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sonorité

Pétards qui étonnent les animaux.
Des ombres de montagnes coulent
À la surface des gués.

Auteur: Sekitei Hara

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[ image ] [ haïku ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

Pétards silencieux pour grandes personnes, à faire éclater en cachette des enfants. La pièce, 2 fr.70.

Auteur: Dac Pierre

Info: L'Os à Moelle : 13 mai 1938-7 juin 1940, N° 62, Vendredi 14 juillet 1939 p.737

[ petites annonces ]

 

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justification pour absence

Excusez l'absence de Ryan mais il a beaucoup fumé de pétards ce week-end et il est extrêmement fatigué.

Auteur: Internet

Info:

[ provocation ]

 

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dernières paroles

Il remit plusieurs petits paquets à ses disciples. Il exigea qu'ils soient placés, non ouverts, à côté de son cercueil. Obéissants, à l'heure de la cérémonie funèbre, les disciples disposèrent les colis autour de son corps. Un instant plus tard, ceux-ci explosèrent, engendrant un désordre complet, car il y avait des pétards à l'intérieur.

Auteur: Ikku Jippensha

Info:

[ . ]

 

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femmes-hommes

Les garçons et les filles étaient partout séparés. Les garçons, êtres bruyants, sans larmes, toujours prêts à lancer quelque chose, cailloux, marrons, pétards, boules de neige dure, disaient des gros mots, lisaient Tarzan et Bibi Fricotin. Les filles, qui en avaient peur, étaient enjointes de ne pas les imiter, de préférer les jeux calmes, la ronde, la marelle, la bague d'or.

Auteur: Ernaux Annie

Info: Les années

[ enfance ]

 

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états-unis

Il traversa le quartier chinois : devant des boutiques closes, on tirait des pétards en l'honneur de Lao-Tseu. À Harlem, cité de la plus noire fénéantise, les nègres dormaient toute la journée. À Chicago, des foules musardaient des heures entières, sous les premières pluies d'équinoxe, rien que pour voir passer des enterrements de gangsters ou des noces de stars. Seuls les Italiens du Cierco, jadis importateur du farniente, peinaient.

Auteur: Morand Paul

Info: l'homme pressé (1941, 350 p., Gallimard, p.245)

[ nouveau monde ] [ spécificité raciale ] [ paresse ] [ melting-pot ]

 

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nouvel-an

Me voici au coin du feu, vigilant, dans l'attente de la nouvelle année. J'entends déjà les pétards festifs dans la rue, signe que ça ne va pas tarder. Que nous apportera son mystère impénétrable ? Pour certains la vie, pour d'autres la mort. Serai-je des seconds ou des premiers ? Mais je ne veux pas penser à cela. Je chasse de mon esprit cette idée triste. Je joins mon espoir à celui de millions de semblables s'obstinant à ne pas désespérer. Au destin, j'ai déjà fait un pied de nez en maintes occasions, à force de volonté. Pourquoi ne renouvellerais-je pas l'exploit ? L'homme est une autonomie contingente. Sans avoir le dernier mot dans les événements, il les infléchit cependant. Mais il perd ce privilège quand il ne croit plus en lui-même. C'est alors que les dieux ont tous les pouvoirs.

Auteur: Torga Miguel Adolfo Correia da Roch

Info: En chair vive, Coimbra, 31 décembre 1987

[ responsabilité ]

 

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vieillesse

Le sol était jonché de canettes de bière, de tubes en carton roussis, de pétards de fusée, de bouts de papier et de plastique arrachés à des feux d’artifice, de capotes et de leur emballage, de plusieurs dizaines de douilles. Il en remplit le sac puis déversa le tout dans une poubelle enchaînée à un piquet au milieu des arbres, avant de le remplir une seconde fois. Lorsqu’il eut ramassé tous les détritus, il détacha les culottes et les jeta à leur tour. Il ne se rappelait pas avoir assisté dans sa jeunesse à une fête incluant tous ces éléments à la fois. Il se rassit contre le coffre ouvert pour regarder les voitures passer sur l’autoroute en pensant que s’il avait été plus jeune, ou peut-être en meilleure santé, tout ce paysage n’aurait pas eu l’air aussi désolant.

Auteur: Spragg Mark

Info: De flammes et d'argile

[ contemplation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

révolution française

Les puissances de l’air paraissaient en complicité avec la canaille dont c’était le grand jubilé. Le solstice tempérait ses feux, pour que six cent mille goujats se soûlassent confortablement au milieu des rues transformées en cabarets ; la rose des vents bouclait son pistil, ne laissant flotter qu’un léger souffle pour l’ondulation des oriflammes et des étendards ; les nuages et le tonnerre étaient refoulés, pourchassés au-delà des monts lointains, chez les peuples sans liberté, pour que les bombes et les pétards de l’Anniversaire des Assassins pussent être ouïs exclusivement sur le territoire de la République.

Cette fête, vraiment nationale, comme l’imbécillité et l’avilissement de la France, n’a rien qui l’égale dans l’histoire de la sottise des hommes et ne sera certainement jamais surpassée par aucun délire.

Les boucans annuels et lamentables qui ont suivi ce premier anniversaire ne peuvent en donner l’idée. Il leur manque la bénédiction d’En Bas. Elles ne sont plus activées, actionnées par cette force étrangère à l’homme que Dieu, quelquefois, déchaîne, pour un peu de temps, sur une nation, et qui pourrait s’appeler l’Enthousiasme de l’Ignominie.

Qu’on se rappelle cette hystérie, cette frénésie sans camisole qui dura huit jours ; cette folie furieuse d’illuminations, de drapeaux, jusque dans les mansardes où s’accroupissait la famine ; ces pères et ces mères faisant agenouiller leurs enfants devant le buste plâtreux d’une salope en bonnet phrygien qu’on trouvait partout ; et l’odieuse tyrannie de cette racaille que ne menaçait aucune force répressive.

Dans les autres fêtes publiques, à la réception d’un empereur, par exemple, et lorsque les républicains les plus fiers s’écrasent aux roues du potentat, il est trop facile d’observer que chacun ment effrontément, et tant qu’il peut, aux autres et à lui-même.

Ici, on se trouva en présence de la plus effroyable candeur universelle. En glorifiant par des apothéoses jusqu’alors inouïes la plus malpropre des victoires, cette multitude fraîchement vaincue se persuada, en vérité, qu’elle accomplissait quelque chose de grand, et les rares protestations furent si aphones, si indistinctes, si submergées par le déluge, qu’il n’y eut, sans doute, que le grand Archange penché sur son glaive, Protecteur, quand même, de la parricide Enfant des Rois, qui les pût entendre !

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, pages 261-262

[ commémoration ] [ décadence ] [ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

normalisation

(Un texte pour nous rappeler où nous mène le socialisme infantilisant normatif.

Enfants, nous allions dans des voitures sans ceinture de sécurité, ni airbags !

Nos berceaux étaient peints avec des couleurs brillantes à base de plomb.

Pas de bouchons de sécurité sur les bouteilles de médicaments ni sur les tiroirs et les portes !

Quand nous partions à vélo nous n'avions ni casque ni protection pour les coudes et les genoux !

Nos parents ne portaient pas plainte contre la mairie parce qu'il avait un trou dans le goudron qui nous avait fait tomber !

On buvait de l'eau du robinet, du jardin ou là où on en trouvait jusqu'à ce qu'on n'ait plus soif !

On n'avait pas de bouteille minérale.

On mettait des heures à construire des voitures avec des caisses et des tuyaux qui ne respectaient pas mes normes AFNOR ou CEE

Après quelques chocs on avait appris à résoudre le problème !

On se laissait tomber contre un arbre ou par terre !

Le SAMU n'intervenait pas à chaque chute !

On sortait jouer à la seule condition de rentrer pour l'heure du repas.

On allait à l'école pour travailler et apprendre et non pour développer notre potentiel de créativité ou notre popularité !

Lorsqu'on ne travaillait pas, l'instituteur nous donnait des punitions ou des coups de règles sur les doigts !

Nos parents ne sont jamais aller porter plainte ni frapper l'instit', on savait qu'on l'avait mérité !

On n'avait pas de portable, on écrivait des lettres et des cartes postales !

On se coupait, on se cassait les os, on perdait des dents, mais il n'y avait jamais de plainte déposée pour ces accidents.

Personne n'était coupable sauf nous-mêmes !

On jouait aux gendarmes et aux voleurs, on jouait avec des pétards, on n'a jamais fait brûler des voitures !

On partageait un coca à 4 (quand on pouvait se l'acheter car c'était la bouteille en verre de 1 litre).

On buvait tous à la même bouteille et personne n'est mort de le faire !

On n'avait pas de Playstation, Mp3, Nintendo, 99 chaines de tv par le câble

Par contre on avait de vrais amis, on sortait, on prenait nos vélos ou on marchait jusqu'à chez nos copains.

On sonnait ou on entrait tout simplement et on allait jouer !

On jouait avec des bâtons, avec des balles de tennis, à cache-cache, aux football, au ballon prisonnier, à la poupée, aux petites voitures et non au SIM'S et SECOND LIFE.

Certains n'étaient pas de très bons élèves ils devaient simplement redoubler l'année quand ils ne réussissaient pas.

Personne n'allait chez les psychologues ou les pédopsychiatres !

On a fait l'expérience de la liberté, du succès et des échecs des responsabilités !

Bref on a appris à se débrouiller. Etes-vous aussi de cette génération ?

Auteur: Internet

Info:

[ réglementations ] [ déresponsabilisation ] [ vingtième siècle ]

 

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