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gageure

Ce que je n'admets pas c'est simplement que le philosophe connaisse un objet auquel il puisse légitimement attribuer le prédicat d'infinitude sans avoir auparavant montré que cet objet est, par un de ses aspects, une grandeur, ou, tout au moins, une pluralité infinie. Si je puis démontrer pour Dieu lui-même, considéré comme l'être ayant l'unité la plus parfaite, qu'il existe des points de vue sous lesquels nous apercevons en lui une pluralité infinie, et que c'est justement et seulement sous l'un de ces points de vue que nous lui attribuons l'infinitude, il sera alors à peine nécessaire de prouver que des considérations semblables se trouvent au principe de tous les autres cas où le concept d'infini est dans son bon droit.

Auteur: Bolzano Bernhard

Info: in "Les paradoxes de l'infini", éd. Seuil, p. 66 - Bolzano s'en prend à Hegel, qui prétend avoir accès à un infini (celui de Dieu) qui transcende celui des mathématiciens

[ saut métaphysique ] [ qualité hypothétique ] [ Éternel ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

réel élargi

D'où viennent l'espace, la masse et la charge ? La physique dit que nous ne le savons pas - ce qui n'est pas très utile - alors que ces concepts ne sont que des dérivés des premiers principes de la réalité. Nos particules ne sont pas vraiment des particules, mais des distributions de probabilités qui se matérialisent lorsqu'on les mesure. Et bien sûr, la vitesse de la lumière doit être une constante, elle ne peut être autre chose, car elle est la vitesse la plus rapide à laquelle on peut se déplacer d'un point à un autre dans cet espace d'information. Ces paradoxes deviennent accessibles à une logique déductive dès qu'on a la bonne perspective sur la nature de la réalité. Cette dernière se fonde sur l'information, pas sur la matière.

Auteur: Campbell Thomas W.

Info: My Big TOE - Awakening, Discovey, Inner Workings : The Complete Trilogy Unifying Philosophy, Physics, and Metaphysics

[ monde projeté ] [ niveau vibratoire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

Etant donné qu'un chat retombe toujours sur ses pattes, qu'une tartine beurrée s'écrase systématiquement sur le côté beurré, que se passerait-il si on laissait tomber un chat sur le dos duquel on aurait préalablement fixé une tartine beurrée ? Certains spécialistes pensent que le chat lévitera pour éviter de prendre parti; d'autres parient que le souple quadrupède finira par imposer la loi de sa chute ; d'autre encore clament que la tartine ne saurait enfreindre la loi de l'emmerdement maximum qui lui colle à la peau ; enfin il y a ceux qui expliquent que le comportement du chat et celui de la tartine sont si fondamentalement contradictoires que, associés l'un à l'autre, ils engendrent un certain nombre de paradoxes.Et pour peu qu'il s'en mêle, leur résolution, toujours hasardeuse devient vite un aléa chaud d'experts bourrés (anagramme)

Auteur: Klein Étienne

Info: Anagrammes renversantes ou Le sens caché du monde. Les paradoxes du chat beurré

[ loi de Murphy ] [ alphabet ] [ particules linguistiques ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

écriture

J'écrivais le soir, et le matin j'allais au bureau. Ce que j'avais écrit la veille, je le rayais le lendemain, et ainsi de suite chaque jour. Certaines parties, je les ai réécrites plus de dix fois. Parfois je rayais tout ce que je venais d'écrire et recommençais depuis le début. Les phrases avançaient lentement comme si j'apprenais à ramper. L'écriture m'a permis de concevoir cette lutte acharnée entre le désir de montrer ce qui est en moi et le souci de le dissimuler. Mes mots se heurtaient, entraient en collision, en conflit. D'où ces phrases de sang, tout en paradoxes. Réécrire ce qui a été déjà écrit est un travail éreintant. Je souffrais de la fatigue, de manque de sommeil, de la faim, non sans cesser, en proie à une ardeur sadique, de me battre contre les phrases. J'avais l'impression d'être possédé.

Auteur: Seung-U Lee

Info: Le vieux journal

[ difficulté ] [ combat ]

 

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rationalisation

On peut dire, jusqu’à un certain point, que toute morale qui s’est exprimée jusqu’à présent dans la tradition philosophique a en somme pris pour base ce que l’on pourrait appeler la tradition hédoniste. Celle-ci consiste à établir une sorte d’équivalence entre ces deux termes, le plaisir et l’objet – au sens où l’objet est l’objet naturel de la libido, au sens où il est un bienfait. Il s’agit en fin de compte d’admettre le plaisir an rang des biens cherchés par le sujet, au rang du souverain bien, voire même de s’y refuser, mais avec le même critère.

Quand on est engagé dans le dialogue de l’École, la tradition hédoniste de la morale cesse de surprendre, on ne s’aperçoit plus de ses paradoxes. Pourtant, en fin de compte, quoi de plus contraire à ce que nous appellerons l’expérience de la raison pratique que cette prétendue convergence du plaisir et du bien ?

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre VI : Le désir et son interprétation", éditions de La Martinière et Le Champ Freudien éditeur, 2013, page 15

[ philosophie ] [ jouissance ] [ fausse évidence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

réalité

Je me suis rendu compte que Gödel, Escher et Bach n'étaient que des ombres projetées dans différentes directions par une essence centrale. J'ai essayé de reconstruire cet objet central, et c'est ce livre. L'ouvrage exploite donc le concept d'analogie, mais aussi celui de paradoxe (et notamment les paradoxes de Zénon), de récursivité, d'infini, et de système formel. Ainsi, l'une des lectures du livre consiste en une analogie entre les systèmes formels et la manière dont se développe l'Univers (la question étant justement de savoir si l'Univers suit ou non des règles assimilables à celle d'un système formel). L'ouvrage questionne également le problème de la conscience, de la pensée humaine, et étudie la façon dont les particules élémentaires ont pu s'assembler pour former un être capable de s'intuitionner lui-même, mais aussi de s'extraire de la logique des systèmes formels (question qui est notamment étudiée par une comparaison entre l'homme et les machines douées d'intelligence artificielle).

Auteur: Hofstadter Douglas

Info: Gödel, Escher, Bach: an Eternal Golden Braid

[ apophatique ] [ facettes ] [ quête ] [ auto-description ] [ perspectivisme inversé ]

 

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langue française

L'anagramme de "chien" fait "niche". Et "Chine" aussi. Et c'est bien connu, les Chinois mangent des chiens.
Le plus long palindrome de la langue française est "ressasser"
"Squelette" est le seul mot masculin qui se finit en "ette"
L’anagramme de "guérison" est "soigneur" Et vice et versa. "Endolori" est l'anagramme de son antonyme "indolore"
"Où" est le seul mot contenant un "u" avec un accent grave, il a aussi une touche de clavier à lui tout seul.
Le mot "simple" ne rime avec aucun autre mot, tout comme "triomphe", "quatorze", "quinze", "pauvre", "meurtre", "monstre", "belge", "goinfre" ou "larve".
Paradoxes : "Délice", "amour" et "orgue" ont la particularité d'être de genre masculin et deviennent féminin à la forme plurielle
"Oiseaux" est, avec 7 lettres, le plus long mot dont on ne prononce aucune des lettres : [o], [i], [s], [e], [a], [u], [x]. "Oiseau" est aussi le plus petit mot de langue française contenant toutes les voyelles.

Auteur: Internet

Info:

[ curiosités ] [ exceptions ]

 

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manichéisme

Programmation et autres codages informatiques ont aidé à expandre et enrichir nos capacités de réflexion sémantique. Pensons entre autres à Ted Chiang ou Greg Egan, écrivains informaticiens, héritiers d'une structuration de la pensée qu'on dit initiée par Leibniz. 

Ce qui est intéressant ici c'est l'opposition entre les froides et complexes déductions cybernétiques - souvent statistiques - et l'éphémère et fondamentale instabilité des humain(s) qui en sont à la source. 

Quoi faire ? Comment aborder et traiter ce paradoxe rationalisme-émotion - comme émané d'une divine et duale matrice à la source de tout - et qu'on remarque particulièrement dans les guerres infomationnelles en ce début de troisième millénaire globalisé ? 

En esquisse de réponse on pourra aventurer que le langage humain, d'une grande pauvreté conceptuelle puisqu'encore et toujours enfermé dans notre logique du tiers exclus, ne peut, fondamentalement, qu'exprimer les constants paradoxes qu'il porte en lui. Comme si on répondait ainsi au paragraphe précédent.

"La réponse est simple Carl. C'est la différence entre sympathie et empathie." (T. Chiang - L'histoire de ta vie).


Auteur: Mg

Info: 18 mars 2022

[ hard science-fiction ] [ langage limitant ] [ littérature ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

définition

On dit le plus souvent : est infiniment grand ce qui est plus grand que toute grandeur assignable. Mais il faut tout d'abord déterminer plus exactement le sens de ce mot. (...)

Toutefois le mot assignable peut recevoir un troisième sens : il désigne ici quelque chose qui peut nous être donné, i.e. qui est susceptible de devenir objet de notre expérience. Or, je demande si nous ne donnons pas dans tous les cas, ou si nous ne devons pas nécessairement - sous peine de n'en faire pas usage profitable dans la science - donner aux mots fini et infini un sens tel qu'ils désignent une propriété intrinsèque des objets ainsi nommés finis ou infinis, mais en aucun cas le simple rapport de ces objets à notre pouvoir de connaître, ou même à notre sensibilité - que nous puissions ou non, du reste, avoir l'expérience de ces objets. Ainsi la question de savoir si quelque chose est fini ou infini ne dépend certainement pas de ce que l'objet en question ait une grandeur que nous ayons encore la faculté de percevoir (par exemple, d'embrasser du regard) ou non.

Auteur: Bolzano Bernhard

Info: in "Les paradoxes de l'infini", éd. Seuil

[ relativité ] [ mathématiques ] [ limites de la pensée ] [ horizon ] [ concepts monades ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

rapports humains

Pour ma part je préfère être carrément un grossier personnage plutôt qu'un plaignant. Les plus grossiers sont tout aussi bien les plus fins, bien souvent. Les plaignants sentent cela et ne pardonnent pas aux grossiers le solide emballage qui protège le trésor de leur délicatesse. Les raffinés recouvrent leurs grossièretés d'une couche de finesse. L'habit des grossiers se laisse moins facilement transpercer, il est mieux cousu, il tient plus longtemps, mais finalement cela revient au même, et il est peut-être permis de se dire qu'en fait de grossièreté et de finesse, éducation et milieu mis à part, nous nous ressemblons diablement. Mais il faut d'abord avoir fait pour cela l'expérience de la dispute, cela me semble être le point essentiel dans cette histoire de grossièreté et de finesse. Le brigand aimait bien les gens grossiers. Les finesses le poussaient aux grossièretés et à l'égard des grossiers il savait être charmant, conventionnel et à l'aise, et par conséquent très fin. Il avait le don de s'adapter et un certain besoin d'équilibre. Avait-il affaire à un délicat, il sentait aussitôt qu'il n'avait pas de surcroît à l'être lui-même, sans quoi ce serait vraiment trop pareil...

Auteur: Walser Robert

Info:

[ types psychologiques ] [ interactions ] [ paradoxes ] [ caractères ] [ adaptation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson