Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 581
Temps de recherche: 0.0413s

pensée-de-femme

Notre enfant aura quatre ans l'an prochain. Sous-alimentation, alcoolisme du père ou je ne sais quelle maladie : toujours est-il qu'il n'est guère plus grand qu'un bébé de deux ans. La faiblesse de ses jambes ne lui permet pas de marcher et ses lèvres ne s'ouvrent que pour un vague bredouillement. J'en viens à me demander si ce n'est pas un retardé mental. Un jour que je l'avais amené aux bains publics et que je le tenais nu dans mes bras, j'ai été tellement peinée de le voir si petit, si malingre, que je me suis laissée aller à pleurer devant tout le monde. Le pauvre a le ventre fragile et fait souvent de la fièvre mais mon mari n'en a cure et reste rarement au calme à la maison. Si je lui dis que l'enfant est fiévreux, il me répond d'un air évasif : "Mène-le donc au médecin." Et, sans plus, prend son macfarlane et va je ne sais où. C'est bien joli de dire : "Mène-le donc au médecin" ! Encore faut-il en avoir les moyens. Tout ce que je peux, c'est me coucher à ses côtés et lui caresser la tête en silence.

Auteur: Dazai Osamu

Info: La Femme de Villon

[ maman ] [ impuissante ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Quand nous parlions de la femme du boucher Lopez. Ses filles allaient à l’école avec moi. Elle l’a accusé de viol. Depuis longtemps, en plus de la frapper, il abusait d’elle sexuellement. J’avais douze ans et cette nouvelle m’avait profondément marquée. Comment pouvait-elle se faire violer par son mari ? Les violeurs étaient toujours des hommes inconnus qui attrapaient une femme et l’emmenaient dans un terrain vague, ou alors qui pénétraient chez elle en forçant la porte. Depuis notre plus jeune âge, on nous apprenait que nous ne devions pas parler à des inconnus et que nous devions faire attention au Satyre. Le Satyre était une entité aussi fantastique que, dans la petite enfance, le farfadet qu’on nomma la Salopa ou encore l’Ogre au Sac. C’était l’être qui pouvait te violer si tu étais toute seule à une heure indue ou si tu t’aventurais dans des coins déserts. Celui qui pouvait surgir soudain et te traîner de force sur un chantier. Personne ne nous avait dit qu’on pouvait se faire violer par son propre mari, par son père, par son frère, son cousin, son voisin, son grand-père, son instituteur. Par un homme en qui on avait confiance.

Auteur: Selva Almada

Info: Les jeunes mortes

[ sexualité ] [ inégalité ] [ pensée-de-femme ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

Je fantasmais depuis toujours sur l'idée de faire l'amour avec deux hommes. Un jour, j'en ai parlé à mon ami, comme ça, juste pour partager cette idée. Il m'a proposé de la réaliser. Je n'étais pas très chaude, j'ai réfléchi longtemps et j'ai fini par dire, plusieurs mois après : " pourquoi pas ? " Cela ne m'excitait pas spécialement, mais je pensais que ça pourrait être une expérience intéressante, vu que je fantasmais dessus depuis longtemps. Et je n'ai pas d'inhibitions du tout, donc, oui, pourquoi pas ? Et on l'a fait. Cela s'est moyennement bien passé, parce qu'on a dû trouver quelqu'un évidemment. Pas un proche ni un ami, un inconnu. Et je n'ai pas du tout accroché avec lui. Il me faisait un peu peur, me mettait mal à l'aise. Le problème, c'est que depuis ce jour-là, je n'ai plus envie de mon ami. Je me bloque complètement quand il s'approche de moi, je me rétracte. Je n'arrive pas à comprendre. Je crois que cette expérience m'a choquée dans le fond. Pourtant, j'étais épanouie sexuellement avec lui, et je l'aime. Il se mord les doigts de m'avoir proposé ça. Et on ne sait plus quoi faire pour s'en sortir.

Auteur: témoignage d'Eliane

Info: http://www.aufeminin.com

[ pensée-de-femme ] [ fantasmant ] [ traumatisée ]

 

Commentaires: 0

pensée-de-femme

Les femmes imaginent mal le soulagement, le défoulement qu'elles éprouveraient en contractant le goût de la... rigolade. Le mot déjà leur fait peur, il n'est pas "féminin". Les dîners d'anciens combattants, les parties de chasse, les sorties entre hommes n'ont souvent pas d'autre utilité. Mais les femmes se sentiraient coupables de se réunir simplement pour s'amuser, pour dire des bêtises, pour se retrouver. Elles emmèneraient leurs enfants, leur tricot, ou tout simplement leurs complexes ou leurs horaires et tout serait perdu.

Car un phénomène marque profondément l'existence des femmes : l'infiltration maligne des travaux domestiques dans tous les actes de leur vie. Une femme a toujours un paquet de linge sale à déposer en partant au cinéma, le pain à ne pas oublier en rentrant du travail et, si elle a un amant qui habite en face du Bon Marché, je la crois capable "d'en profiter" pour acheter à son mari le thé de Chine qu'il aime et qu'on ne trouve que là.

La pesanteur, parfois incompréhensible pour les hommes, des travaux féminins, c'est çà, c'est ce constant souci de faire ce qu'on attend de vous. Jeter son bonnet par dessus les moulins, peut-être... mais la liste des courses à faire, jamais !

Auteur: Groult Benoîte

Info: Ainsi soit-elle

[ culpabilisation ] [ chape domestique ] [ devoir ] [ responsabilité ] [ femmes-par-femme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femme

Un service de cancérologie est un champ de bataille, régi par une hiérarchie bien définie. Les patients, ce sont eux qui montent la garde. Les médecins entrent et sortent en coup de vent, comme des héros conquérants, mais ils doivent lire le dossier de votre enfant pour se rappeler où ils en étaient restés lors de leur précédente visite. Ce sont les infirmières qui occupent le rang de sergents aguerris - elles sont là quand votre petite grelotte sous l'effet d'une fièvre si forte qu'il faut la baigner dans de la glace ; ce sont elles qui vous apprennent comment drainer un cathéter veineux central, ou vous indiquent l'étage où il reste des bâtonnets glacés à voler, ou vous disent quels sont les teinturiers capables de nettoyer les taches de sang et de chimiothérapie sur les vêtements. Les infirmières montrent à votre fille comment faire des fleurs avec les mouchoirs en papier pour décorer le pied à perfusion et connaissent le nom de son morse en peluche. Les médecins établissent peut-être les plans d'attaque, mais ce sont les infirmières qui rendent le conflit supportable. Vous les connaissez comme elles vous connaissent, parce qu'elles viennent prendre les places des amies que vous aviez dans une vie antérieure, celle qui a précédé le diagnostic...

Auteur: Picoult Jodi

Info: Ma vie pour la tienne

[ enfant ] [ maladie ] [ hôpital ] [ complicité ]

 

Commentaires: 0

enfanter

Et regardons les choses en face les gars, personne n'est jamais honnête en ce qui concerne la naissance d'un enfant. Pas même votre mère. "C'est une douleur qu'on oublie une fois que le petit bébé est dans tes bras." Conneries. J'APPELLE ÇA DES CONNERIES. Tout ami, cousin ou inconnu fouineur qui te dit à l'épicerie que ce n'est pas si terrible est un menteur, un sac à merde. Ton vagin a à peu près la taille de la circonférence d'un pénis. Il doit s'étirer, s'ouvrir et se transformer en une grotte à chauve-souris géante pour que l'humain suceur de vie que t'as fait grandir pendant neuf mois puisse en sortir, hargneux et toutes griffes dehors. Quelle personne saine d'esprit ferait ça de son plein gré ?  Voilà qu'un jour, t'es en train de te promener et tu te dis : "Tu sais, je pense qu'il est temps que je transforme mon vagin en un Arby's Beef and Cheddar (sans le cheddar) et que je me mette en selle pour me dévouer au minimum dix-huit ans pour quelqu'un qui va me sucer tant l'âme que la volonté de vivre vraiment dans mon corps, bref décider de ne plus être que la  coquille de la personne que j'étais, sans pouvoir plus baiser même si je paie pour."

Auteur: Sivec Tara

Info: Seduction and Snacks

[ dénigrement ] [ pensée-de-femme ] [ accoucher ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

homme-machine

Quelqu'un qui voudrait utiliser voire s'approprier au mieux cette application devrait aussi consulter les rubriques "Titre possible pour ce logiciel"; et "citation s'appliquant à ce logiciel". Il sera ainsi possible de mieux percevoir les intentions et la forme d'esprit de ses concepteurs-compilateurs-auteurs. Et savoir aussi qu'il y a de très grandes rubriques génériques à deux termes comme : "rapports humains", "dernières paroles", "déclarations d'amour", etc. qui peuvent être abordés comme de véritables rayonnages de la base de données.

De mêmes que certaines interactions récurrentes ou "situations précisées", comme l'énorme rubrique "Femmes-Hommes", elle-même déclinée en sous-ensembles : hommes-par-femmes, femmes-par-hommes, femmes-par-femmes, hommes-par-hommes, masculin-féminin, épouses-maris, mâles-femelles, réparties-féminines, pensée-de-femme, pensée-d'homme, pensées-féministes, avantage-femme-sur-homme, avantage-homme-sur-femme, plan-drague-femme, plan-drague-mâle, râteau-pour-filles, pensées-misogynes...

Ainsi qu'un certain nombre d'autres intitulés à deux mots, plus précis, comme : chair-esprit (ou corps-esprit, nous sommes en train de faire de l'ordre là-dedans), action-réaction, contre-râteau, sado-maso, objet-sexuel, pensée-sans-sexe, femmes-entre-elles, dialogue-web, art-de-vivre, bien-être, fond-forme, gauche-droite (pour la politique), causes-effets, faux-raccords, beaux-arts, laisser-faire, théorie-pratique, métaphores-comparaisons-etc (quand une tournure d'écriture m'amuse), etc.

Tout ceci étant évidemment imbriqué, grâce à Elastic Search, dans - ou avec - d'immenses sous-rubriques, "noms tags" comme : humour, littérature, musique, justifications... grands ensembles qui permettraient de constituer en eux-mêmes des ouvrages entiers d'extraits sur ces sujets. Le mode d'emploi détaille plus précisément tout ceci.

Auteur: Mg

Info: 9 mars 2013

[ classification ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

Commentaires: 0

pensée-de-femme

Elle tenta de s'éloigner de lui. L'effort se brisa contre ses bras. Ses poings battaient ses épaules, contre son visage. Il bougea une de ses mains, prit ses deux poignets, les plaqua derrière elle, sous son bras, lui arrachant les omoplates. Elle tordit la tête en arrière. Elle sentit ses lèvres sur sa poitrine. Elle s'arracha... Elle se battait comme un animal. Mais sans faire aucun bruit. Elle n'appela pas à l'aide. Elle entendait les échos de ses coups dans le souffle de son haleine, et elle sut que c'était un halètement de plaisir... Elle ressentit de la haine et ses mains; ses mains qui se déplaçaient sur son corps, des mains qui cassent le granit. Elle a combattit dans une dernière convulsion. Puis la douleur soudaine jaillit, à travers son corps, jusqu'à sa gorge, et elle cria. Puis elle s'allongea immobile. C'était un acte qui pouvait être accompli dans la tendresse, comme un sceau d'amour, ou dans le mépris, comme un symbole d'humiliation et de conquête. Ce pouvait être l'acte d'un amant ou celui d'un soldat violant une femme ennemie. Il le faisait comme un acte de mépris. Pas d'amour, mais comme pour souiller. Ce qui la rendit immobile et soumise... l'acte d'un maître en train de prendre sans honte, dédaigneusement, possession d'elle, c'était le genre de capture qu'elle avait voulu...

Auteur: Ayn Rand

Info: The Fountainhead

[ dominée ] [ séduction ] [ femmes-hommes ]

 

Commentaires: 0

pensée-de-femme

J'ignore ce qu'il veut dire, jusqu'à ce que je sente quelque chose de chaud, humide et collant sur mes seins. Puis le doigt de Damien revient dans ma bouche et je lèche de nouveau le chocolat. Mais cette fois, il en fait autant. Sa bouche s'acharne sur mon sein enduit de chocolat. Il lèche, il suce, mon téton se raidit et mon aréole frissonne. Mon sexe se crispe aussi, brûlant et suppliant, cruellement stimulé par la cordelette avec laquelle Damien joue, tirant dessus au même rythme qu'il joue de ses lèvres sur mes seins. La cordelette glisse et frotte inlassablement, menaçant de me faire perdre la tête. Et tout aussi inlassablement, sa bouche m'agace et me taquine. Elle suce, tire et mordille délicatement, suffisamment pour que je la sente, assez pour que cette vive et suave sensation me parcoure de la tête aux pieds, jusqu'à la cordelette qui continue de me tourmenter si délicieusement.
Inlassablement, jusqu'à ce que les frissons qui me parcourent forment une vague qui me secoue tout entière.
Je me laisse emporter, ondulant des hanches pour glisser sur la cordelette tout en me concentrant sur la sensation de la bouche de Damien qui se referme sur mon sein. C'est une explosion brutale, et je pousse un cri avant de retomber, épuisée, quand l'orgasme décroît, me laissant hébétée et enivrée.

Auteur: Kenner Julie

Info: Possède-moi

[ sexe ] [ érotisme ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

Seiji se crispa une seconde et poussa un gémissement, puis il se renversa en avant et pesa de tout son poids sur Chisa. Il la retourna brusquement à plat ventre, saisit son bassin à deux mains, le releva et, sans lui laisser le temps de protester, entra en elle par-derrière. C'était la première fois qu'il la forçait. Chisa frotta son front sur les draps, haletante.
- Hein, imagine, reprit-elle. De l'autre côté du mur, Asako en train de subir la même chose de la part de mon mari. Hein, tu ne voudrais pas voir ? Je parie qu'en fait tu en meurs d'envie.
Ensuite, elle ne put plus prononcer un mot. Pénétrée par-derrière, labourée par-derrière, le sens des mots s'effrita et s'envola de son esprit. Elle allait se changer en bête.
Non.
Ce n'est plus possible. Je ne veux pas perdre cet homme. Jamais je ne pourrai le remplacer. Ce n'est pas de l'amour, encore moins de l'affection, juste, quelque chose de plus immoral, de plus pur, quelque chose...quelque chose que les miroirs ne pourront jamais réfléchir.
Secouée, elle ouvrit les yeux, faiblement et à grand-peine. Le mâle et la femelle reflétés sur les miroirs se reflétaient encore sur d'autres, et ceux-ci aussi, et cela continuait encore, loin, à l'infini.
C'était une véritable boîte à miroirs. Elle n'en voyait pas la sortie.

Auteur: Yuka Murayama

Info: Hanayoi, La chambre des kimonos

[ sexe ] [ baise ] [ pensée-de-femme ]

 

Commentaires: 0