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danger

L'idéologie n'est à craindre que lorsqu'elle s'appuie sur la haine.

Auteur: Perron Eddy du

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[ doctrine ]

 

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nostalgie

La plus belle part de notre vie remonte au plus lointain passé ; sur ce que nous étions destinés à accomplir et n'avons jamais réalisé.

Auteur: Perron Eddy du

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[ espérance ]

 

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spleen

Au bord tristement doux des eaux, je me retire,
et vois couler ensemble et les eaux, et mes jours;
je m'y vois sec et pâle, et si j'aime toujours
leurs rêveuse mollesse où ma peine se mire.

Auteur: Davy du Perron Jacques

Info:

[ poème ]

 

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lépidoptères

Quand je fus ivre, je m’assis sur une des marches du perron et contemplai deux énormes papillons noir et pourpre effectuer un ballet au-dessus du bassin aux poissons rouges. Ils ressemblaient à deux grosses cendres si légères qu’elles ne subissaient pas l’apesanteur et devenaient victimes de la moindre brise. J’aime bien les papillons, ils n’ont que quelques heures à vivre et, pourtant, ils prennent le temps de danser.


Auteur: Parent Denis

Info: Grand chasseur blanc, Chapitre 7 : Ceux qui ne s’aiment plus échangent des maux doux.

[ . ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

prémonition

En ce temps-là, je rêvai que j'entendais l'orgue dans l'église résonner tristement, comme aux enterrements. Et comme je cherchais la cause de cela, une tombe s'ouvrit rapidement et mon père apparut marchant dans son linceul. Il traversa l'église et revint bientôt avec un petit enfant dans les bras. [...] Dès le matin, je racontai ce rêve à ma mère bien-aimée. Peu après, mon petit frère Joseph tomba malade, il eut des attaques de nerfs et mourut en peu d'heures.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: En août 1848, le père de Nietzsche faisait une chute, sa tête heurtant les marches de pierre d'un perron. Il meurt un an plus tard, l'esprit égaré. Quelque temps plus tard, en janvier 1850, le frère de Nietzsche meurt à son tour.

[ songe ]

 

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rapports humains

Je ne me retournai qu'une seule fois. Juste pour apercevoir le perron de la maison, juste pour voir si l'un d'eux aurait aimé me dire adieu, ou à l’an prochain… Juste pour voir si comme toujours, mon départ n'avait permis qu'à déclencher les hostilités à mon encontre. Ça devait jaser, chacun leur tour, tout cela entrecoupé de fous rires, ou plutôt faux rires. Le dîner de faux-culs pouvait enfin vivre son heure la plus croustillante. Entre fabulation, fantasme, mensonge et médisance, j'étais certainement rhabillée pour l'année à suivre.

Auteur: Loly PK

Info: Rencontre à contre-sens: Et si c'était une évidence...

[ départ ] [ groupe ] [ cancans ]

 

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femmes-par-hommes

Sur le perron, une dame apparut, parée pour la visite, coiffée pour la visite, avec des phrases prêtes pour la visite. Ce n'était plus la fillette blonde et fade que j'avais vue à l'église quinze ans plus tôt, mais une grosse dame à falbalas et à frisons, une de ces dames sans âge, sans caractère, sans élégance, sans esprit, sans rien de ce qui constitue une femme. C'était une mère, enfin, une grosse mère banale, la pondeuse, la poulinière humaine, la machine de chair qui procrée sans autre préoccupation dans l'âme que ses enfants et son livre de cuisine.

Auteur: Maupassant Guy de

Info: Le Horla

[ littérature ] [ reproductrice ]

 

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automne

Le vent traîne sur le perron de ciment, avec le bruit de journaux qu'on froisse, de grosses feuilles d'aristoloches desséchées. Puis il se jette dans les rideaux bombés comme des voiles et tire de leurs plis la triste odeur des cigares éteints. Le lait fume sur la grosse nappe grise, près du pain gris et du beurre couleur d'orange. Une cuiller de plomb est fichée de biais dans un verre à côtes plein d'une gelée de fruits trouble comme un vin mort. Je reste seul dans cette salle avec le matin de novembre qui commence, comme lui sans force, inexplicablement heureux.

Auteur: Roud Gustave

Info: Air de la solitude

[ nature morte ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dialogue

Il lui raconta le coup des alligators; Angel qui, lui aussi, avait l'imagination fertile ajouta des détails, de la couleur. Assis côte à côte sur le perron, ils fabriquèrent donc un mythe, à eux deux. Et comme ce mythe n'était né ni de la peur du tonnerre, ni des rêves, ni de l'étonnement devant les blés qui meurent, la moisson finie, pour resurgir au printemps, ni de rien qui eût quelque caractère permanent - comme il répondait simplement à à une curiosité passagère, éclosant comme une tumescence impromptue, c'était un mythe branlant et transitoire, de même que les estrades des musiciens et les stands de saucisses au piments, au long de Mulberry Street.

Auteur: Pynchon Thomas

Info: V.

[ création ] [ légende temporaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

posthume

L’autre jour, je me suis mis à réfléchir à un monde débarrassé de ma présence. A l’évidence, il continuerait de tourner. Sans moi. Tout à fait irréel. J’ai pensé à la benne à ordures, elle passerait, mais ce ne serait plus moi qui descendrait les poubelles. Ou encore au journal qu’on jetterait sur le perron sans que je sois là pour ouvrir la porte et le récupérer. Insupportable. Qui pis est, à peine serais-je mort qu’on commencerait à faire grand cas de mes livres. Tous ceux qui me craignaient ou me haïssaient de mon vivant me couvriraient soudain de fleurs. On me citerait à tout propos. Clubs et associations réhabiliteraient ma mémoire. De quoi se retourner dans sa tombe.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau", trad. Gérard Guégan, pages 164-165

[ imagination ] [ jours inconnus ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson