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monde

La Terre - ma soeur la Terre, aurait dit Saint François d'Assise - m'est apparue dès ma jeunesse comme infiniment belle: digne d'être parcourue, étudiée, expliquée et chantée, capable de nous consoler dans les pires douleurs et, quoique périssable elle-même, de nous parler d'Eternité.

Auteur: Termier Pierre

Info: A la gloire de la Terre

[ planète Terre ]

 

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naissance

Avant de la placer dans les bras de sa mère, elle lui a murmuré, comme pour tous les autres nouveaux-nés, bonjour, petit amphibien. Il fallait que quelqu'un salue l'étrangeté de cette âme, et la distance parcourue, des millions et des millions d'années, pour être ici.

Auteur: Anam Tahmima

Info: The Good Muslim

[ accueil ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

stress

Certes, tout le monde vous dit en s'imbibant de Paris, en s'habillant de deux mille ans d'histoire parcourue en quelques mois : oh là ! là ! là-bas, on court, on court tout le temps sans jamais dire comment ces Parisiens étranges s'y prennent pour courir sans s'essouffler.

Auteur: Dadié Bernard B.

Info: Un nègre à paris

[ mégapole ] [ cosmopolitisme ]

 

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personnage

La signora Cecilia était une femme assez semblable à un oiseau au corps minuscule et à l'énorme tête disproportionnée. Petite, mince, avec une grosse tête, pâle et nerveuse sous un maquillage plutôt poussé, ses yeux ronds agrandis par le bistre, elle paraissait perpétuellement parcourue par un courant électrique à haute tension qui communiquait à ses gestes et plus encore à ses paroles une agitation irrépressible, exacerbée, inconsidérée.

Auteur: Moravia Alberto

Info: L'automate, Incipit

[ femmes-par-homme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

réseau de sens

Le plus profond enchantement du collectionneur est d’enfermer la singularité dans un cercle magique où elle se fige tandis qu’elle est parcourue d’un ultime frisson – le frisson d’être une acquisition. Toute ce qui est souvenir, pensée, conscience devient socle, cadre, piédestal, clôture de sa propriété. Epoque, contrée, technique de fabrication, propriétaire de chez qui il provient – tout se rassemble pour le vrai collectionneur en une encyclopédie magique dont la totalité forme le destin de son objet.

Auteur: Benjamin Walter

Info: Dans "Je déballe ma bibliothèque" in Images de pensée, page 161

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ plaisir ] [ détails signifiants ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

imaginaire

A Aberlaas, notre aura s'étiolait. Les jeunes s'embarquaient avec enthousiasme dans les expéditions fréoles. Devenir traceur, devenir scribe ou aéromaître, faisait rêver moins d'enfants. C'est ce que prétendaient nos sources. Sûrement parce qu'on ne leur présentait plus notre destin comme auparavant. Comme un héroïsme quotidien. Une aventure pure. Ce qui comptait désormais semblait être le combien, pas le comment. Combien : la vitesse atteinte, la distance parcourue, les records de trajet. Et pas comment : le courage physique, la finesse de contre, l'invention d'une Trace.

Auteur: Damasio Alain

Info: La Horde du Contrevent

[ épopée ] [ gamins ] [ motivation ]

 

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purgatoire

(À propos de ceux au-delà de trente ans - les dauphins les plus âgés)

... ils sont allés vers Vulcain, du côté ouest, cette partie qui, avec le reste de l'île, est comme l'Enfer avec le Paradis :  la mer qui grouille de vapeurs bouillonnantes ; avec rochers et des falaises, que des pierres sulfureuses, d'un jaune cru et éblouissant, parois qui, comme de colossaux miroirs, renvoient le soleil alentour, vers le large et contre la noire et conique montagne ; et enfin le rivage, dangereux et infranchissable, rien moins qu'une mer parcourue de feux sulfureux et de vapeurs irrespirables.

Auteur: D'Arrigo Stefano

Info: Horcynus Orca, 2019, p. 158

[ maritime ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

Saint-Sylvestre

(...) Je déteste le nouvel-an. Je veux que chaque matin soit pour moi une année nouvelle. Chaque jour je veux faire les comptes avec moi-même, et me renouveler chaque jour. Aucun jour prévu pour le repos. Les pauses je les choisis moi-même, quand je me sens ivre de vie intense et que je veux faire un plongeon dans l'animalité pour en retirer une vigueur nouvelle. Pas de ronds-de-cuir spirituels. Chaque heure de ma vie je la voudrais neuve, fût-ce en la rattachant à celles déjà parcourues. Pas de jour de jubilation aux rimes obligées collectives, à partager avec des étrangers qui ne m'intéressent pas.

Auteur: Gramsci Antonio

Info: 1er janvier 1916 sur l'Avanti

[ dénigrement ] [ tradition ] [ fête ] [ ennui ]

 
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variables conjuguées

Lors d’un cours de physique, une équation m’avait particulièrement frappé parce qu’on la retrouve dans des domaines très divers. Elle décrit en effet aussi bien les variations de température que la distance parcourue par une voiture, la diminution de la longueur d’une bougie allumée et beaucoup d’autres choses encore. J’avais cherché à comprendre comment la même formule pouvait s’appliquer à tous ces phénomènes. L’explication tient en ces quelques mots : les mathématiques permettent d’extraire la structure logique commune à de nombreux faits différents. Je retrouvais effectivement ce que Galilée avait découvert quatre siècles auparavant et qui lui faisait dire que les mathématiques sont le langage de l’Univers.

Auteur: Reeves Hubert

Info: Je n'aurai pas le temps : Mémoires

[ calcul des prédicats ] [ logique du premier ordre ] [ classes naturelles ] [ méta-moteurs ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

émerveillement

Elle rayonnait d'impatience. ... Les grains de beauté à la base de son cou ; ... et la cambrure de sa clavicule. Ma main le long des sentiers de son corps, l'anneau que j'ai retiré de son petit doigt avec les dents. ...
Elle croyait que la vie naissait au centre de la Terre, que le courant circulait dans les deux sens, mais surtout elle puisait ses sources dans son enfance. Elle parlait souvent de cela avec son accent rêche de la campagne, du temps passé avec son grand-père, des routes qu'ils avaient parcourues ensemble, et des silences. Lorsqu'elle évoquait sa mémoire, elle baissait son fichu sur l'arête de son nez pour qu'il lui couvre le visage. Elle trouvait sa peau trop sombre, trop noire, trop tzigane pour s'estimer belle d'une façon ou d'une autre. ... et moi je passais ces journées comme si la Lune s'était posée sur la Terre.

Auteur: McCann Colum

Info: Zoli

[ amour ] [ attirance ] [ couple ]

 

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