jeune Épouse

[ mémoire ] [ frappant ] [ saynète ]

 

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art pictural

Ah, les tableaux d’Edvard Munch. Je ne les aime pas. Ils ont quelque chose de répugnant qui me met mal à l’aise. Les lignes qui débordent de partout. Les visages qui sont si imprécis. Particulièrement le tableau qu’ils appellent Vampire me met mal à l’aise. Vous savez, celle qui suce le sang de la nuque d’un homme dont la tête est posée sur ses genoux. C’est le genre de tableau qu’il est tout à fait impossible d’oublier, tellement il met mal à l’aise.

Auteur: Hansen Erik Fosnes

Info: Une vie de homard

[ strige ] [ malaisant ] [ maléfique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

question

Que peut-on récupérer en nous? L'âme? Le corps stellaire? La conscience? Une simple tumeur les annule, un noyau épileptique trouble la mémoire, l'image des fesses d'une femme bloque ta pensée, une injustice te projette dans un pur délice paranoïaque, un cauchemar te glace le sang de la nuque au front... Et tout se passe sur un grain de sable d'une plage aux dimensions de l'univers. Où reste-t-il de la place pour la rédemption? Pourquoi serait-ce toi, fange atomique, toi et nul autre, qui recevrais le don de la vie éternelle?

Auteur: Cartarescu Mircea

Info: Orbitor

[ être humain ]

 

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érotisme

Je retourne au panier. Je pose ce que je tiens pour y chercher les deux cock rings en boules de métal enrobés de silicone. Je reviens à Jonathan, empoigne son sexe. Il frémit. Ses mains frôlent mes bras dénudés, hésitent un instant à n’aller ailleurs rien qu’un instant, car elles remontent à ma nuque, m’amenant à son visage pour un baiser assoiffé.
Je le masturbe lentement en m’abandonnant à notre premier échange. Sa verge entre mes doigts, je lui enfile le jouet. Ma tête entre ses paumes, il m’embrasse en geignant.

Auteur: Oly Tl pseudo

Info: Pari à trois

[ lasciveté ] [ volupté ]

 

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trouble

Elle sent la migraine monter peu à peu le long de sa nuque. Elle se raidit. Non, c'est le souvenir de la migraine, c'est sa peur de la migraine, tous les deux si nets qu'ils se confondent avec un début de migraine. Elle se tient droite, dans l'attente. Tout va bien. Tout va bien. Les murs de la pièce ne vacillent pas ; aucun murmure ne s'entend à l'intérieur des murs. Elle est à, debout, avec un mari à la maison, avec des domestiques, des tapis, des oreillers et des lampes.

Auteur: Cunningham Michael

Info: Les Heures

 

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habituation

A côté d’une seule fossette de la femme convoitée, Rembrandt n’est rien. Confronté à la nuque de celle qui va s’offrir, Mozart s’écrase, se racornit, se ratatine. Rien n’égale la musique du sang qui bat.
Mais le désir retombe. Et la paranoïa du désir se brise. Et la vision totalitaire du monde qui est la vision du désir vole en éclats. Les seins de Sophie baisant étaient la beauté sur la terre. C’est Rembrandt et Mozart qu’on ressuscite. Dans les veines, le sang ne bat plus, il coule. Coulé, le désir.

Auteur: Zufferey Jean-Gabriel

Info: Dans "Le livre de Zob" page 118

[ sublimation ] [ fascination amoureuse ] [ délitement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

simulation

Désidéria : Viola lui demandait toujours d'être sodomisée : C'était la forme d'érotisme qu'elle préférait. Mais dans la position qu'obligatoirement elle adoptait, elle ne pouvait pas voir le visage d'Érostrato, qui en profitait pour lui faire des grimaces, même lui tirer la langue pendant qu'il la pénétrait. Il se mettait aussi bien à gémir, à respirer bruyamment tout en restant de bois. Il finissait quelquefois par hurler, par lui planter ses dents dans la nuque, par enfoncer ses ongles dans ses épaules pour lui faire croire qu'il était en train de jouir.

Auteur: Moravia Alberto

Info: Desideria

[ sexualité ] [ couple ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-par-femme

Toute la ville m’affama. Je l’avais devant moi. Comment s’y prenait-il pour s’éclipser et réapparaître ? Il ne m’avait pas quittée : nous allions sans commencement, sans fin. Je ralentis, je le détaillai, je sacralisai le col graisseux de son imperméable, ses cheveux ingrats, sa nuque pauvre, ses oreilles décollées. J’eus des frémissements dans les bras et dans les mains, frémissements de sa taille fine, de la ceinture de son imperméable serrée comme la mienne jusqu’au dernier œillet. Il avançait à petits pas rapides, évitant par temps sec des ruisselets sur le macadam. 

Auteur: Leduc Violette

Info: Dans "Ravages", éd. Gallimard, Paris, 1955, page 17

[ traque ] [ fascination-répulsion ] [ description ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-par-femme

Tu aimais la courbe de ma nuque, le parfum de mes cheveux. Ma passion des fleurs, des couleurs, la robe violette achetée à Rome, mes courgettes grillées sur la braise. Et ma patience, disais-tu. Tu aimais le terrier odorant de mes aisselles, mon rire, ma purée d'olives et d'anchois, le calme lisse de mon sommeil, ma discrétion tout au long du jour et mon impudeur dans la jouissance. Tu aimais m'entendre chantonner en me coiffant, rire et babiller avec notre fils. Tu aimais lorsque j'offrais mon visage à la pluie de septembre. Tu m'aimais.

Auteur: Pujade-Renaud Claude

Info: Dans l'ombre de la lumière, p. 225

[ amour ] [ nostalgie ] [ littérature ]

 

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femmes-hommes

Rends au double le pain que t'a donné ta mère
Et porte-la, comme elle t'a porté
Tu fus pour elle une fatigante et lourde charge
Elle ne se lassa pas lorsque tu vins à terme.
Sa nuque te porta,
Ses seins furent dans ta bouche, pendant trois ans
Elle ne prit pas en dégoût ta malpropreté
Et ne se découragea pas en disant: "Que faut-il encore faire!"
Lorsqu'elle te mena à l'école,
Alors que l'on t'apprenait à écrire, Chaque jour elle veilla à ta nourriture,
Portant le pain et la bière de sa maison.

Auteur: Ani

Info: Enseignements d'Ani env.1250 av JC

[ femmes-par-hommes ] [ historique ]

 

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