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hiérarchie cognitive

Dans le contenu de la conscience, nous reconnaissons trois sortes d'éléments, le Premier, le Second et le Troisième. Une priméité est ce qui est, en soi, indépendamment de tout autre élément, qu'elle soit extérieure ou partielle. La priméité est qualité du sentiment ; la secondéité est réaction brute ; la tiercité, médiation.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: The Logic Notebook 1898-06-11 | MS [R] 339:108r

[ interprétation ] [ formulation ] [ logique formelle ] [ réel - interprétant - signifié ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ qualia ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

interrogation

Dans la triade sémiotique il y a déséquilibre dans la mesure où le pôle interprétant apparaît comme plus éphémère et vivant que le signe lui-même, alors que l'objet - ou le concept - est illimité dans ses potentialités. Donc le rapport au "Temps" sera toujours très différent pour chaque partie.
Question : laquelle des trois est possiblement la plus durable ?
Est-ce une question importante ?

Auteur: Mg

Info:

[ logique formelle ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

anima

Nous ne pouvons pas dire que c’est l’âme qui marche, voit ou entend, car c’est l’homme qui fait ceci grâce à l’âme […]. C’est le lutteur qui lutte par son aptitude à la lutte qu’il s’est acquise, ce n’est pas la lutte qui lutte […]. De même, ce n’est pas l’âme qui réalise par elle-même les opérations vitales, mais c’est l’être animé par l’âme.

Auteur: Aphrodise Alexandre d' Titus Aurelius Alexander

Info: De anima, 23, 8

[ partie formelle ] [ forme substantielle ] [ composé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

précision terminologique

Le métalangage naturel s'articule sur deux bases lexicales fondamentales dont les unités types respectives sont le mot codé (toute partie du discours, dont la terminologie linguistique) et le nom autonyme*, hors code, de n'importe quelle séquence langagière, qui est l'icone de son signifié, et n'a ni synonyme ni traduction. C'est cette seconde base qui caractérise d'abord le métalangage, car toute langue peut rapporter des paroles, même sans employer de terminologie linguistique, mais non l'inverse.

Auteur: Rey-Debove Josette

Info: Les Logiciens et le métalangage naturel, Histoire Épistémologique du Langage, t. 1 fasc. 1 1979, p. 17. *Qui se désigne lui-même comme signe dans le discours. Dans "être est un verbe", "être" est autonyme

[ logique formelle ] [ définition ] [ sémantique ]

 
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expression

On dirait que l'écriture a été et qu'elle est en principe un moyen parallèle à la parole de raconter les choses ou de les dire à distance et que progressivement l'écriture s'est littéralisée en se conformant à une image de plus en plus formelle de la langue.



La parole se réalise formellement en mots discrets, on assemble l'une après l'autre les parties d'un tout, alors que l'‘‘écriture’’ est d'abord conçue comme globalité, elle énonce synthétiquement tout un train d'idées, elle raconte une histoire entière. En ce sens l' ‘‘écriture’’ ressemblera beaucoup plus au ‘‘langage intérieur’’ qu'à la chaîne du discours.

Auteur: Benveniste Emile

Info:

[ parler ] [ écrire ] [ différences ] [ rapport ]

 

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postérité

La chose la plus étonnante dans les mathématiques est peut-être qu'elles soient si surprenantes. Les règles que nous établissons au départ semblent ordinaires et inévitables, mais il est impossible de prévoir leurs conséquences. Celles-ci n'ont été découvertes qu'au terme d'une longue étude qui s'est étalée sur un grand nombre de siècles. Une grande partie de nos connaissances est due à un nombre relativement restreint de grands mathématiciens tels que Newton, Euler, Gauss ou Riemann ; peu de carrières ont été plus satisfaisantes que la leur. Ils ont apporté à la pensée humaine une contribution encore plus durable que la grande littérature, puisqu'elle est indépendante de la langue. 

Auteur: Titchmarsh Edward Charles

Info: In  The Pentagon : A Mathematics Magazine for Students (automne 1951), 11, n° 1, 12.

[ durabilité ] [ savoir collectif ] [ logique formelle ] [ dualité ]

 

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verbe consensus

Ma méthode trichotomique fait référence à une conception de la grammaire comme une structure symbolique composée de trois éléments :

- La forme phonologique (le signifiant)

- Le sens sémantique (le signifié)

- La correspondance conventionnelle entre les deux

Je considère que la grammaire est symbolique, c'est-à-dire qu'elle consiste en des paires de forme et de sens. Chaque unité grammaticale, du morphème au syntagme, est une structure symbolique qui associe une forme et un sens de manière conventionnelle.

Cette approche trichotomique s'inscrit dans le cadre plus large de la linguistique cognitive dont les principaux aspects de sa grammaire sont :

- La grammaire fait partie intégrante de la cognition et n'est pas un module autonome

- Elle émerge de l'expérience linguistique par des processus cognitifs généraux

- La sémantique informe la syntaxe, il n'y a pas de distinction nette entre lexique et grammaire.

Ainsi, cette méthode trichotomique considère la grammaire comme des paires symboliques de forme et de sens. Elle est au cœur de mon approche cognitive du langage et s'oppose à la conception générative d'une syntaxe autonome et formelle au profit d'une grammaire encyclopédique et symbolique.

Auteur: Langacker Ronald W.

Info:

[ triade ] [ grammaire cognitive ] [ sémantique dynamique ] [ écrits codages humains ]

 

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écriture

Jusqu'à la fin du XIIe siècle, la littérature française est tout entière en vers et la prose littéraire n'existe pas. Les seuls textes en prose vernaculaire, dont le nombre n'est d'ailleurs pas considérable, ont un caractère utilitaire, qu'il soit juridique ou édifiant: ce sont des chartes, des traductions de l'Ecriture ou des sermons. Cette situation caractérise toutes les jeunes littératures: partout le vers apparaît avant la prose dans une autre langue. Ainsi la prose latine est apparue après la poésie, bien que les Romains aient connu la prose grecque - dont la naissance est elle-même postérieure de trois siècles à celle de la poésie grecque. De même, le Moyen Age connaît et pratique depuis toujours la prose latine, ce qui n'a pas empêché le retard habituel dans le développement de la prose française. Celle-ci revêt à ses débuts deux formes, celles du roman et celle de la chronique, rétablissant en partie, mais façon qui, du moins au début, reste toute formelle, la relation entre l'Histoire et les histoires qu'avait rompue la roman à la manière de Chrétien [de Troyes]. D'une façon générale, la revendication constante de la prose ne cessera d'être celle de la vérité.

Auteur: Zink Michel

Info: Introduction a la littérature française du moyen-age, pp. 83-84

[ évolution ] [ historique ]

 

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identité numérique

Les sept lois de l'identité
1. Contrôle et consentement de l'utilisateur : Les systèmes d'identité numérique ne doivent révéler des informations permettant d'identifier un utilisateur qu'avec son consentement.
2. Divulgation limitée pour usage limité : La solution qui divulgue le moins d'informations d'identification et qui limite le mieux son utilisation est la solution la plus stable et à long terme.
3. La loi du moins grand nombre de parties : Les systèmes d'identité numérique doivent limiter la divulgation d'informations d'identification aux parties ayant une place nécessaire et justifiable dans une relation d'identité donnée.
4. Identité dirigée : Un métasystème universel d'identité doit prendre en charge à la fois les identificateurs "omnidirectionnels" destinés aux entités publiques et les identificateurs "unidirectionnels" destinés aux entités privées, facilitant ainsi la découverte tout en empêchant la libération inutile des identificateurs de corrélations.
5. Pluralisme des opérateurs et des technologies : Un métasystème d'identité universel doit canaliser et permettre l'interfonctionnement de multiples technologies d'identité gérées par plusieurs fournisseurs d'identité.
6. Intégration humaine : Un métasystème identitaire unificateur doit définir l'utilisateur humain comme un composant intégré par des communications homme-machine protégées et non ambiguës.
7. Expérience cohérente dans tous les contextes : Un métasystème identitaire unificateur doit fournir une expérience simple et cohérente tout en permettant la séparation des contextes grâce à de multiples opérateurs et technologies.

Auteur: Cameron Kim

Info: Dans un post de 2005, avec ce commentaire : "Nous avons entrepris un projet visant à développer une compréhension formelle de la dynamique à l'origine du succès ou de l'échec des systèmes d'identité numérique dans divers contextes, exprimés sous la forme des lois de l'identité. Ensemble, ces lois définissent un métasystème identitaire unificateur qui peut offrir à l'Internet la couche d'identité dont il a si manifestement besoin. Elles permettent également aux personnes qui découvrent la discussion sur l'identité d'en comprendre les principaux enjeux. Cela leur permet de participer activement, plutôt que tout le monde doive recommencer la discussion à zéro.

[ sphère privée ]

 
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philosophie

A cette question – qu’est-ce que, ou qui est, cet ego qui vient de s’assurer de sa propre existence en tant qu’il pense ? – la réponse est : une chose qui pense, donc un esprit, un entendement ou une raison. […]

Il faut que cela soit tout à fait clair : si l’ego cogitans cartésien, comme esprit, a en soi de manière native (innée) les idées ou notions qui lui servent à appréhender tous les aspects de la réalité, soit sensible (les choses corporelles), soit purement intelligibles (Dieu, mais aussi lui-même comme esprit), il n’est pas question qu’il constitue un "ego transcendantal" dont l’activité noétique donnerait forme à tout ce qui lui apparaît, depuis le donné sensible jusqu’aux pures idéalités. Du même fait, il n’a pas à se poser comme ontologiquement ou formellement extérieur à un monde qui lui devrait lui aussi sa forme entière : il est, en tant qu’esprit, une partie du monde (ou de "l’universalité de tous les êtres", rerum universitas, comme dit la Méditation IV). […]

Lorsque l’ego cogitans de la Méditation II se reconnaît lui-même comme "esprit, entendement ou raison", Descartes prend soin d’ajouter que ce sont là "des termes dont la signification [lui] était auparavant inconnue". Il entend par là souligner que c’est dans l’expérience que cet ego fait de lui-même, et non d’une autre manière, que cette signification est constituée.

Auteur: Kambouchner Denis

Info: La question Descartes, éditions Gallimard, 2023, page 113

[ cogito ] [ explication ] [ pratique ] [ processus ] [ immanent ]

 

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