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philosophie

Je pense que le Siècle des Lumières, vu comme idéal épistémique, implique le rejet de l'appel à une strate fondamentale d'évidence non conceptuelle.

Auteur: Brassier Ray

Info: www.3ammagazine.com

[ historique ] [ rationalisme ] [ fermeture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

Au XVIII ème siècle, le régime monarchique se trouve remis en cause, dans les faits comme dans les idées. Le livre imprimé, encore sans concurrent malgré le développement considérable de la presse, constitue le principal vecteur de la philosophie des Lumières, qui est au centre de toute la vie intellectuelle et scientifique européenne et prépare le terrain de nombreuses révolutions.

Auteur: Blasselle Bruno

Info: Histoire du livre, tome 1 : A pleines pages

[ historique ]

 
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néologisme

VULGARISER : "Rendre vulgaire. Il n'est dangereux de vulgariser les lumières et la vérité que chez un peuple corrompu. BOISTE."
- Je suis tout-à-fait de cet avis ; mais il est fort dangereux, quand on écrit un Dictionnaire, de "vulgariser" en France des mots qui ne sont pas françois, et celui-ci est de ce nombre, ou je me trompe fort.

Auteur: Nodier Charles

Info: In "Examen critique des dictionnaires de la langue françoise" - disponible sur Gallica

[ polémique ] [ philosophie ] [ citation ] [ anecdote ] [ populariser ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

visions théologiques

L’importance qu’il accorde au sens moral, sa conviction que la morale revêt pour l’humanité une signification bien supérieure à celle des sciences et des arts, tout cela fait que le déisme de Rousseau est profondément différent de celui de Voltaire. Hostile au matérialisme, Voltaire est déiste sur la foi de la raison. Le déisme de Rousseau se colore d’un élan mystique. Aussi Voltaire le jugeait-il dangereux et porteur d’intolérance.

Auteur: Boudon Raymond

Info: Dans "Croire et savoir", page 153

[ philosophie des Lumières ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

sécularisation

Si le XVIIIe siècle avait lu Platon, il n'aurait pas nommé lumières des connaissances et des facultés simplement naturelles. L'image de la caverne fait manifestement apercevoir que l'homme a pour condition naturelle les ténèbres, qu'il y naît, qu'il y vit et qu'il y meurt s'il ne se tourne pas vers une lumière qui descend d'un lieu situé de l'autre côté du ciel. L'humanisme n'a pas eu tort de penser que la vérité, la beauté, la liberté, l'égalité sont d'un prix infini, mais de croire que l'homme peut se les procurer sans la grâce.

Auteur: Weil Simone

Info:

[ philosophie ] [ spiritualité ] [ rationalisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

incertitude du rang social

Nous avons des raisons de douter de la réalité du bonheur et de la sécurité souvent décrites à propos des puissants maîtres du capitalisme de la Renaissance. Il semble que cette nouvelle liberté leur ait apporté à la fois un sentiment de puissance renforcé et un isolement accru, le doute, le scepticisme et – découlant de tout cela – l’anxiété. C’est cette même contradiction que nous retrouvons dans les écrits philosophiques des humanistes. A côté de leur insistance sur la dignité humaine, l’individualité et la force, ils traitent dans leur philosophie de l’insécurité et du désespoir.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "La peur de la liberté", page 53

[ philosophie des Lumières ] [ ordre social ] [ dominants ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

prise dans le discours

Contrairement à tout ce qu'on a pu dire, les Lumières avaient pour but d'énoncer un savoir qui ne fût hommage à aucun pouvoir. Seulement, on a bien le regret de devoir constater que ceux qui se sont employés à cet office étaient un peu trop dans des positions de valets par rapport à un certain type de maîtres - assez heureux et florissant, je dois dire - les nobles de l'époque, pour qu'ils aient pu d'aucune façon aboutir à autre chose qu'à cette fameuse Révolution française, qui a eu le résultat que vous savez, à savoir l'instauration d'une race de maîtres plus féroces que tout ce qu'on avait vu jusque-là à l'oeuvre.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Le 4 novembre 1971, Entretiens de la Chapelle Sainte-Anne, Paris

[ contrecoup inconscient ] [ maître-esclave ] [ philosophie ] [ post-renaissance ]

 
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archimagie

Lentement, au cours du XVIIIe siècle, l’alchimie a péri par sa propre obscurité. Sa méthode d’explication : "obscurum per obscurius, ignotum per ignotius" (l’obscur par le plus obscur, l’inconnu par le plus inconnu) était incompatible avec l’esprit de recherche de l’ère des lumières, et plus particulièrement avec l’apparition d’une chimie à caractère scientifique. Cependant, ces deux forces intellectuelles nouvelles ne firent que lui donner le coup de grâce. Sa décomposition intérieure avait déjà commencé un siècle plus tôt, à l’époque de Jakob Boehme, lorsqu’un grand nombre d’alchimistes abandonnèrent leurs alambics et leurs creusets pour se consacrer à la philosophie (hermétique). C’est alors que le chimiste et le philosophe se séparèrent. La chimie devint une science de la nature, cependant que la philosophie hermétique abandonnait ses bases empiriques et se perdait dans des allégories et des spéculations aussi ampoulées que vides de tout contenu et qui ne reposaient que sur le souvenir d’un temps meilleurs.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Psychologie et alchimie", éd. Buchet-Chastel, 2014, trad. par Henry Pernet et Roland Cahen, page 319

[ scission ] [ dévitalisation ] [ historique ]

 
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ballade

La lenteur, c'est de coller parfaitement au temps, à ce point que les secondes s'égrènent, font du goutte-à-goutte comme une petite pluie sur la pierre. Cet étirement du temps approfondit l'espace. C'est un des secrets de la marche : une approche lente des paysages qui les rend progressivement familiers. C'est comme la fréquentation régulière qui augmente l'amitié. Ainsi un profil de montagne qu'on tient avec soi tout le jour, qu'on devine sous différentes lumières, et qui se précise, s'articule. Quand on marche, rien ne bouge, ce n'est qu'imperceptiblement que les collines s'approchent, que le paysage se transforme. On voit, en train ou en voiture, une montagne venir à nous. L'oeil est rapide, vif, il croit avoir tout compris, tout saisi.
En marchant, rien ne se déplace vraiment : c'est plutôt que la présence s'installe lentement dans le corps. En marchant, ce n'est pas tant qu'on se rapproche, c'est que les choses là-bas insistent toujours davantage dans notre corps.
Le paysage est un paquet de saveurs, de couleurs, d'odeurs, où le corps infuse.

Auteur: Gros Frédéric

Info: Marcher, une philosophie

[ méditation ]

 

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religion

En dehors de Dieu, principe d’union, l’union n’est pas possible.

Voyez la sphère et étudiez-la.

Ses rayons partent du centre et vont à la circonférence. Quand ils sont loin, bien loin du centre, on dirait que jamais ils ne seront réunis. Leur distance est si grande et leur force de divergence si croissante, qu’on les dirait partis sans esprit de retour. Mais rapprochez-vous un peu du centre : les rayons sont moins éloignés les uns des autres. Rapprochez-vous encore : les voilà qui convergent les uns vers les autres. Ils tendent à se réconcilier. Enfin regardez le point central : tous les rayons sont là, présents et ardents. C’est le rendez-vous. Ils se touchent, ils se pénètrent. La chaleur va et vient de l’un à l’autre, et chacun profite des lumières et des ardeurs de tous.

[…] ainsi en est-il des âmes humaines. Plus les êtres sont près de Dieu, plus ils sont près les uns des autres. Quand ils s’éloignent du foyer commun, ils se séparent et s’égarent dans la même mesure où ils se refroidissent.

Auteur: Hello Ernest

Info: Philosophie et athéisme

[ collectivité ] [ théologie ]

 

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