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prostituées

Les filles étaient sur pied de guerre, à douze devant chaque baraque.
Provocantes. Bruyantes. Agressives.
Les jupes au ras de la touffe. Les tee-shirts découpés au rasoir pour exhiber du sein et du nombril. Les visages passés au fond de teint blanc. Les paupières bleues. Les bouches rouges.
Des clowns de sexe.
Et partout, en groupe ou en solo, déjà ivres ou pas encore, excités ou fureteurs, des hommes.

Auteur: Poncet Thierry

Info: HAIG, Le Secret des Monts Rouges

[ appats ]

 

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timidité

Je cachais surtout mes yeux, sous mes larges paupières et mes longs cils, pour dissimuler l'intense besoin de vivre et l'élan qui composaient le fond de mon être, mais peut-être aussi pour fuir la lumière violente de mes rêves, comme ces oiseaux au vol long et puissant, dont les yeux munis de doubles paupières leur évitent, dans l'ardeur de leurs voyages, d'être aveuglés par le soleil et le vent.

Auteur: Deledda Grazia

Info: Le pays sous le vent

[ pensée-de-femme ] [ prudence ]

 

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s'endormir

Elle avait toujours vécu le meilleur de sa vie dans les rêves. Elle ne connaissait pas de plus grand plaisir que ce moment de passage dans l'autre monde, lorsque ses membres devenaient chauds et lourds et que l'obscurité étincelante derrière ses paupières s'ordonnait et que des portes s'ouvraient ; lorsque la pensée consciente se voyait pousser des ailes et des serres de hibou et devenait autre chose que consciente.

Auteur: Crowley John

Info: Little, Big

[ bascule ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

crépuscule

...Au moment où cette traînée de feu rouge, qui entrait par ce sabord de navire, s'éteignit, où le soleil équatorial disparut tout à fait dans les eaux dorées, on vit les yeux du petit-fils mourant se chavirer, se retourner vers le front comme pour disparaître dans la tête. Alors on abaissa dessus les paupières avec leurs longs cils, et Sylvestre redevint très beau et calme, comme un marbre couché...

Auteur: Loti Pierre

Info: Pêcheur d'Islande

[ mort ] [ enfant ] [ simultanéïté ]

 

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aube nordique

Doucement, doucement, le jour d'hiver ouvre son oeil nordique. A partir du moment où il soulève ses lourdes paupières pour la première fois jusqu'à ce qu'il les ait ouvertes complètement, ce ne sont pas seulement des heures qui s'écoulent, non, les âges se succèdent à travers les insondables étendues du matin, monde après monde, comme dans les visions d'un aveugle, réalité après réalité, puis elles n'existent plus – le jour se lève.

Auteur: Laxness Halldór Kiljan

Info: "Gens indépendants" ("Sjalfstaett folk"), 1934-1935, traduit par Régis Boyer pour la Librairie Arthème Fayard, 497 pages, 2004 – Deuxième partie : "Libre de dettes", chapitre XXIV : "MATIN D'HIVER", page 151

[ circadien progressif ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

prison

Comment appeler le long trajet qui le ramenait chez lui, les paupières closes et l'oreille percevant désormais autrement les bavardages ambiants, cet hymne aux convenances, ce chant qui célébrait le travail et la famille, ce consensus sur l'importance des enfants, des écoles, des chances qu'il fallait leur donner? Qui aurait pu ne pas être d'accord? C'était le fondement même de la civilisation .

Alors comment comprendre que tout cela le rendait désormais fou de rage?

Auteur: Thompson Ted

Info: Une étonnante retraite

[ ennui ] [ routine ]

 

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seppuku

Isao aspira profondément et ferma les yeux en se caressant doucement l’estomac de la main gauche. Saisissant le couteau de la droite, il en appuya la pointe contre son corps et la guida vers le bon endroit du bout des doigts de l’autre main. Puis, d’un coup puissant du bras, il se plongea le couteau dans l’estomac.

À l’instant où la lame tranchait dans les chairs, le disque éclatant du soleil qui montait explosa derrière ses paupières.  

Auteur: Mishima Yukio

Info: Chevaux échappés, 1969, trad. Tanguy Kenec’hdu, éditions Gallimard 1980, coll. Quarto, 2004

[ autodestruction ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gamberge

L'insomnie est une variante du syndrome de Tourette - le cerveau qui veille court, échantillonne le monde disparu, le touche de partout, refuse de se fixer, de se joindre à l'assoupissement collectif. Il est aussi une sorte de théoricien de la conspiration terroriste, trop imbu de sa propre importance paranoïaque - comme si le temps de cligner des paupières et somnoler un peu, le monde pouvait être envahi par quelque calamité intrusive, que ses méditations obsessionnelles empêchent en quelque sorte.

Auteur: Lethem Jonathan

Info: Motherless Brooklyn

[ nocturne ]

 

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émotion

Quelque chose trembla en lui qu'il ne connaissait pas, qu'il n'avait jamais ressenti et qui le débordait. Ça hérissait ses poils jusqu'à la racine de ses cheveux. Les larmes inondèrent ses yeux noirs en même temps qu'il s'avouait son admiration pour son gamin. C'était effrayant. [ ..] In extremis, il réussit il réussit à ravaler ses pleurs sous ses paupières et à les manger dans ses yeux. Ça le brûlait tellement qu'au moment où il les rouvrit, il crut avoir perdu la vue.

Auteur: Seigle Jean-Luc

Info: En vieillissant les hommes pleurent

[ hommes-par-hommes ]

 

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art du comédien

Une erreur assez répandue consiste à considérer les yeux comme la partie la plus expressive du visage... Or, les yeux ne bougent pas... Dans la majorité des cas, ils demeurent immobiles, de même nuance, de même éclat... On peut les ouvrir très grands ou les fermer à demi... jeux de paupières, de sourcils... C'est tout... la prunelle reste identique... Toute l'expression d'une physionomie est donnée par la bouche... La bouche est flexible, souple, mobile... On la forme et on la reforme sans cesse...

Auteur: Tourjansky Victore

Info: In "Cinémonde, n°136, 28 mai 1931 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 389

[ cinéma ] [ localisation de l'attention ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama