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erreur

Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux autres personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église ; et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain. Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Évangile de Matthieu, 18, 15-18

[ apprentissage ] [ mécréants ] [ limites ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophe-sur-philosophe

Les défauts de Montaigne sont grands. Mots lascifs ; cela ne veut rien dire, malgré Mlle de Gournay. Crédule, gens sans yeux. Ignorant, quadrature du cercle, Monde plus grand. Ses sentiments sur l’homicide volontaire, sur la mort. Il inspire une nonchalance du salut, sans crainte et sans repentir. Son livre n’était pas fait pour porter à la piété, il n’y était pas obligé : mais on est toujours obligé de n’en point détourner. On peut excuser ses sentiments un peu libres et voluptueux en quelques rencontres de la vie ; mais on ne peut excuser ses sentiments tout païens sur la mort ; car il faut renoncer à toute piété, si on ne veut au moins mourir chrétiennement ; or, il ne pense qu’à mourir lâchement et mollement par tout son livre.

Auteur: Pascal Blaise

Info: Pensées, 63-680

[ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

piété

Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché avec la loi seront jugés par la loi. Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés. Quand les païens, qui n’ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n’ont point la loi, une loi pour eux-mêmes ; ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour. C’est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Épitre de Paul aux Romains, 2, 12-16

[ non-institutionnelle ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

colonialisme

On considère habituellement qu'il est impossible d'apporter aux Indiens les bienfaits de notre civilisation... Voici un excellent exemple qui nous permettra d'envisager cette affirmation avec un certain scepticisme. Une tribu indienne renonce aux croyances païennes de ses ancêtres, adopte la religion chrétienne, imprime des livres dans sa langue, se soumet à l'autorité de ses aînés, construit des maisons et des lieux de culte, développe une agriculture qui répond à ses besoins et donne naissance à des gouvernants très sages, auxquels elle se soumet de son plein gré. Comment douter de son caractère civilisé? Eh bien, ces hommes sont privés de leur statut social et religieux, nullement en raison de leurs insuffisances, mais parce qu'une bande d'hommes plus forts qu'eux, et soi-disant civilisés, a décidé de s'emparer de leurs biens!

Auteur: Featherstonhaugh George W.

Info:

[ oppression ]

 

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mélopée

Placé en présence des faits, sans théories préconçues, avec le souci exclusif de recueillir et de coordonner des témoignages précis, l'historien est obligé de résumer sa doctrine dans la constatation suivante :

Le chant profane vient du chant religieux;

Le chant religieux vient du chant magique.

Je sais bien qu'entre religion et magie des anathèmes très nets semblent avoir creusé un abîme : " Vous ne laisserez point vivre ceux qui usent de sortilèges et d'enchantements, " lit-on dans la Bible. Mais si la Religion est une tout autre personne que la Magie, la première a cependant le même costume que la seconde. L'Eglise des premiers siècles n'a-t-elle pas parlé, même en Occident, la même langue que les Grecs de l'antiquité païenne? Les rites magiques, eux aussi, sont une langue.

Auteur: Combarieu Jules

Info: Études de Philologie Musicale III - La Musique et la Magie

[ source ] [ mélodie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

graphisme

Ce caractère péjoratif de la scie s'étend très au-delà de l'outil et de ceux qui s'en servent. Dans les systèmes de représentation, tout ce qui est dentelé, déchiqueté, découpé en dents de scie, connoté quelque chose de négatif. La ligne brisée est une mauvaise ligne, comparée à la ligne droite ou à linge courbe. L'héraldique et l'iconographie en usent largement pour souligner le caractère péjoratif, à un titre ou à un autre, d'un personnage : sur les vêtements comme dans les armoiries, un décor fait de lignes brisées, de structures dentelées, denchées, virées, chevronnées, a souvent une fonction dévalorisante. Celui qui le porte se situe hors de l'ordre social, moral ou religieux. Sont ainsi parfois dotés de tels vêtements ou de telles armoiries les chevaliers félons, les bourreaux, les prostituées, les fous, les hérétiques, les païens.

Auteur: Pastoureau Michel

Info: Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental, p. 103

[ historique ] [ instrument ] [ symbole ] [ égoïne ]

 

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origine

La thèse selon laquelle la philosophie est un bien qui "vient de Dieu" ne se rencontre pas seulement chez les penseurs chrétiens. On la trouve déjà au IIe siècle av. J.-C. chez des écrivains juifs d’Alexandrie, tel Aristobule, philosophe péripatéticien, "auteur d’une exposition allégorique du Pentateuque" où il prétend montrer – à l’aide de citations parfois inventées – que les philosophes grecs ont puisé une grande partie de leurs enseignements dans Moïse. [...] Cette thèse du "larcin des Grecs", dont Aristobule est bien l’un des premiers témoins, est présente également, mais sous une forme plus sérieuse et plus nuancée, chez Philon d’Alexandrie. [...] Il n’est pas jusqu’à certains philosophes païens qui n’hésitent pas à adopter la thèse judéo-alexandrine, tel Numénius, néo-platonicien du IIe siècle, qui déclare : "Qu’est-ce que Platon, sinon Moïse qui parle grec ?".

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, pages 64-65

[ source divine ] [ historique ] [ occident ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

animisme

Le monde nous submerge, tôt ou tard,

A prendre et dépenser, nous gaspillons nos forces ;

Pas grand-chose de la nature qui nous appartienne ;

Nous avons abandonné nos cœurs, sordide butin !

Cette mer qui montre son sein à la lune,

Les vents qui mugissent à toute heure,

Et qui maintenant se rassemblent, fleurs endormies,

Pour cela, pour tout, nous ne sommes pas en accord ;

Cela ne nous émeut pas. Oh Dieu !  Mieux vaut être

Païen, nourri d'une croyance révolue ;

Et pouvoir ainsi, de cette cette agréable posture,

Percevoir des choses qui  atténueront mes peines ;

Voir Protée surgir de la mer ;  

Ou entendre Triton l'ancien

Tonnant de sa conque en spirale.

Auteur: Wordsworth William

Info: The Major Works. Trad FLP

[ poème ] [ épique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

artiste

- Écoute, un poète riche, chez nous ? C'est une pure absurdité. À Budapest, quiconque aura un tant soit peu d'argent, on se le représentera toujours bête comme une courge. S'il a de l'argent, qu'a-t-il à faire de jugeote, de sentiment, d'imagination ? Telle est la sanction qu'on prend contre lui. Cette ville, elle est excessivement intelligente. Et par là même excessivement stupide. Elle refuse d'admettre que la nature est une païenne, qui dispense ses faveurs sur un monde échappant à tout calcul, et non pas par miséricorde. À Byron, qui était lord et plusieurs fois millionnaire, personne ici n'aurait reconnu la moindre bribe de talent. Ici, la dignité du génie est répartie en tant que dédommagement, en tant qu'aumône, à ceux qui ne possèdent rien d'autre, aux crève-la-faim, aux malades, aux persécutés, aux morts vivants ou aux morts véritables.

Auteur: Kosztolányi Dezsö

Info: Le Traducteur cleptomane : Et autres histoires

[ pauvreté ] [ beaux-arts ]

 

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spiritualité

Nous voyons la main du Grand Esprit dans presque tout : le soleil, la lune, les arbres, le vent et les montagnes; parfois nous l'approchons par leur intermédiaire. (...) Nous croyons en l'Etre Suprême, d'une foi bien plus forte que celle de bien des Blancs qui nous ont traité de païens... Les Indiens vivant près de la nature et du Maître de la - nature ne vivent pas d'ans l'obscurité. Saviez-vous que les arbres parlent ? Ils le font pourtant ! Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous écoutez. L'ennui avec les Blancs, c'est qu'ils n'écoutent pas ! Ils n'ont jamais écouté les Indiens, aussi je suppose qu'ils n'écouteront pas non plus les autres voix de la nature. Pourtant, les arbres m'ont beaucoup appris: tantôt sur le temps, tantôt sur les animaux, tantôt sur le Grand Esprit.

Auteur: Tatanga Mani Walking Buffalo

Info: sagesse amérindienne

[ nature ] [ colonialisme ]

 

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