Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 22
Temps de recherche: 0.0353s

revenant

Je l'ai regardé bien en face et jamais je n'oublierai ses yeux. C'étaient les yeux de quelqu'un qui sait qu'il pourrait aussi bien être mort. Quand vous avez ce regard-là, vous n'êtes ni jeune ni vieux, ni noir ni blanc, vous n'êtes même pas un homme ou une femme. Vous êtes au-delà de tout ça.

Auteur: Cronin Justin

Info: Le passage

[ spectre ] [ fantôme ] [ oeil ]

 

Commentaires: 0

psychose

Je la regardais marcher, jusqu'à ce que mes yeux soient fatigués, et je pensais que je n'oublierais jamais.
Je la regardais marcher, et là j'ai compris.
Il n'y avait pas de parc, en réalité. Il n'y avait pas d'arbres, ni d'herbe. Hélène allait et venait à l'intérieur de son propre esprit. Elle ne savait pas où elle allait. Elle tournait en rond à l'intérieur d'elle-même.

Auteur: Frame Janet

Info: Le lagon et autres nouvelles, Des femmes, p.154

[ perdu ]

 

Commentaires: 0

fidélité

- Balzac a posé une très bonne question : Un homme peut-il éternellement désirer sa femme ?
- Et qu'a t-il répondu ?
- Oui. Définitivement oui. Bill embrassa Mary sur le nez. "Je ne l'oublierai jamais. Cela m'a formidablement encouragé quand j'ai pensé à t'épouser. Il était très éloquent, le vieux Balzac, là-dessus. Il a dit qu'il était aussi absurde de dénier qu'un homme puisse aimer toujours la même femme que de croire qu'un musicien célèbre a besoin de plusieurs violons pour jouer un morceau de musique. Je n'ai pas eu besoin d'un autre violon, pourrais-tu dire".

Auteur: Huth Angela

Info: L'Invitation à la vie conjugale

[ couple ] [ monogamie ]

 

Commentaires: 0

vivre

On était saisi par l'air vif du mois de septembre. Il y avait dans cet air et dans cette forêt quelque chose de brutal qui ravivait l'ardeur de la vie. Jamais on n'oublierait.
En regardant cette belle vallée, on a le loisir de songer que la terre entière c'est le grand pays, mais cela ne nous satisfait pas complètement. On se dit qu'il faut rendre la terre encore plus belle, par le bonheur des hommes et par les histoires que l'on apprend inlassablement. Il semble que la vie restera toujours inachevée. Mais on demande une chance supplémentaire.

Auteur: Dhotel André

Info: Le Pays où l'on n'arrive jamais

[ insatisfaction ]

 

Commentaires: 0

handicap

Un jour, quand j'étais petite, ma grand-mère maternelle, qui est très croyante, m'a raconté une histoire. J'adorais quand elle me racontait des histoires. Ce jour-là, c’était "mon" histoire... et je ne l'oublierai jamais.
Elle m'a dit :
"Tu sais, Dieu t'a choisie. Il a choisi que tu sois sourde. Cela veut dire qu'il espère que tu apporteras aux autres, aux entendants, quelque chose. Si tu étais entendante, tu ne serais peut-être rien du tout, une petite fille banale, incapable d'apporter quelque chose aux autres. Mais il t'a choisie pour être sourde et pour apporter autre chose au monde."

Auteur: Laborit Emmanuelle

Info: Le cri de la mouette

[ éducation ] [ mission ] [ surdité ]

 

Commentaires: 0

camp de concentration

Rien ne s'efface : les convois, le travail, l'enfermement, les baraques, la maladie, le froid, le manque de sommeil, la faim, les humiliations, l'avilissement, les coups, les cris... rien ne peut ni ne doit être oublié. Mais, au-delà de ces horreurs, seuls importent les morts : la chambre à gaz pour les enfants, les femmes, les vieillards, pour ceux qui attrapent la gale, qui clopinent, qui ont mauvaise mine ; et, pour les autres, la mort lente. Deux mille cinq cents survivants sur soixante-dix-huit mille juifs français déportés. Il n'y a que la Shoah. L'atmosphère du crématoire, fumée et puanteur, de Birkenau. Je ne l'oublierai jamais. Là-bas, dans les plaines allemandes, s'étendent désormais des espaces dénudés sur lesquels règne le silence ; c'est le poids effrayant du vide que l'oubli n'a pas le droit de combler et que la mémoire des vivants habitera toujours.

Auteur: Veil-Jacob Simone

Info:

[ mémoire ]

 

Commentaires: 0

altruisme

"On n'est jamais trop gentil". Ecoutez ça :
La joueuse de tennis Justine Hénin explique souvent que Kim Clijsters (sa grande rivale belge) était trop gentille. "Peut-être aurait-elle dû plus haïr les gens, elle n'était pas assez méchante. De mon côté, j'ai puisé beaucoup de motivation de cette confrontation..." Kim Clijsters, issue d'une famille d'ouvriers chaleureux, appréciait tout le monde et était une perpétuelle optimiste aimée de tous sur le circuit, contrairement à Hénin, jugée froide et obsédée par la victoire. Hénin relate une anecdote lors de la finale 2003 de Roland-Garros, remportée par Hénin face à Kim. "Je n'oublierai jamais ce qu'elle m'a dit, des années après, lorsque j'ai remporté Roland-Garros. "Je suis contente pour toi. Je sais que c'était important pour toi". En effet, Justine Hénin avait promis à sa mère, disparue quelques mois avant son titre, de soulever la coupe Suzanne-Lenglen. Clijsters ne l'avait pas oublié.

Auteur: Internet

Info:

[ générosité ] [ femmes-par-femmes ]

 

Commentaires: 0

musique

...En 1938 je suis sorti à Tulsa, Oklahoma pour voir Bob Wills and the Texas Playboys jouer. Après le set, un groupe de musiciens était assis et je me rappelle avoir vu ce jeune gars noir se tenir là. Il est venu et a demandé si j'avais un médiator à lui prêter. Je lui en ai donné un, alors il m'a demandé un autographe. Je lui ai demandé s'il jouait. Il a dit oui et a commencé à jouer. Je n'oublierai jamais ce que j'ai dit - 'mon Dieu, tu es trop bon!' c'était la première fois que je rencontrai Charlie Christian. Comme guitariste Charlie était simplement le meilleur... il avait une manière d'attraper une note et de la conduire droit au sol. J'imaginais que pour être grand et reconnu, il fallait jouer beaucoup de notes, eh bien non ? Pas Charlie - il jouait une note et il la possédait...

Auteur: Paul Les Lester William Polfuss dit

Info:

[ guitare ] [ jazz ]

 

Commentaires: 0

dernières paroles

Comme je l'ai dit à la cour suprême de Manille j'ai fait usage de toute ma capacité, aussi ne suis-je pas honteux devant les dieux de ce que j'ai fait. Mais si vous me dites que je n'ai aucune abilité à commander l'armée japonaise je ne dirais rien, parce que c'est ma propre nature. (... ) Je sais que toutes vos affaires militaires américaines ont toujours un jugement légitime et tolérant. Quand j'ai été jugé à la cour de Manille j'ai eu un bon traitement, une atttitude gentille et d'un bon naturel de vos officiers qui m'ont toujours protégés. Je n'oublierai jamais ce qu'ils ont fait pour moi. Je ne blâme pas mon bourreau. Je prierai les dieux pour qu'ils pardonnent. Veuillez transmettre ma reconnaissance au Col. Clarke, aux lieutenants Col. Feldhaus et Hendrix, aux capitaines Sandburg et Reel de la cour de Manille, ainsi qu'au Col. Arnard. Je vous remercie.

Auteur: Yamashita Tomoyuki

Info:

[ exécution ]

 

Commentaires: 0

poème

Je suis née de la mer et ne le savais plus

Trop de pavots avaient maculé mes pieds nus

Les soirs où les bergers m'appelaient dans la ronde

Pour passer le furet de ma main dans leurs mains

Furet des bois jolis furet des vieux jardins.

Je suis née de la mer et ne le savais plus

Trop de chênes avaient appris à mon corps nu

Cette haute caresse où l'écorce connaît

La façon d'arracher aux jeunes filles blondes

Des gouttes de bonheur de quelque sainte plaie.

Je suis née de la mer et ne le savais plus

Trop de bêtes avaient partagé mon cœur nu

Dans les hautes futaies habitées par la lune

Trop de sangliers forts à renifler l'oronge

Trop de biches mes sœurs effrayées par leurs songes

Trop de martins-pêcheurs gonflés d'humides chants

Délivrés par leurs becs en baisers trop savants.

Je suis née de la mer et ne le savais plus

Mais l'homme au bras marin me parla de l'écume

Et l'humus des forêts fut le sable des dunes

Et les bergers laissant leurs troupeaux de moutons

Au premier loup venu gardèrent des poissons

Le nez du sanglier fouilla le goémon

La biche apprivoisa chaque lame de fond

Et les désirs des fûts chantèrent un navire

Que les oiseaux pêcheurs voilèrent sans rien dire

De leurs ailes tendues à des ciels inconnus.

Je suis née de la mer et ne l'ai reconnu

Qu'au bras de mon amour et ne l'oublierai plus.

Auteur: Vannier Angèle

Info: Choix de poèmes, Seghers Editeur, 1961

[ océanique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel