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intelligence artificielle

Si l’IA connaît l’interactif interne (bases de connaissances modulaires), elle ne connaît pas l’externe.

1ère forme : apprentissage, encore nulle part.

2ème forme : auto-organisation par l’échange. Exemple croyance/savoir dans leur expression (par opposition à structuration de la mémoire). Les informaticiens pensent que les choses doivent être inscrites comme croyance OU savoir (coefficients de Shortliffe ou ensembles flous de Zadeh). 



 

Auteur: Jorion Paul

Info: Notes préparatoires à l'article "Ce que l’Intelligence Artificielle devra à Freud". In l’Âne, N°31, 1987 : 43-44

[ limitation ] [ homme-machine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pouvoir

Les quelques personnes qui comprennent le système (argent et crédits) seront soit tellement intéressés par les profits qu'il engendre, soit tellement dépendantes des faveurs qu'il conçoit, qu'il n'y aura aucune opposition au sein de cette classe. D'un autre côté, les personnes incapables d'appréhender l'immense avantage retiré du système par le capital porteront leur fardeau sans se plaindre et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts.

Auteur: Internet

Info: Source : Rothschild Brothers of London

[ fric ] [ conspiration ] [ tromperie ] [ finances ] [ arnaque ] [ banquiers ]

 
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world wide web

Avec Internet, nous sommes confrontés à une histoire plus ou moins similaire. Le réseau offre un accès pratiquement illimité au divertissement et, pour de nombreuses personnes vivant dans des conditions extrêmement déprimantes dans des États autoritaires, il aide à aller de l'avant. Pour de nombreux mouvements d'opposition, Internet, tout en offrant la possibilité de diffuser l'information plus rapidement et à moindre coût, a peut-être rendu leur lutte plus difficile à long terme.

Auteur: Morozov Evgeny

Info: www.motherjones.com

[ interrogation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

philosophie

" Lebenswelt " désigne, en première approche, le monde tel que la vie naturelle en fait l'expérience dans une naïveté constitutive selon Julien Farges. Husserl a commencé, très tôt à développer cette notion de " monde vécu " , dès ses Recherches logiques, mais c'est surtout dans son ouvrage tardif Krisis qu'elle devient le titre d'une problématique universelle, selon Emmanuel Housset.

Ce  " réel pragmatique ",  est une expression héritée du philosophe Wilhelm Dilthey que Husserl s'appropriera, plus comme une " terminologie " problématique que comme un concept parfaitement constitué. Cette notion désigne en gros, " le monde tel qu'il se donne par opposition au monde exact construit par les sciences modernes de la nature ", les phénoménologues parlent aussi de monde pré-scientifique 

Auteur: Internet

Info: Sur wikipedia - entre autres

[ intraduisible ] [ réalité subjective ] [ solipsisme ] [ autofiction ] [ vécu ] [ expériencé ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

sémiose grégaire

Peirce et Wittgenstein on montré le non sens qu'il y a à vouloir situer spatialement la pensée et les bienfaits de l'externalisme, au moins méthodologique. Peirce externalise le mental et l'émancipe du cerveau humain en reprenant à nouveaux frais la notion de signe et celle de pensée : penser c'est opérer avec des signes, internes ou externes. Par la suite, employant la même définition de la pensée Wittgenstein cherche à déconstruire la structure grammaticale intérieur/extérieur, qui est à l'origine du mythe de l'intériorité. Son externalisme de méthode nous libère du mythe selon lequel : "nos pensées se déroulent dans l'intériorité d'une conscience où elles sont recluses et par opposition à laquelle tout enfermement physique est ouverture."

Auteur: Chauviré Christiane

Info: Intellectica, 2012, 57. Résumé de "Y a-t-il un sens à situer spatialement la pensée ?" pp. 101-114 In numéro thématique : Les lieux de l’esprit

[ savoir collectif ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

routine politique

Les épisodes de changement structurel ont tendance à subvenir seulement quand une perturbation massive et non institutionnelle surgit sous forme d'émeute, d'attaque contre la propriété, de manifestations indisciplinées, de vols ou d'incendies criminels et que les institutions établies sont ouvertement défiées et donc menacées. De telles perturbations ne sont pratiquement jamais encouragées et encore moins initiées par des organisations, fussent-elles de gauche, qui sont structurellement portées à favoriser les revendications, les manifestations et les grèves ordonnées, c'est-à-dire qui peuvent être contenues à l'intérieur du cadre institutionnel existant. Les institutions d'opposition qui ont un nom, des dirigeants, une constitution, une bannière et leur propre routine de gouvernance interne privilégient naturellement le conflit institutionnel, dont elles sont spécialistes.

Auteur: Scott James C.

Info: Petit éloge de l'anarchisme

[ immobilisme ] [ révolution ] [ soliton déclencheur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

archétype

Le mandala en est un. Ce concept forgé par Carl Gustav Jung dérive de l'observation, souvent répétée, que les mythes et les contes de la littérature universelle renferment les thèmes bien définis qui reparaissent partout et toujours. Nous rencontrons ces mêmes thèmes dans les fantaisies, les rêves, les idées délirantes. Il est significatif que cet archétype, par opposition avec ses élaborations dans les siècles passés, prenne à notre époque la forme d'une "chose", une forme technique, comme pour éviter la révoltante indécence d'une personnification mythologique. En effet, ce qui paraît technique est facilement accepté par l'homme moderne. L'idée très impopulaire d'une intervention métaphysique devient infiniment plus facile à accepter si elle est aidée par la possibilité de la navigation interplanétaire.

Auteur: Internet

Info:

 

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évolution psychologique

L’amour génital est même doublement artificiel. Premièrement son interférence constante avec une satisfaction sexuelle libre (génitale et prégénitale) établit des résistances externes puis internes contre le plaisir, et favorise ainsi le développement des passions, pour que l’homme puisse, à certains moments privilégiés, vaincre ces résistances. Deuxièmement, l’obligation de faire preuve de considération et de gratitude de façon prolongée et durable nous force à régresser à la forme archaïque, infantile de l’amour tendre, voire nous empêche de jamais nous en éloigner. L’homme peut donc être considéré comme un animal qui, même à l’âge mûr, s’attarde à une forme d’amour infantile.

Il est intéressant de savoir que les anatomistes ont découvert des faits semblables bien avant nous. Ils ont découvert que, sur le plan anatomique, l’homme ressemble à l’embryon du singe plutôt qu’au singe adulte. Les anatomistes en ont conclu que l’homme présente un retard du développement biologique, que du point de vue de sa structure c’est un fœtus, ou plutôt qu’il est fœtalisé, mais que nonobstant il a atteint un fonctionnement génital complet. Il y a beaucoup d’autres exemples dans le règne animal où un embryon acquiert des fonctions génitales bisexuelles pleinement développées ; ce sont des embryons dits néoténiques. L’amour génital est le parallèle exact de ces formes. On trouve une fonction génitale pleinement développée, associée à un comportement infantile ; en d’autres termes, l’homme est un embryon néoténique, non seulement sur le plan anatomique, mais aussi sur le plan psychique.

Ce raisonnement explique certaines particularités de la génitalité chez l’homme. On sait à quel point l’amour génital est instable, surtout si on le compare aux éternelles formes "prégénitales". Fonction phylogénétiquement nouvelle, il n’est pas encore solidement établi ; l’homme n’a pas encore eu assez de temps, pour ainsi dire, pour s’adapter à cette forme d’amour, en fait il doit y être éduqué à chaque nouvelle génération. L’amour oral par exemple ne demande manifestement aucune éducation de cette sorte. Et réciproquement, l’amour oral ne risque pas la faillite, tandis que l’amour génital est beaucoup plus précaire.

Auteur: Balint Michael

Info: Dans Amour primaire et technique psychanalytique, Payot, 2001

[ opposition amour-tendresse ] [ hypothèse ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

religieux-civil

Pendant que les uns, demeurés fidèles aux croyances de leur jeunesse, persistaient, en dépit de la banqueroute de leurs espérances, à maintenir la compatibilité de la foi et des libertés publiques, les autres érigeaient hardiment leur incompatibilité en dogme, faisant du libéralisme une révolte contre l’Eglise et l’enseignement du Christ. L’orthodoxie des Montalembert, des Lacordaire, des Dupanloup même, était habilement et sournoisement mise en suspicion, si bien que, dans le clergé, beaucoup se demandent encore si c’étaient là de vrais catholiques. Les contempteurs de la société moderne, qui se plaisaient à confondre l’ordre spirituel et l’ordre temporel, prêtaient à leurs adversaires la même confusion, s’imaginant ou feignant de croire que le libéralisme des catholiques libéraux débordait sur le domaine religieux. C’était là une erreur ou un artifice de polémique. Ce que ses adversaires s’obstinaient à dénommer "le catholicisme libéral", comme si c’eût été un catholicisme de nouvelle sorte, est toujours, nous l’avons déjà remarqué, resté purement politique, étranger à la sphère religieuse ou théologique, à la discipline aussi bien qu’au dogme. Les plus hardis de ses adeptes ont pris eux-mêmes soin de le constater : s’ils invoquaient la liberté, ce n’était pas à la façon de Luther, contre le pouvoir spirituel ; c’était la liberté dans le sens politique, vis-à-vis du pouvoir civil et de la force brutale. C’était, comme disait Lacordaire, "la liberté, qui n’est que le respect des convictions d’autrui, qui ne touche en rien au dogme, à la morale, au culte, à l’autorité du christianisme, qui lui retire seulement le secours du bras séculier, se confiant à la force intime et divine de la foi, qui ne saurait faillir faute d’un glaive matériel levé contre l’erreur" [Discours sur la loi de l'histoire, 1854]. Il est vrai que cela même en était trop pour les panégyristes convaincus des plus sombres pages de l’histoire du moyen âge. Il n’en reste pas moins certain que, dans cette école "catholique libérale", il n’y eut jamais, sous ce rapport, rien de comparable à ce qu’on a plus récemment appelé le protestantisme libéral.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les catholiques libéraux, l'Église et le libéralisme de 1830 à nos jours, Librairie Plon, 1885, pages 180-181

[ opposition interne ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

bipolarité

L’une des questions qui me paraissent les plus intéressantes sur ce sujet est celle de l’éventuelle dissolution du moi que peut entraîner l’empathie : quand on éprouve de l’empathie, qu’en est-il des frontières du moi ? Si l’on imagine une politique fondée sur l’empathie, qu’en est-il du désir individuel ? Peut-il continuer à avoir du sens ? La science-fiction explore régulièrement ce territoire, en recourant à différentes formes et degrés imaginaires d’empathie, de télépathie, voire de symbiose : le collectif Gaïa dans le "Cycle de Fondation" (1942-1993) d’Isaac Asimov ; divers télépathes et empathes dans L’Oreille interne (1972) de Robert Silverberg, Chroniques du pays des mères (1992) et le "Cycle de Tyranaël" (1994-1997) d’Élisabeth Vonarburg ou la série Babylon 5 (1994-1998) de J. Michael Straczynski ; le symbiote Solstice/Paramètre dans Le Canal Ophite (1977) de John Varley, quelques passages saisissants de Starship Troopers (1997) de Paul Verhoeven, Connectés et Mécanistes dans Étoiles Mourantes (1999) d’Ayerdhal et Jean-Claude Dunyach, la drogue empathique dans Code 46 (2003) de Michael Winterbottom ; enfin, Vulcains, Bétazoïdes ou Trills dans les différentes séries Star Trek depuis 1966 (Next Generation, Deep Space Nine, Voyager, etc.), avec notamment l’idée que la télépathie pourrait être l’unique forme possible de communication avec des espèces extraterrestres par trop différentes, autrement dit authentiquement alien (épisode "The Devil in the Dark2 (1967) dans la série Star Trek originale), idée qu’on retrouve également dans Maître des arts (1974) de William Rotsler. Mais si je me suis concentrée jusque-là sur ce qu’on pourrait appeler "l’empathie passive ou réceptrice", qui correspond à la signification la plus courante du terme, nous n’avons en fait cessé de rencontrer une possible forme symétrique, que l’on pourrait désigner comme "empathie active ou émettrice", et qui désignerait la faculté de transmettre à autrui ses émotions et ses désirs (casque sensoriel dans Strange Days (1995) de Kathryn Bigelow), et plus généralement de le manipuler ("Persuasion de Force" dans Star Wars - 1977 - de George Lucas). Or cette forme d’empathie joue certainement un rôle crucial dans les sociétés humaines et animales, car elle pose la question de la manipulation des individus et des foules, et, de façon générale, celle de l’art, de la politique, et de leurs liens (cf. l’art du kineïrat dans le cycle "La Bohême et l’Ivraie" (1990) d’Ayerdhal). La philosophie n’est d’ailleurs pas en reste sur cette question, puisque c’est déjà ce qui occupe Platon, centralement dans Ion, La République ou Les Lois (IVe siècle av. J.-C.), mais aussi dans l’ensemble de sa démarche, la philosophie se donnant précisément pour but de convaincre autrui par la raison, par opposition au sophiste qui persuade par l’émotion, c’est-à-dire la transmission empathique – avec tous les dangers que ce dernier procédé présente, et que l’histoire des hommes ne cesse de rappeler.

Auteur: Allouche Sylvie

Info: https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2014-1-page-149.htm, dernière partie de "Communication empathique, télépathique et symbiotique"

[ charisme ] [ pouvoir ] [ identification ] [ rationalisme vs emoi ]

 

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