Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 17
Temps de recherche: 0.0375s

voyeur

Qui pose les yeux sur des objets obscènes salit son regard.

Auteur: Kou Liang Xiu

Info:

[ satyre ] [ indiscret ]

 

Commentaires: 0

indécence

Seuls les grands hommes sont vraiment obscènes. S'ils n'avaient pas osé l'être, ils n'auraient jamais pu espérer être grands.

Auteur: Havelock Ellis Henry

Info:

[ pouvoir ] [ ambition ]

 

Commentaires: 0

surdité

Lorsqu'elle parle de sexe, ma mère emploie toujours des mots que les entendants jugeraient obscènes.
"Moi, vicieuse."
"Moi, cochonne."
Alors qu'elle veut tout simplement dire qu'elle aime faire l'amour.

Auteur: Poulain Véronique

Info: Les mots qu'on ne me dit pas

[ langage ] [ sexe ]

 

Commentaires: 0

décadence

Un nombre effarant de jeunes ont été amenés à adopter une attitude cynique et ultra-sophistiquée qui considère la consommation d'alcool comme un signe d'aptitude sociale, qui fétichise le sport et professe l'érotisme comme un mode de vie. Un art pictural perverti et fou, des danses exhibitionnistes obscènes et de la musique sortie de la jungle façonnent la norme spirituelle de toute une partie de la jeunesse américaine.

Auteur: Yockey Francis Parker

Info:

[ pessimisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

vacheries

L'autre, l'homme à l'habit vert, le bourgeois riche, avec sa torve de gueule de faux Gréco, ses décorations de Paul Bourget macérées dans le foutre rance et l'eau bénite, ces oscillations entre l'Eucharistie et le bordel à pédérastes qui forment l'unique drame de sa prose aussi bien que de sa conscience, c'est l'un des plus obscènes coquins qui aient poussé dans les fumiers chrétiens de notre époque.

Auteur: Rebatet Lucien

Info: à propos de François Mauriac

[ France ]

 

Commentaires: 0

portrait

Elle était vêtue d’une robe jaune, ses cheveux étaient ramenés sur sa tête et de ridicules boucles d’oreilles en perles se balançaient au bout de chaînes d’argent. Elle avait un gros cul et elle était forte. Elle éclatait de partout dans cette robe jaune, seins et tout. Ses yeux étaient du vert le plus pâle et le transperçaient. Elle tenait un sac rempli de provisions marqué Vons. Ses lèvres étaient barbouillées de rouge. Peintes, épaisses, elles étaient obscènes, presque laides, une véritable insulte.

Auteur: Bukowski Charles

Info: "L'homme qui aimait les ascenseurs" dans "Je t'aime Albert" page 143

[ mauvais goût ] [ ostentatoire ] [ personnage ] [ mocheté ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-hommes

Elle se couche et ouvre les cuisses en V, jambes levées au plafond parce que cette position lui semble d'extrême vulgarité et qu'elle aime dans l'amour devenir cible offerte. David s'agenouille, s'abat... Maude crie sans pudeur. Elle sait se faire grossière dans la joute, haleter sa gourmandise en la ponctuant d'invites obscènes dont elle a généralement honte une fois la fièvre retombée. Elle se veut femelle et bestiale, primitive préoccupée de satisfactions primordiales. Crier, suer, déborder, se répandre, oublier le vernis de la civilisation... Elle goûte par-dessus tout ce trajet à rebours, ce décapage mental qui ramène à l'animal.

Auteur: Brussolo Serge

Info: Le rire du lance-flammes

[ sexe ] [ abandon ] [ baise ]

 

Commentaires: 0

révolution intérieure

Flectere si nequeo Superos, Acheronta movebo: Si je ne peux fléchir les cieux, je remuerai les enfers (Virgile, Énéide) est l'exergue choisie par Freud pour sa Traumendeutung (La science des rêves).

Si nous transposions cette exergue aujourd'hui, cela nous ferait dire: si je ne peux pas changer le dispositif des règles explicites qui régissent le monde dans lequel je vis, je vais m’efforcer de changer le dispositif sous-jacent des règles non-écrites, implicites, obscènes, qui proviennent du Surmoi, et qui déterminent dans quel discours mon sujet est pris, car c’est par l’inscription de mon sujet dans un discours (acception lacanienne) que se décide la façon dont le monde m’apparaît...

Voilà la vraie dimension politique de la psychanalyse, la véritable subversion freudienne.

Pas de Marx sans Freud.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication Facebook du 28.05.19

[ puissance personnelle ] [ lutte efficace ] [ conditionnement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

furtif contact

Un jour de l'été dernier je badaudais au nord de la place Sheridan, ne pensant à rien ; soudain, un feu passa au rouge, et là, obligé de me faufiler au milieu de la circulation, j'ai aperçu un homme dont le visage était si tavelé, crevassé et marqué par la maladie que, modestement (sûrement parce que victime d'innombrables regards voyeurs et obscènes), il a baissé les yeux avec la coquetterie raffinée d'une belle femme. D'où venait-il ? Et que faisait-il dans la fournaise du milieu de journée ? ce fantôme échappé des entrailles de la chair ! Atteignant le trottoir, je l'ai cherché dans les sept rues qui rayonnent du centre de la place. Mais il avait déjà disparu, ne laissant derrière lui qu'une image sulfureuse qui, maintenant encore, brûle encore, conservant forme et éclat.

Auteur: Klonski Milton

Info: From the American Scene: Greenwich Village: Decline and Fall. Trad Mg

[ regard ] [ mémoire sélective ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

misère

Nulle part, dans les rues de Londres, on ne peut échapper au spectacle de l'abjecte pauvreté qui s'y étale. Cinq minutes de marche vous conduiront à un quartier sordide. Mais la région où s'engageait ma voiture n'était qu'une misère sans fin. Les rues grouillantes d'une race de gens complètement nouvelle et différente, nabots d'aspect miteux, la plupart ivres de bière. Nous roulions (Jack London était dans un cabby, voiture à chevaux) devant des milliers de maisons de brique d'une saleté repoussante, et à chaque rue transversale apparaissaient de longues perspectives de murs et de misère. çà et là, un homme ou une femme, plus ivre que les autres, marchait en titubant. L'air même était alourdi de mots obscènes et d'altercations. Devant un marché, des vieillards des deux sexes, tout chancelants, fouillaient dans les ordures abandonnées dans la boue pour y dénicher quelques pommes de terre moisies, des haricots et d'autres légumes, tandis que de petits enfants, agglutinés comme des mouches autour d'un tas de fruits pourris, plongeaient leurs bras jusqu'aux épaules dans cette putréfaction liquide, pour en retirer des morceaux, en état de décomposition déjà fort avancée, qu'ils dévoraient sur place.

Auteur: London Jack

Info: Le Peuple de l'abîme, page 29

[ ville ] [ british ]

 

Commentaires: 0