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être humain

Agent Smith : Je souhaiterais vous faire part d'une révélation surprenante. J'ai longtemps observé les humains. Et ce qui m'est apparu, quand j'ai tenté de qualifier votre espèce, c'est que, vous n'étiez pas réellement des mammifères. Tous les mammifères sur cette planète, ont contribué au développement naturel d'un équilibre avec le reste de leur environnement. Mais vous, les humains, vous êtes différents. Vous vous installez quelque part, et vous vous multipliez. Vous vous multipliez jusqu'à ce que toutes vos ressources naturelles soient épuisées. Et votre seul espoir de réussir à survivre, c'est de vous déplacer jusqu'à un autre endroit. Il y a d'autres organismes sur cette planète qui ont adopté cette méthode. Vous savez lesquels ? Les virus. Les humains sont une maladie contagieuse, le cancer de cette planète. Vous êtes la peste, et nous, nous sommes l'antidote.

Auteur: Wachowski Andy

Info: film Matrix

[ maladie ] [ virus ]

 

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pandémie

- Le monde tout entier fourmillait d'hommes. Le grand recensement de l'an 2010 avait donné huit milliards pour la population de l'univers. Huit milliards ou huit coquilles de crabes... Ce temps ne ressemblait guère à celui où nous vivons. L'humanité était étonnamment experte à se procurer de la nourriture. Et plus elle avait à manger, plus elle croissait en nombre. Si bien que huit milliards d'hommes vivaient sur la terre quand la Mort Ecarlate commença ses ravages. J'étais, à ce moment, un jeune homme. J'avais vingt-sept ans. J'habitais Berkeley, qui est sur la baie de San Francisco, du côté qui fait face à la ville. Tu te souviens, Edwin, de ces grandes maisons de pierre que nous avons rencontrées un jour, dans cette direction... Par là.... Voilà où j'habitais, dans une de ces maisons de pierre. J'étais professeur de littérature anglaise.

Auteur: London Jack

Info: La peste écarlate, pp 27-28, Librio, 2018. The Scarlet Plague 1912

[ science-fiction ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

us et coutumes

Mr. Perizonius ne s'en tient pas aux seules observations genealogiques. Il nous apprend parmi plusieurs autres choses qu'autrefois à Rome on fichoit tous les ans certains cloux dans les murailles des Temples, afin de se souvenir du nombre des années : & ce qu'il y a de plaisant, c'est qu'ils se figuroient que cette vaine ceremonie estoit propre à faire aussi cesser la peste ; si bien qu'aprés même que l'usage des lettres l'eust fait abandonner, on ne laissoit pas dans ces rencontres de créer souvent un Dictateur à ficher le clou. Il remarque encore qu'il s'est passé plusieurs siécles où l'on ne conservoit le souvenir des belles choses que par le moyen des chansons ; Que les Grecs, les Espagnols & les Gaulois n'avoient point alors d'autre ressource ; Que les Allemans n'en ont point eu d'autre avant Charlemagne au rapport de Brunnerus.

Auteur: Anonyme

Info: In "Journal des Sçavans", lundi 16 Aoust MDCLXXXV, p. 393 - après un tour sur internet, le "dictateur à ficher les clous" existait bien, si on en croit Tite-Live !

[ coutumes ] [ tradition orale ] [ mémoire commune ] [ superstition ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

barbarie

Le problème, ce n'est pas non plus que ça soit une religieuse. Aprés tout, religieuse, c'est un boulot comme un autre. Comme le mien, dans un autre style. Et puis je n'ai aucune sympathie pour quelque religion que ce soit. Si Dieu existe, il ne nous fait pas de cadeaux. S'il n'existe pas, alors c'est la plus mauvaise idée de tous les temps. Si on faisait le compte de tous ceux qui sont morts à cause de lui, il arriverait loin devant la peste, le choléra, la variole, la syphilis et le sida réunis. D'ailleurs, ceux qui tuent en son nom n'hésitent en général pas à massacrer les enfant innocents... ...les arabes jetaient les bébés chrétiens sous les sabots des chevaux pendant les croisades. Les chrétiens brûlaient les enfants Aztèques. Les allemands gazaient les enfants juifs par millions. Aujourd'hui, au Darfour, le Janjaweeds tuent les enfants à la machette.

Auteur: Matz Alexis Nolent

Info: Le Tueur, Tome 6 : Modus Vivendi

[ . ]

 

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finance

Impôt, la psychologie de la fraction : Ce qui devrait importer à l'individu, semble-t-il, c'est son revenu net, disponible. Mais ce n'est pas ainsi que se forme le jugement ; il s'assied sur ce qui est pris et non sur ce qui reste. Il est plus pénible de "rendre" 1 000 francs que de ne pas les gagner. A la première génération, disons vers 1900, Pierre gagne 10 et rend 1 ; il lui reste 9 : plus tard, vers 1935, son fils Paul gagne 14 et rend 2 ; comme il lui reste 12, il pourrait être plus satisfait que son père, mais il peste contre ce prélèvement. En 1971, Louis, fils de Paul, gagne 25 et rend 9 ; loin de se flatter des 16 dont il dispose et dont n'aurait pas osé rêver son grand-père, il peste contre les 9. Encore une génération et ce sera l'émeute permanente.

Auteur: Sauvy Alfred

Info: Mythologie de notre temps, Petite Bibliothèque Payot, 191 1971 <p.113>

[ finalité ]

 

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épidémie

Bientôt éclata un effroyable fléau, un mal abominable qui dévastait tout. Il emportait chaque jour d'innombrables victimes, et attaquait brusquement chacun dans son logis. L'une après l'autre, à la suite, il envahissait les maisons du vulgaire tremblant. Alors, pris d'horreur, tous de s'enfuir, d'éviter la contagion, de jeter indignement à la voirie leurs parents : comme si, avec le moribond atteint de la peste, on pouvait aussi mettre à la porte la mort elle-même. Et par toute la ville, dans les rues, gisaient, non plus des corps, mais des cadavres innombrables de malheureux, qui imploraient la pitié des passants en contemplant mutuellement leur infortune. Personne ne se retournait, si ce n'est pour s'enrichir par la cruauté. Personne ne s'empressait, a la pensée qu'un malheur semblable le menaçait. Personne ne faisait pour autrui ce qu'il eût voulu qu'on fît pour lui. C'en est au point que l'on croit la fin du monde arrivée.

Auteur: Saint Ponce

Info: biographie de Saint Cyprien, l'hypothèse privilégiée aujourd'hui étant celle d'une épidémie de variole à Carthage

[ historique ] [ maladie ] [ panique ]

 

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confort

Pauvre vieille Terre ! Toute l'ancienne misère n'existe plus, presque toute la souffrance non plus. Et pourtant cela ne va pas. La maladie et la famine sont vaincues. La vie est sur le point de devenir éternelle. La guerre ne se rencontre plus que dans les livres d'histoire, un phénomène anthropologique lointain, une étrange pratique obsolète de nos ancêtres, comme le cannibalisme ou la saignée. Et pourtant, cela ne va pas ! Je passe en revue tout ce que je sais de l'histoire humaine - et j'en sais beaucoup, vraiment, les pestes, les massacres, tous les épisodes de torture pratiquée par pur amusement, les grandes et médiocres bassesses, le catalogue complet des péchés que Sophocle, Shakespeare et Strindberg comprenaient si bien - et je me demande pourquoi nous ne nous réjouissons pas plus de ce que nous avons atteint. Je dois en conclure que nous sommes une race entreprenante, jamais satisfaite de rien, même du plus merveilleux état de satisfaction.

Auteur: Silverberg Robert

Info: Starborne

[ souffrance ] [ insatisfaction ]

 

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occident

C'est d'abord au port de Séville que débarque l'essentiel des produits d'Amérique. L'espagnol Nicolas Monardès, à la fois négociant et médecin, en dresse la liste en 1565 dans un traité qui connaît immédiatement un vif succès. Il fait ainsi découvrir à l'Europe l'ananas, le maïs, la cacahuète, la tomate d'abord nommée pomme d'or, car elle est jaune, puis le chocolat qui fera fureur à partir de 1600 et le tabac, d'abord considéré comme un médicament y compris contre les migraines, l'asthme et les épidémies de peste ! Les épices d'Extrême-Orient (150 000 tonnes débarquées à Lisbonne au cours du XVIe siècle) sont, elles aussi, pourvues de vertus curatives : le clou de girofle soulage la douleur, le gingembre stimule le sang et la digestion. Quant au sucre qui arrive des Antilles dès 1570, il est en fait originaire d'Inde, et cultivé en Espagne depuis 1400. Lors de son deuxième voyage vers l'Amérique en 1493, Christophe Colomb emporte quelques plants de canne à sucre et l'implante avec succès sur les îles.

Auteur: Coppin Brigitte

Info: Les produits du nouveau monde

[ historique ] [ nourriture ] [ nord-sud ]

 

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sociologie

L'épidémie de peste déclencha également dans la ville d'autres désordres plus graves. Chacun se livra à la poursuite du plaisir avec une audace qu'il cachait auparavant. Impressionné par le spectacle de ces brusques changements de fortune qui faisaient soudain périr les riches et livraient leurs biens aux pauvres qui n'avaient jamais rien possédé, on chercha les profits et les jouissances rapides puisque la vie et les richesses étaient également éphémères. Nul ne montrait d'empressement à atteindre avec quelque peine un but honnête car on ne savait pas si on vivrait assez pour y parvenir. Les jouissances et tous les moyens pour se les procurer, voilà ce qu'on jugeait estimable et utile. Nul n'était plus retenu ni par la crainte des dieux, ni par les lois humaines. Voyant tout le monde périr indistinctement, on ne faisait plus de différence entre la piété et l'impiété, on ne pensait pas vivre assez longtemps pour avoir à rendre compte de ses fautes. Chacun redoutait bien davantage l'arrêt déjà prononcé et suspendu sur sa tête. Avant de le subir mieux valait tirer de la vie quelque plaisir.

Auteur: Thucydide

Info: Histoire de la guerre du Péloponnèse

[ historique ] [ contagion ] [ débandade ] [ maladie ]

 

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racisme

Les personnages néonazis représentés dans ce livre correspondent aux stéréotypes que l'on associe généralement aux suprémacistes blancs dans notre société : un homme sans éducation, pauvre, délinquant, dans un milieu rural. (...) Il serait irresponsable de ne pas souligner que ce type d'individus ne représente qu'une facette de la peste suprématiste blanche profondément ouvertement et insidieusement enracinée dans notre pays et notre société.

Il n'y a pas que les hommes blancs ruraux qui portent des tatouages de swastikas, qui adoptent ces croyances haineuses et les appliquent. Il peut s'agir d'un collègue. D'un voisin. D'un membre de votre famille.Du politicien pour lequel vous avez voté. Du fils des voisins, ce jeune garçon bien habillé qui tond votre pelouse. Cette haine ne se limite pas au Sud, ni aux régions rurales minées par la pauvreté de ce pays. Elle est partout, un poison cousu dans la matière même de ce pays ; sa fondation, son passé et son présent. Et il faut la combattre, la dénoncer et l'éradiquer partout, en particulier lorsque vous bénéficiez de la puissance conférée par le privilège blanc, comme moi. 

Auteur: Sharpe Tess

Info: Mon territoire. Note de l'auteure en fin de roman

[ états-unis ]

 
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Ajouté à la BD par miguel