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cancres

Le Mexique était autrefois, le pays des pastèques.

Auteur: Internet

Info: Perles d'élèves

[ géographie ]

 

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humour

Autrefois le Mexique était le pays des pastèques.

Auteur: Perles d'élèves

Info:

[ approximation ]

 

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fruits

Les pastèques à la chair aussi craquante et fraîche que de la neige, étaient de formidables boulets de canon botaniques, d’une taille et d’un poids suffisants pour détruire une ville ; les pêches, orange ou roses comme la lune des moissons, pendaient, énormes, dans les arbres, leur peau épaisse et veloutée gonflée par le jus sucré ; les figues vert et noir craquaient sous la pression de leur sève, et les cétoines dorées, nichées dans les fentes roses, s’enivraient de ces largesses sans fin.

Auteur: Durrell Gerald

Info: Trilogie de Corfou, tome 3 : Le jardin des dieux

[ méditérrannée ] [ marché ]

 

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affluence

La foule dégageait une énergie incroyable. On parle toujours de vibrations et d'énergie à propos des foules, mais, si vous n'en avez jamais fait l'expérience, vous pensez sûrement qu'il s'agit d'une figure de style. Or ça n'a rien d'une figure de style. Ce sont des sourires, contagieux, larges comme des pastèques sur tous les visages; des gens qui sautillent sur place, sur un rythme inaudible, en balançant les épaules; des mouvements chaloupés; des blagues, des rires; des voix étouffées, nerveuses, comme avant le déclenchement d'un feu d'artifice. Et, surtout, cette sensation irrésistible de faire partie d'un vaste ensemble. Ce qui est le cas.

Auteur: Doctorow Cory

Info: Little Brother

[ complicité ]

 

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été

Le soleil brille avec une puissance écrasante ; les papillons tricotent l'air en tâches de couleur jusqu'au milieu du mois d'août et alors les libellules les remplacent ; les oiseaux recherchent l'ombre et chantent avec force (sauf à l'heure de la sieste, où ils se taisent, anesthésiés par la chaleur) ; les chrysalides sont vides, abandonnées comme des costumes d'une autre saison ; les insectes usurpent n’importe quel territoire, faisant démonstration de la puissance de leur infanterie, de leur cavalerie et de leur aviation, pour que les choses soient claires ; la chair, fraîche et rouge, des pastèques dispute à la figue le titre de meilleur symbole de sensualité de cette saison ; le melon est un parfum raffiné qui fond dans la bouche pour apaiser notre soif ; le raisin en grappes est à partager, mais quand on est enfant on ne le sait pas ; la mer est un palais baroque – sous-marin, naturellement -, dont le toit en verrière atteint à la dimension de grande fresque picturale où les lumières varient au fil de la journée. Ses habitants sont parés de leurs plus beaux habits et de leurs cuirasses et se promènent sous l'eau comme des dames babyloniennes, des scribes assyriens et des prêtres égyptiens. Les requins bleus et les requins-taupes sont les barbares qui guettent la civilisation. Ou les détachements avancés aux frontières, qui les protègent. La mer est la splendeur et le retour à la maison, mais aussi l'immensité de la tragédie : personnelle (quand elle atrophie) et collective (quand elle est une saignée). Bref, la tragédie méditerranéenne, à laquelle, pourtant, elle survit toujours.

Auteur: Llop José Carlos

Info: Solstice

[ saison ] [ foisonnement ] [ estival ]

 

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cité imaginaire

Au-delà de six fleuves et trois chaînes de montagnes surgit Zora, ville que ne peut oublier celui qui l’a vue une fois. Mais ce n’est pas qu’elle laisse dans le souvenir comme d’autres villes mémorables une image hors du commun. Zora a la propriété de rester dans la mémoire endroit après endroit, dans la succession de ses rues, et des maisons le long des rues, et des portes et fenêtres des maisons, bien qu’elle n’y déploie aucune beauté ou rareté particulière. Son secret est dans la façon dont la vue court sur des figures qui se suivent comme dans une partition musicale, où l’on ne peut modifier ou déplacer aucune note. L’homme qui sait de mémoire comment Zora est faite, la nuit quand il ne peut dormir il imagine qu’il marche dans ses rues et il se rappelle l’ordre dans lequel se suivent l’horloge de cuivre, l’auvent rayé du barbier, la fontaine aux sept jets d’eau, la tour de verre de l’astronome, le kiosque du marchand de pastèques, la statue de l’ermite et du lion, le bain turc, le café du coin, la traverse qui conduit au port. Cette ville qui ne s’efface pas de l’esprit est comme une charpente ou un réticule dans les cases duquel chacun peut disposer ce qu’il veut se rappeler: noms d’hommes illustres, vertus, nombres, classifications végétales et minérales, dates de batailles, constellations, parties du discours. On pourra, entre chaque notion et chaque point de l’itinéraire, établir un lien d’affinité ou de contraste, qui serve à la mémoire de rappel instantané. Si bien que les hommes les plus savants du monde sont ceux qui savent Zora par cœur. Mais c’est inutilement que je me suis mis à voyager pour visiter la ville: contrainte de demeurer immobile et égale à elle-même pour qu’on s’en souvienne mieux, Zora languit, s’est défaite, a disparu. La Terre l’a oubliée.

Auteur: Calvino Italo

Info: Villes invisibles

[ arcanes ] [ aide-mémoire ] [ mnémotechnique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel