Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 84
Temps de recherche: 0.0588s

anecdote

L'occupation de la Lorraine n'était pas de tout repos pour les troupes françaises, harcelées par les partisans de Charles IV. La capitale resta profondément hostile à l'occupant. Significative de l'attitude des Nancéiens est celle du célèbre graveur Jacques Callot, à qui Louis XIII demanda de graver une plaque commémorative de la prise de Nancy comme il l'avait déjà fait pour la prise de La Rochelle. Callot répondit qu'il ne lui était pas possible de satisfaire cette demande car il était lorrain. Louis XIII lui aurait alors dit : - Le duc de Lorraine est bien heureux d'avoir des sujets si fidèles et si affectueux.

Auteur: Bogdan Henry

Info: La Lorraine des Ducs, Perrin, p.167

[ fidélité ]

 

Commentaires: 0

théorie-pratique

Dans l’armée du Vieux, ceux qui pouvaient supporter le froid sont restés au campement, se blottissant les uns contre les autres sous la tente. Les autres, y compris moi, le Vieux et ses fils, on a passé l’hiver à essayer de nous tenir au chaud là où on pouvait. C’est une chose de dire que vous êtes abolitionniste, mais chevaucher pendant des semaines dans les plaines en plein hiver, sans provisions de nourriture, pour mettre à l’épreuve les principes d’un homme, c’est comme vouloir attraper des mouches avec du vinaigre. A la fin de l’hiver, quelques-uns des hommes du Vieux étaient devenus partisans de l’esclavage.

Auteur: McBride James

Info: L'oiseau du bon dieu

[ idéalisme ]

 

Commentaires: 0

personnages

Momo prend son air de prophète inspiré, se frotte les mains, lève les yeux au ciel et se penchant vers le cadavre il propose :

"Le mieux, pour l'instant, c'est de le cacher dans la chambre froide. Parmi les pièces de boeuf. Il y a un renfoncement où personne ne va jamais. Si vous en êtes d'accord..."

Max hausse les épaules, répète qu'il serait partisan d'avertir la police, mais il est bien placé pour savoir qu'on ne lutte pas contre la volonté de deux fous en action, comme Momo et Herman. Il les regarde. Ils lui font penser à une paire de superlatifs absolus.

Auteur: Bartelt Franz

Info: Le Grand Bercail

[ résumés ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

idéologie

Si nous le prenons dans le sens primitif, nous trouvons que le mot clérical désigne les partisans de l’ingérence du clergé dans la politique, ou, d’une manière générale, les hommes qui veulent subordonner l’Etat à l’Eglise. Tels sont, à proprement parler, les cléricaux, les vrais, les seuls qui méritent ce nom. Ceux-là, tout libéral est obligé de les combattre, et j’oserai dire qu’à notre époque, dans la France contemporaine, ces cléricaux sont, non pas, assurément, les plus grands ennemis de l’Eglise, mais les hommes, certainement, qui font le plus de mal à l’Eglise, parce que ce sont eux qui fournissent contre elle les armes les plus dangereuses pour elle.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: " Les doctrines de haine ", éditions Payot et Rivages, Paris, 2022, page 186

[ jugement ] [ définition ] [ objectif ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

divinité

... Je ne crois pas en Lui, et s'IL existe, je ne l'aime pas. Ces genres de dieux ne sont pas des dieux qui se font l'écho du comportement des mortels. Ce sont des dieux qui sont présentés comme des exemples de perfection à imiter. Pas des dieux du peuple. Ils sont éloignés et inaccessibles, ils exigent de leurs partisans une obéissance aveugle et irréfléchie. Ce sont des dictateurs. Nous, Aesir et Vanir, en revanche, sommes des miroirs. Les autres dieux règnent. Nous réfléchissons et magnifions. Nous sommes vous, mais plus encore. Nous partageons vos défauts et vos faiblesses. Nous sommes autant humains que divins, et je pense que c'est mieux ainsi.

Auteur: Lovegrove James

Info:

[ raisonnable ]

 

Commentaires: 0

art engagé

La culture et l’art, dans la bouche des intermittents ou de leurs partisans, ne continuent pas la culture ou l’art, mais prolongent bien plutôt, sous des oripeaux esthétiques jamais critiqués, l’histoire increvable et séculaire de la conscience immaculée de la gauche dont commence seulement à apparaître, de nos jours, qu’elle est la longue histoire d’une tartufferie. Sous la répétition de ces vocables, historiquement et réellement, il n’y a nulle perpétuation ; car jamais les artistes, à aucune époque avant la nôtre, ne se sont voulus les réparateurs du "lien social", les médecins traitants de la communauté souffrante, les sauveteurs, les infirmiers, les rebouteux, les aides-soignants, les libérateurs, les rédempteurs d’un monde en déroute.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, page 1554

[ militantisme ] [ dévoiement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

poème

Village bleu roux, marche douce.
La rosée est gelée, l'aubépine perdue.
Des chevaux passaient sur des sentes versées
Non loin des rivières dolentes.

Un poème naît, dur, compact, monumental,
Je sens une puissance, j'attrape un rythme
Prés, les collines chuchotent, brûlées d'hommes  forts,
Parle, parle-moi de tes femmes lointaines,

De cette fille rousse qui par la suite épousa un marin,
Aux yeux indicibles, aux cuisses blondes.
C'était à la saison folle des eaux printanières,
Parmi l'abeille précoce et les boutons d'or.

Nous nous étions rencontrés chez mon grand-père,
Le noyer clairsemait ses ombres, bleutait ses lumières.
Le vin dormait près de la rainette aux moiteurs lavande.
L'escarpolette volait au lent sillage maritime….

Auteur: Martin Yves

Info: Le partisan suivi de Le marcheur, Le partisan, Chant III, p.39-40

[ nature ]

 

Commentaires: 0

philosophe-sur-philosophe

Je n'aime pas Nietzsche parce qu'il aime la contemplation de la douleur, parce qu'il érige la vanité en devoir, parce que les hommes qu'il admire le plus sont des conquérants, dont la gloire repose sur l'habileté à faire mourir des hommes. Mais je pense que l'argument ultime contre sa philosophie, comme contre toute éthique déplaisante mais intérieurement cohérente, ne réside pas dans un appel aux faits, mais dans un appel aux émotions. Nietzsche méprise l'amour universel ; je le ressens comme la force motrice de tout ce que je désire en ce qui concerne le monde. Ses partisans ont eu leur heure de gloire, mais nous pouvons espérer qu'elle touche rapidement à sa fin.

Auteur: Russell Bertrand

Info: A History of Western Philosophy (1945), Book Three. La philosophie moderne, deuxième partie. De Rousseau à nos jours, Ch : XXV, Nietzsche, p. 767

[ dénigrement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

référendum

Quand il s’est agi en France ou en Hollande de voter pour ou contre la Constitution européenne, il a été très vite acquis et décrété que ceux qui ont voté non auraient sans doute voté oui si la Constitution s’était appelée traité ; et que ni les protestataires partisans du non, ni les acceptataires partisans du oui, ne rejetaient bien entendu l’idée européenne, et encore moins sa construction irrésistible, mais que les uns et les autres, plus europhiles les uns que les autres, n’avaient un léger différend qu’à propos de l’Europe en tant que fourrier de la mondialisation ou limitateur des excès de celle-ci ; et qu’ils auraient sûrement tous voté pour une autre Europe si on en avait trouvé une.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, page 1460

[ vote nul ] [ décision oligarchique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

rapports humains

Moi aussi j'avais des amis et des camarades sur les collines mais, en huit jours, ils n'ont rien fait. Peut-être qu'ils pensent à nous mais, tu sais, comme les gens bien portants pensent aux tuberculeux. D'ailleurs, je me souviens que moi aussi j'étais comme ça, quand j'étais libre et que j'entendais dire que la repubblica avait pris un partisan; j'y pensais un moment, puis la vie continuait et je ne faisais rien. C'est comme ça, on s'en fait pas tant que ça arrive aux autres. Mais cette fois, c'est à nous que c'est arrivé. Et sais-tu ce que je vais encore te dire? Je parie que les nôtres, en parlant de nous, disent que nous avons été des idiots de nous faire prendre.

Auteur: Fenoglio Beppe

Info: Les vingt-trois jours de la ville d'Albe, Un autre mur

[ oubli ] [ impitoyable ]

 

Commentaires: 0