Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 7
Temps de recherche: 0.0366s

réseau de signification

Percevoir la constellation dans laquelle se trouve la chose signifie pour ainsi dire déchiffrer l’histoire que le singulier porte en lui en tant qu’advenu. […] La connaissance de l’objet dans sa constellation est celle du processus qu’il accumule en lui.

Auteur: Adorno Theodor Wiesengrund

Info: La dialectique négative

[ interdépendance ] [ pensée fragmentaire ] [ outil méthodologique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

réalité

Nos regards ne glissent-ils pas continuellement sur l'autre comme pendant la rencontre précipitée de la nuit, pour nous abandonner à nos seules suppositions, pensées fragmentaires et particularités imaginées ? N'est-il pas vrai que ce ne sont pas les hommes qui se rencontrent, mais seulement les ombres projetées par leur imagination ?

Auteur: Mercier Pascal

Info: Train de nuit pour Lisbonne, p115

[ question ]

 

Commentaires: 0

écriture

Pour traduire, il faut avoir un style propre, parce que sinon la traduction n'aura aucun rythme ou nuance, qui sont issus du processus artistique d'une pensée qui moule les phrases. Ces dernières ne peuvent pas être reconstituées par simple imitation fragmentaire. Le problème de la traduction est de re écrire la substance du texte de la manière la plus simple, avec son propre style, et de l'ajuster créativement à celle de l'auteur original.

Auteur: Goodman Paul

Info:

[ littérature ] [ interpréter ] [ transposer ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

holistique

Peu à peu, la pensée hindoue est arrivée à considérer que le premier effort à faire résidait dans l’ascension vers la délivrance, en donnant à nos facultés mentales leurs chances maximales de développement. Il fallait, pour accéder à une maîtrise parfaite de ses capacités psychiques, pour les connaître d’abord, puis les ordonner à volonté, unifier le contenu mental : tendre vers une forme de pensée non fragmentaire mais continue, modifier son esprit de façon qu’il ne donne pas une image diffractée de l’univers, comme le fait un miroir pulvérisé en milliers de miettes, mais uniforme, comme le fait un miroir entier. Bref, il fallait unir, nouer nos débris de pensée, lutter en premier lieu contre la pire des faiblesses humaines, la dispersion. Ainsi s’élaborèrent à travers les siècles, des méthodes plus ou moins ressemblantes entre elles, mais tendant toutes vers le même but : " joindre ". C’est le yoga.

Auteur: Ruchpaul Eva

Info: Dans "Précis de Hatha-Yoga, stade fondamental", page 11

[ discipline ] [ syntonie ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

spiritualité

Pour Asanga et Vasubandhu* (…) l’unique fondement de la réalité, n’est autre que la pure pensée ; la pure pensée dégagée, libérée des contradictions antagonistes, purifiée du dédoublement trompeur produit par la fausse connaissance, la pensée en tant qu’idée pure, c’est-à-dire sans objet pensé et sans sujet pensant, étrangère ou précédant l’individualité et le moi personnel, aussi bien d’ailleurs que le non-moi, bien que les incluant tous nativement en potentialité. En ce sens, la seule vérité qualifiant l’existence et la non-existence, située à la source originelle de l’être et du non-être, est la pure pensée indifférenciée, la pensée germe, la conscience inconsciente contenant tout, bien que vide de tout, qu’Asanga nommera âlaya-vijnâna, que l’on peut traduire par "conscience réceptacle", "conscience de tréfonds", "conscience héréditaire" ou encore "conscience germe".

C’est cette conscience de tréfonds qui est l’origine impersonnelle renfermant la totalité des expériences parcellaires et fragmentaires, ainsi que l’ensemble des phénomènes psychiques, identique à l’Ainsité (tathatâ), non différente de la Suprême Réalité.

Auteur: Vivenza Jean-Marc

Info: Tout est conscience : Une voie d'éveil bouddhiste, pp. 47-48. *qui étaient deux moines bouddhistes du Pakistan vers le 4e siècle

[ non-né ] [ inconditionné ] [ purusha ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

réflexion viciée

Je dis que ce système [de pensée] comporte un défaut - un "défaut systématique". Il ne s'agit pas d'un défaut ici ou là, mais d'un défaut qui se retrouve dans tout le système. Pouvez-vous imaginer cela ? Il est partout et nulle part. Vous pouvez dire "Je vois un problème ici, donc je vais apporter mes pensées à ce problème". Mais "ma" pensée fait partie du système. Elle a le même défaut que le défaut que j'essaie d'examiner, ou un défaut similaire.  Nous avons ce défaut systémique ; et vous pouvez voir que c'est ce qui s'est passé dans tous ces problèmes du monde - comme les problèmes que la fragmentation en nations a produits.  Nous disons : "Il y a un défaut.  Quelque chose a mal tourné. Mais pour y remédier, nous utilisons le même type de pensée fragmentaire qui a produit le problème, juste une version quelque peu différente ; par conséquent, cela ne va pas aider, et cela peut même aggraver les choses.

Auteur: Bohm David

Info: Thought as a System, seminar held in Ojai, California from November 31 to December 2, 1990

[ déficience incorporée ] [ entendement faussé ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

clé de lecture

L’œuvre d’Ibn Arabî offre un exemple particulièrement paradoxal de dialectique orientale et de pensée ésotérique, à savoir ce que nous pourrions appeler l’herméneutique inversante : c’est-à-dire qu’il lui arrive d’inverser le sens d’un verset koranique à contenu négatif, dans l’intention d’extraire de la sentence la signification la plus profonde possible. Ce paradoxe, que nous ne pouvons passer sous silence ici, nous oblige à quelques considérations préliminaires d’un caractère général.

L’exotérisme consiste à identifier les réalités transcendantes aux formes dogmatiques - et au besoin aux faits historiques - de telle Révélation, tandis que l’ésotérisme se réfère d’une manière plus ou moins directe à ces réalités mêmes. Mais du fait que le rapport d’un symbolisme à son contenu est celui d’une manifestation à son principe, il y a à la fois analogie et opposition entre les deux plans : l’ésotérisme étaie l’exotérisme parce qu’il en est la substance, mais il le contredit aussi à certains égards parce qu’il le dépasse ; en réalité, la contradiction est d’emblée du côté de l’exotérisme, de même que la création est à la fois conforme et opposée à Dieu. Cependant, de même que la Toute-Réalité n’abolit pas la logique des situations cosmiques, de même les prérogatives apparemment paradoxales de l’ésotérisme ne peuvent abolir les données de l’exotérisme sur le plan de celui-ci, sauf éventuellement d’une façon fragmentaire et dans des cas isolés.

De cet aspect d’opposition, ou de cette dimension contradictoire, Ibn Arabî paraît tirer la conclusion suivante : du moment que l’Absolu est Un et que cet Un est infini et parfait, la Vérité suprême ne peut être qu’une et positive, elle ne peut donc en sa substance comporter d’antinomies, telles le bien et le mal, le ciel et l’enfer ; le Koran ne comporte ces antinomies que secondairement et extrinsèquement mais non en sa substance incréée. Il y a donc pour chaque verset exprimant une opposition ou un mal, une interprétation qui les annule ; c’est-à-dire qu’il y a pour toute sentence négative une interprétation positive, se référant directement ou indirectement à l’Essence toujours vierge. Quand le Koran parle du feu infernal, Ibn Arabî - sans vouloir ni pouvoir rejeter ce sens immédiat - n’hésite pas à l’interpréter, sur le plan de la Vérité quintessentielle, comme le feu de l’Amour divin ; car l’ultime Vérité ne saurait englober que l’essentiel, à savoir la Beauté et l’Amour.

[…] Au demeurant, l’argumentation n’est pas toujours, chez le Shaykh el-akbar, au niveau de l’intention métaphysique : la pensée est parfois trop hâtive ou trop expéditive, l’âme est saisie par la perception de la Beauté une qui pénètre tout et qui absorbe tout. C’est cette perception - concrète et permanente — de la divine Beauté qui est chez Ibn Arabî la "foi", étant donné qu’en Islam la notion de foi s’étend de la simple ferveur jusqu’à la plus élevée des stations spirituelles, et qu'elle est attribuée pour cette raison aux anges et aux élus.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Logique et transcendance", éditions Sulliver, 2007, page 143-145

[ ellipsisme ] [ coran ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson