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progrès

Je plains les bébés dont les mères sont occupées à envoyer des SMS au lieu de jouer avec leurs enfants ; je plains les gamins qui sont vissés à leur téléphone portable au lieu de jouer au ballon ; je plains les adolescents qui perdent leurs meilleures années avec un de ces objets à la main au lieu de tenir celle d'un autre jeune.

Auteur: Bunge Mario

Info: deutsche-denker.de

[ asocial ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

spiritualité

En quelque endroit que Dieu vous ait placé, à n’importe quel moment, c’est de là que vous devez entreprendre le pèlerinage vers la réalisation de Dieu. Dans toutes les formes, dans l’action et la non-action, c’est Lui, l’Unique. Pendant que vos mains sont occupées à votre travail, restez lié à Dieu par le japa, par le souvenir constant de Lui dans votre cœur et dans votre esprit.

Auteur: Ma-Ananda Moyi

Info: Dans "L'enseignement de Mâ Ananda Moyî", trad. Josette Herbert, page 227

[ conditions contingentes ] [ concentration ] [ paix ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

comprendre

Je m'efforce de me rappeler ces inanités (auxquelles, confusément, je pris part), non point tant pour me mortifier que parce qu'elles me semblent contenir une série significative de coïncidences, une espèce d'avertissement, une morale : la morale de ces fables dans lesquelles l'imprudente héroïne ne prend pas au sérieux la petite vieille occupée à filer sur le seuil de sa chaumière, pour découvrir trop tard qu'il s'agissait d'une très puissante sorcière.

Auteur: Fruttero Carlo

Info: L'amant sans domicile fixe

[ inconscience ] [ regret ] [ à postériori ] [ littérature ] [ rétrospectivement ]

 

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mémoire

Les souvenirs sont facétieux, ils n'en font qu'à leur tête. Quand tu veux te souvenir de quelque chose, tu peux t'y appliquer toute la nuit et il ne se passe rien ; quand tu es occupée à autre chose, pan ! il en apparaît un et c'est comme si un inconnu te collait une gifle en pleine rue sans raison. On a beau s'être entraîné tous les jours pendant longtemps, c'est peine perdue.

Auteur: Robles Raquel

Info: Petits combattants, p. 65-66

[ inopiné ] [ imprévue ] [ sélective ]

 

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impuissance

Je sais que si le destin m’avait placée dans la rue d’une ville occupée, s’il m’avait sommée de regarder des gendarmes en armes brutaliser un homme, juif ou polonais, peu importe, je ne serais pas intervenue pour lui venir en aide. J’en suis sûre et certaine. Je serais rentrée chez moi, j’aurais pleuré et attaché mes enfants aux pieds de la table pour les empêcher de sortir.
Il est difficile, très difficile, de s’opposer.

Auteur: Janko Anna

Info: Une si petite extermination

[ oppression ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

grévistes

L’usine est occupée. Pas une seule machine ne doit tourner. Pas une seule exception à l’union qui c’est prouvé fait la force. Certains empêchés de bosser vitupèrent. On en voit même qui vocifèrent. Ils invoquent leur liberté, et emmerdent ceux qui l’appellent liberté de s’asservir. Ils invoquent le réveillon digne qu’ils entendent offrir à leurs familles malgré tout. On leur retourne que notre dignité arrange bien ceux d’en haut. La dignité est le masque de la docilité. C’est se coucher qui n’est pas digne.

Auteur: Bégaudeau François

Info: En guerre, p 17

[ solidarité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

temps

Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé ou à l'avenir. Nous ne pensons presque point au présent ; et, si nous y pensons, ce n'est que pour en prendre lumière pour disposer de l'avenir. Le présent n'est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais.

Auteur: Pascal Blaise

Info: Pensées

[ projections ] [ imaginaire ]

 
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torpeur

Dans la cheminée, les flammes se rapprochaient et s'éloignaient, encore et encore. Je les écoutais crépiter, distraitement, occupée à balancer mes jambes dans le vide. J'étais encore trop petite pour toucher le sol. Je me sentais si bien, dans la chaleur des flammes. Un peu engourdie, comme dans les minutes qui précèdent le sommeil, celles qui gomment le contour des choses et abolissent le temps. Leur lumière m'imprégnait, s'infiltrait jusque dans les os. Calée tout au fond du fauteuil, bras posés sur les accoudoirs, c'est ainsi que je l'ai vu.

Auteur: Fazi Mélanie

Info: Serpentine, Rêves de cendre

[ s'endormir ] [ hypnagogie ]

 

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judaïsme

Je me rappelle encore une violente discussion entre mon père et un sioniste venu faire une collecte pour Israël. Mon père détestait le sionisme. L'idée même lui paraissait insensée. Réclamer la Palestine après deux mille ans n'avait pas pour lui plus de sens que si les italiens revendiquaient l'Allemagne parce qu'elle avait été jadis occupée par les Romains. Cela ne pouvait mener qu'à d'incessantes effusions de sang car les Juifs auraient à lutter contre tout le monde arabe. Et, de toute façon, qu'avait-il, lui citoyen de Stuttgart, à voir avec Jérusalem?

Auteur: Uhlman Fred

Info: L'Ami retrouvé

[ antisionisme ]

 

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maladie chronique

Moins qu'une suite d'histoires, le récit de mes souvenirs devrait être une enfilade de chambres différemment éclairées, le plus souvent tristes et nostalgiques, baignant dans la lumière d'un jour pluvieux, où je gisais les yeux grands ouverts et la conscience assombrie –la vie qui m'abandonnait laissait mon corps mou et inerte, j'éprouvais nettement la sensation de me perdre.

De cette longue file de chambres d'hôpital, la plus triste, la plus dramatique est peut-être celle que j'ai occupée pendant quelques mois à mon retour de l'étranger, au bord de la mer Noire. 

Auteur: Blecher Max

Info: Aventures dans l'irréalité immédiate suivi de "La Tanière éclairée". in La Tanière élairée, p. 259

[ bribe autobiographique ] [ spleen ]

 

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Ajouté à la BD par miguel