Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 29
Temps de recherche: 0.0438s

ouverture

Une porte n’est pas quelque chose, je vous prie d’y réfléchir, de tout à fait réel. La prendre pour tel conduirait à d’étranges malentendus. Si vous observez une porte, et que vous en déduisez qu’elle produit des courants d’air, vous l’emportez sous votre bras dans le désert pour vous rafraîchir.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre II", "Le moi dans la théorie de Freud", page 412

[ passage ] [ littéralisme ] [ surréalisme ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

finitude

Le temps n’est pas une rivière dans laquelle je vais pêcher. J’y bois, mais ce faisant, j’en vois le fond sablonneux et réalise qu’elle n’est guère profonde. Son faible courant coule, mais l’éternité demeure. Je voudrais boire plus profondément, pêcher dans le ciel, dont le fond caillouteux est parsemé d’étoiles.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Dans "Histoire de moi-même", page 90

[ passage provisoire ] [ cosmos ] [ quête ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

illusion

Jamais les Plaisirs ne s'épuisent

Épuisés, c'est nous qui le sommes.

Jamais le Feu n'est brûlé

Brûlés, c'est nous qui le sommes.

Jamais ne disparaît le Temps

C’est nous qui disparaissons.

Jamais ne vieillit le Désir

C’est nous qui vieillissons.


Auteur: Bhartrihari

Info: La voie du détachement (Traduction Alain Porte)

[ destin ] [ passage ] [ divertissement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Plouin

credo

Le cerisier, sakura en japonais, symbolise l’impermanence, la fugace beauté de l’existence humaine. Car, comme la vie des hommes, la fleur de cerisier est aussi belle qu’éphémère. Les samouraïs en avaient fait leur emblème dans la période médiévale, exaltant la croyance selon laquelle leurs âmes se réincarneraient en fleurs de cerisier s’ils mouraient dans l’honneur au combat.

Auteur: Morvan Jean-David

Info: Contes cruels du Japon

[ japon ] [ fugaces passagers ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

organes

Et nos paupières se lèvent pour nous donner la vue
et faire naître le jour devant nous
comme notre bouche s'ouvre pour nous donner la voix
et faire naître notre cri au-dehors
ou comme le sexe de la femme s'est ouvert pour nous donner la vie
et nous faire naître sur la terre

Comme si tout naissait par des lèvres
qu'elles soient d'yeux, de bouche ou de sexe
et qu'elles étaient des blessures que le monde avait ouvertes en nous
pour nous plonger en lui
pour nous plonger en lui

Auteur: Parant Jean-Luc

Info: In "Dix Chants pour tourner en rond", éd. de la Différence, p. 23

[ passages ] [ poème ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

logiques éphémères

Ma thèse, paradoxalement, et un peu provocatrice, mais néanmoins authentique, est simplement celle-ci : la probabilité n'existe pas. 

L'abandon des croyances superstitieuses sur l'existence de Phlogiston, de l'Ether cosmique, de l'Espace et du Temps absolus... ou des fées et des sorcières, a été une étape essentielle sur la voie de la pensée scientifique. La probabilité, elle aussi, si elle est considérée comme une chose dotée d'une sorte d'existence objective, n'est pas moins une idée fausse et trompeuse, une tentative illusoire d'extérioriser ou de matérialiser nos véritables croyances probabilistes. 


Auteur: Finetti Bruno de

Info: Théorie des probabilités (1970)

[ rationalisme passager ] [ aucun point fixe ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

existence

C'est seulement lors des naissances et des morts que l'on sort du temps : la Terre stoppe sa rotation et les futilités pour lesquelles nous gaspillons nos journées tombent au sol comme des poussières colorées. Quand un enfant vient au monde ou qu'une personne meurt, le présent se fend en deux et vous laisse entrevoir un instant la faille de la vérité : monumentale, ardente et impassible. On ne se sent jamais aussi authentique que lorsqu'on frôle ces frontières biologiques : vous avez clairement conscience d'être en train de vivre quelque chose de très grand.

Auteur: Montero Rosa

Info: L'idée ridicule de ne plus jamais te revoir

[ entrée ] [ sortie ] [ passages ] [ incarnation ] [ naître ] [ mourir ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

ego

Tu ne cessera jamais de changer, mais ça ne signifie pas que tu doives dériver au gré du vent. Chaque jour, tu peux prendre la personne que tu as été, et les nouvelles choses dont tu as été témoin, et faire ton propre choix, honnête, sur qui tu dois devenir. "Quoi qu'il arrive, tu peux toujours rester fidèle à toi-même. Mais ne t'attends pas à finir avec la même boussole intérieure que n'importe quelle autre personnee. Sauf si elle a commencé à tes côtés, et qu'elle a grimpé à tes côtés à chaque étape du chemin.

Auteur: Egan Greg

Info: Schild's Ladder

[ passager ] [ singularité automatique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

transposition linguistique

Je parle de l'original de Monsieur Saint-John Perse, non de la traduction. Une oeuvre de ce genre est purement intraduisible. Baudelaire non plus n'a jamais été traduit, en dépit d'essais toujours répétés. En pareils cas la traduction ne saurait jouer d'autre rôle que celui d'un compte rendu très précis et consciencieux. Quoi qu'il en soit, il subsiste une certaine fascination dans l'ordonnance du contenu, autrement il serait inexplicable que les traductions de poèmes chinois puissent nous captiver et nous ravir, des traductions en anglais ou en allemand, qui ne sont même pas confectionnées d'après l'original mais d'après des transcriptions latines.

Auteur: Hofmannstahl Hugo von

Info: "En préface à l' "Anabase" de Saint-John Perse", in "Lettre de Lord Chandos, et autres textes", éd. Poésie-Gallimard, p. 211

[ poésie ] [ impossibilité ] [ passages ] [ limitation ] [ langues ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

rupture

J'ai rêvé un rêve - que je n'entends point -
Dans lequel j'étais Reine et fille ;
J'avais pour gardien un Ange bénin ;
Jamais ne fut trahie peine naïve !

Je pleurais, pleurais nuit et jour
Tandis qu'il essuyait mes pleurs,
Je pleurais, pleurais jour et nuit
En lui cachant le délice de mon coeur.

Déployant ses ailes, il s'en fut au loin ;
Le matin rougit de rose rougeur ;
Je séchai mes pleurs et j'armai mes peurs
De mille lances et boucliers.

Bientôt mon Ange s'en revint ;
J'étais armée, ce fut en vain ;
Mes jeunes ans s'étaient enfuis,
Ma tête avait des cheveux gris.

Auteur: Blake William

Info: In "Oeuvres I", éd. Aubier/Flammarion, p. 237 - trad. Pierre Leyris

[ onirique ] [ fable ] [ secret ] [ mésentente ] [ passage du temps ] [ poème ] [ vieillir ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama