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totalitarisme

J’ai vu, de mes yeux, le fascisme. Je sais aujourd’hui ce qu’il est. Et je songe qu’il nous faut faire, avant qu’il soit trop tard, notre examen de conscience. Depuis dix ans, nous n’avons pas prêté au phénomène une attention suffisante. César de Carnaval, blaguait Paul-Boncour. Non, le fascisme n’est pas une mascarade. Le fascisme est un système, une idéologie, une issue. Il ne résout certes rien, mais il dure. Il est la réponse de la bourgeoisie à la carence ouvrière, une tentative pour sortir du chaos, pour réaliser, sans trop compromettre les privilèges de la bourgeoisie, un nouvel aménagement de l’économie, un ersatz de socialisme.

Auteur: Guerin Daniel

Info: La peste brune

[ définition ] [ populisme ]

 

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pandémie

Et d’ailleurs, imaginons dans quel état de panique effroyable serait plongé l’homme moderne, si prompt à s’émouvoir au moindre faux pas de la science ou quand surgit la moindre épidémie – une vague grippe qui arrive des profondeurs de l’Asie et qui, en définitive, ne tue que des gens bien près de mourir de tout façon, parce qu’ils sont assez ou assez faibles pour cela -, eh bien, s’il surgissait une épidémie comme par exemple la peste noire du Moyen Âge, qui a fait 35 millions de victimes, à peu près le tiers de la population, je crois que nos contemporains n’y résisteraient pas… Ceux que la peste aurait épargnés mourraient quand même – de terreur ! 

Auteur: Thibon Gustave

Info: L’homme devant la nature, 1973, in Les hommes de l’éternel : Conférences au grand public (1940−1985), éditions Mame, Coll. Raisons d’Être, 2012

[ terreur médiatisée ] [ dictature sanitaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pester

C'est le mot qui l'interpelle, un mot qu'il n'a jamais entendu. Le bonheur.
Souvent, pour maudire le sort, la mère, devant une bête morte, une récolte gâtée par le mauvais temps ou trop de factures à la fois, s'écrie: Malheur ! Cela, il connaît. Une patte cassée, malheur. Une charogne tombée dans la réserve d'eau, malheur. Et malheur encore, les fils qui tardent à finir leur ouvrage ou le vent qui couche les clôtures, laissant échapper le bétail. Toute sa vie baigne dans ce mélange de résignation et de poing levé au ciel, s'étrangle de peur devant les éléments déchaînés, de rage face au monde qui n'est ni juste ni beau.

Auteur: Sandrine Collette

Info: Il reste la poussière

[ râler ] [ maudire ]

 

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finances

Un banquier discute d'une grosse dette de prêt avec son client, un producteur de pétrole.
- nous vous avions prêté un million pour que vous mettiez à nouveau en marche vos vieux puits et ceux-ci sont épuisés, dit le banquier.
- c'aurait pu être pire, répond le magnat.
- nous vous avons alors prêté un million pour de nouveaux forages qui n'ont rien amené...
- c'aurait pu être pire.
- alors, nous vous avons prêté un million pour ce nouvel équipement de forage. Cet équipement est maintenant cassé.
- ça aurait pu être pire.
- c'est à dire ? Pourquoi aurait-ce pu être pire ? Peste le banquier.
- c'aurait pu être mon argent. Répond le pétrolier.

Auteur: Pickens T. Boone

Info:

[ humour ] [ emprunt ] [ industrie ]

 

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écriture

Lorsque je commence un roman, je ne sais ni d'où je pars, ni où je vais, je ferme les yeux et je dicte, m'abandonnant à quelque chose dont je ne connais pas la nature. [...] Il faudrait quand même en finir un jour avec cette plaisanterie du roman " vrai " parce que vécu...les meilleures descriptions de la peste sont dans le Journal de la peste, de Defoe, qui n'avait jamais vu une épidémie de peste. Pour l'artiste, le réel ne sera jamais le vrai, ni la vie le vivant. [...]
Le réalisme n'est qu'une technique au service de l'invention. Les écrivains les plus réalistes sont seulement des contrebandiers de l'irréel. Le réalisme est une mise en scène cohérente du mythe.

Auteur: Gary Romain

Info: La nuit sera calme

[ aventure ]

 

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folie ordinaire

Pourquoi l'homme se bat-il au dehors ?
Parce qu'au dedans son anatomie
lui fait la guerre
et que voilà des siècles que la question n'a plus été posée aux hommes
de savoir pourquoi
au milieu de la peste, de la famine, de la guerre, de la syphilis, de l'épilepsie, du marché noir, de l'électro-choc et de l'insulinothérapie
l'homme, dis-je, n'a cessé de déraisonner

parce que les vrais malades mentaux ne sont pas dans les asiles mais au dehors parmi nous

principalement
M. Charlemagne
M. Napoléon
M. Charles Quint
etc.

Quant aux vivants
ce n'est pas moi
mais l'histoire qui prochainement
les nommera

n'est-ce pas M. Mussolini
(et vous êtes mort)
n'est-ce pas M. Churchill
que vous êtes toujours vivant
n'est-ce pas M. Dalaï-Lama
mais où êtes-vous présentement

Auteur: Artaud Antonin

Info: Textes du retour à Paris, 1946

[ pulsion de mort ] [ psychose collective ] [ accusation ] [ personnages historiques ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

contamination

M Leuret, le médecin des fous, est en train de devenir fou. La contagion de la folie a ceci de remarquable que ne se communiquant pas par le toucher comme la peste, la rage, la vérole, etc., ne se communiquant pas par l'air respirable comme le typhus, le choléra, la fièvre jaune etc., la maladie se communique évidemment par l'imagination. Troisième agent morbide, troisième véhicule à contagion auquel les médecins n'avaient pas pensé. Plus on ira, plus on reconnaîtra que les maladies peuvent naître, empirer, guérir par l'imagination. Beaucoup de remèdes, beaucoup de systèmes médicaux sont efficaces par cela seul que le malade y croit. En médecine comme en autre chose, la foi sauve. Ceci n'est qu'une vue jetée de côté sur une immense question ; j'y reviendrai.

Auteur: Hugo Victor

Info: Choses vues, Histoire, OEuvres complètes, Laffont, Bouquins 1987 16 décembre 1847 p.657

[ placebo ] [ inquiétude ] [ suggestion ]

 

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chanson médiévale

Refrain :
La bel' aronde, messagère de la gaye sézon,
Est venue, je l'ai vue,
Elle vole mouchelettes, elle vole moucherons,
La véla, je la voy, je recognoy le dos noir,
Je l'y vois le ventre blanc qui l'y tréluit au soleil,
La véla, je la voy,
Elle vole mouchelettes, elle vole moucherons.

Couplets :
Gentille aronde, tu viens.
Avec l'aimable printans,
Après l'été tu t'en vas,
Oncques hyver ne sentis.

Quand nous quittant tu dépars,
Aronde, mais où vas-tu ?
Là où revient le dous tans,
D'où les orages s'en vont.

Lors que tu voles amont,
Allez, véla le beau temps ;
É quand tu voles en bas,
Il pleuvra, cachez-vous.

L'air de la peste ne nuit,
Là où tu fais ta maison.
Aporte nous la santé,
Viens, niche dans ma maison.

Auteur: Baïf Jean Antoine de

Info: In "Le Printemps", cycle de chansons composées par Claude Le Jeune

[ météo ] [ invitation ] [ 2e personne du singulier ] [ oiseau ] [ joie ] [ vieux français ] [ nature ] [ musique pré-baroque ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

Europe nord et sud

Quel autre pays, où l'on puisse jouir d'une liberté si entière, où l'on puisse dormir avec moins d'inquiétude, où il y ait toujours des armées sur pied exprès pour nous garder, où les empoisonnements, les trahisons, les calomnies soient moins connus, et où il soit demeuré plus de reste de l'innocence de nos aïeux ? Je ne sais comment vous pouvez tant aimer l'air d'Italie, avec lequel on respire si souvent la peste, et où toujours la chaleur du jour est insupportable, la fraîcheur du soir malsaine, et où l'obscurité de la nuit couvre des larcins et des meurtres. Que si vous craignez les hivers du Septentrion, dites-moi quelles ombres, quel éventail, quelles fontaines vous pourraient si bien préserver à Rome des incommodités de la chaleur, comme un poële et un grand feu ici d'avoir froid ?

Auteur: Descartes René

Info: "Descartes à Balzac, Amsterdam, 5 mai 1631" in "Oeuvres", éd. Librairie Félix Alcan, p. 190-191

[ confort ] [ ethos ] [ choix d'une résidence ] [ dénigrement ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

extraterrestres

Les ethnies extérieures évitaient comme la peste de venir observer la race humaine de trop près. En effet cette dernière avait mis en orbite des dizaines de milliers d'objets qui tournaient de manière aveugle à des vitesses dangereuses autour de leur planète bleue. En vous mettant simplement à 300 kilomètres d'altitude pour déguster le spectacle de cette belle planète, vous risquiez, si vous étiez distrait, de vous faire percuter par un de leur objets en métal, de nano grosseur ou de taille plus conséquente - qui vous arrivait dessus à la vitesse de 11 kilomètres par seconde ! Les aventureux primates de ce système planétaire solaire envoyaient leurs satellites hors de l'atmosphère comme on lance des boules dans une roulette de casino. Et ici la boule pouvait rester en orbite des dizaines d'années. Drôles de lascars.

Auteur: Mg

Info: 4 mai 2009

[ science-fiction ]

 

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