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sexualité

Elle m'enseigna qu'il ne fallait pas craindre les odeurs et les goûts -ils sont le sel de la terre -, et elle m'expliqua que les visages changent pendant l'amour, les traits changent, il serait dommage de ne pas le comprendre. Car lorsqu'un homme est en toi et que tu t'agites sur lui, tu peux lire toute sa vie sur son visage, de l'enfant jusqu'au vieillard moribond, c'est un livre qu'en pareil moment il ne peut pas refermer.

Auteur: Baricco Alessandro

Info: La Jeune Épouse

[ révélatrice ] [ femmes-hommes ]

 

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deuil

Quand mon père est mort, dit maman, j'ai eu l'impression que la vie changeait de couleur; ou plutôt, qu'elle ne retrouverait jamais plus les couleurs d'avant. Et ce qui me paraissait le plus insupportable, c'était qu'elle pût les retrouver un jour : une trahison ! Et puis, un matin, tu ouvres ta fenêtre et l'air te semble bon. Les odeurs affluent, quelque chose t'envahit : c'est la vie qui reprend. Il ne faut pas la refuser !

Auteur: Boissard Janine

Info: L'Esprit de famille, tome 1

[ résurrection ]

 

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femmes-par-femme

La "guerre féminine" possède ses propres couleurs, ses propres odeurs, son propre éclairage et son propre espace de sentiments. Ses propres mots enfin. On n'y trouve ni héros ni exploits incroyables, mais simplement des individus absorbés par une inhumaine besogne humaine. Et ils (les humains) n'y sont pas les seuls à souffrir : souffrent avec eux la terre, les oiseaux, les arbres. La nature entière. Laquelle souffre sans dire mot, ce qui est encore plus terrible...

Auteur: Alexievitch Svetlana

Info: La guerre n'a pas un visage de femme

[ combattantes ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

habitation

...Le cauchemar d'une maison est faite d'une matière qui fut autrefois vivante, qui galope entre les pièces, comme une jument noire de nuit, et qui claque les portes dans son souffle. Des moisissures de vie grouillent dans le plâtre ou sont fichés des éclats d'ongles d'enfants, des soupirs éternels d'orgasmes en uniformes font danser la poussière d'un sommier vermoulu, des grincements de dents et des odeurs de sueur cachés derrière l’hôtel de la chapelle déteignent sur la barbe tordue de douleur du Christ crucifié.

Auteur: Foureau Quentin

Info: Amphytryon

[ surnaturel ]

 

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résignation

A la mort qui vient, elle offre mains ouvertes sa solitude grise et ses odeurs froides. Elle offre aussi ses bocaux à la cave, les haricots verts que personne ne prend plus, elle donne les pommes alignées sur le papier journal, son couteau noir et ses bouteilles de bouillon, elle cède sans un regard les tricots commencés pas terminés et ses photos mélangées, n'emportera que celles qui trempent dans le lait. Elle lui offre tout, ses importants et ses regrets, le même jour hagard toujours recommencé.

Auteur: Monnin Isabelle

Info: Les gens dans l'enveloppe

[ abandon ]

 

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mémoire

Le téléphone se met à sonner et je vais à l'intérieur pour décrocher avant qu'il ne réveille Sam. "Jack ?" C'est une voix familière, comme quand on allume la radio et qu'on tombe sur une chanson qu'on n'a pas entendue depuis vingt ans mais qu'on connaît par coeur. Notre esprit se brouille et on se retrouve à l'époque où on l'a entendue pour la dernière fois. Que le souvenir soit bon ou mauvais, on retourne dans le passé, et tout est là, les odeurs, les sons, l'ambiance.

Auteur: Cleave Paul

Info: Un père idéal

[ auditive ] [ catalysée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réminiscence

Quand tu emportes un livre en voyage (...), il se passe quelque chose d'étrange : le livre se met à rassembler tes souvenirs et, plus tard, il suffit que tu l'ouvres pour te retrouver à l'endroit même où tu l'avais lu. Dès les premiers mots, tout revient : les images, les odeurs, la glace que tu mangeais alors... Crois-moi, les livres sont comme le papier dont on se sert pour attraper les mouches. Les souvenirs n'adhèrent nulle part aussi bien que sur des feuilles de papier imprimé.

Auteur: Funke Cornelia

Info: Coeur d'encre, p.29-30

[ lecture ] [ mémoire ] [ imprégnation ] [ association d'idées ]

 

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décor nocturne

L'air de la nuit collait à la peau comme une toile d'araignée. Les réverbères se dressaient sur le trottoir tels des sceptres tenus par des mains illuminées. La boîte aux lettres de la rue se tenait sur son flanc et elle avait été bombée à la peinture noire. Le vent charriait des odeurs d'ordures et de graisse brûlée. Des griffes de chats avaient percé les sacs-poubelle laissés sur le bord du trottoir et leur contenu s'étalait dans le caniveau, papiers et os de poulet, canettes et mégots de cigarettes.

Auteur: Fondation Larry

Info: Effets indésirables

[ Etats-Unis ] [ banlieue ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cunnilingus

Le nez qui s’offense des forts parfums du con n’est pas un nez fait pour ce monde, et devrait plutôt renifler de l’or sur les trottoirs récurés du Paradis. Le vagin embaume la vie et l’amour et cætera. O vagin ! Ton encens salé, ta fauve odeur de champignon lunaire, tes profonds relents de miel de crustacé qui se brisent comme des vagues contre l’acier froid de la civilisation ; vagin, fais besogner notre nez dans l’extase, et laisse-nous mourir en respirant les mêmes odeurs qu’à notre naissance !

Auteur: Robbins Tom

Info: Même les Cow-Girls ont du vague à l'âme

[ vulve ]

 

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obscurité

Je pris un fusil, des cartouches, et partis vers l'Est. Le désert était sombre, silencieux : un silence absolu sauf le bruit de mes pas sur le sable. Rien n'égale la douceur de la fin de la nuit, l'air est frais, les odeurs fines ; rien n'annonce le jour, sauf justement cette douceur et cette joie de vivre, c'est l'heure où l'esprit de l'homme est le plus libre ; on est fort, on est faible, à trois heures du matin, l'été, sur les sentiers, dans le chaos des rocs.

Auteur: Augiéras François

Info: Le Voyage des morts

[ nature ]

 

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