Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 11
Temps de recherche: 0.0326s

casse-pied

Cette femme ne quitte jamais une jolie chose, qu'elle n'en ait fait une bêtise.

Auteur: Quinault Mademoiselle Jeanne-Françoise du Frêne dite cadette

Info: Parlant d'une femme qui revenait cent fois sur la même idée pour peu qu'elle la crût piquante

[ bavarde ] [ vacherie ]

 

Commentaires: 0

appétit

A tout repas, la faim est la meilleure et la plus piquante des sauces.

Auteur: Chrétien de Troyes

Info:

[ superflu ]

 

Commentaires: 0

vanité

L'espèce de petite piquante décharge au cerveau que nous donne la vue de notre nom imprimé dans un journal.

Auteur: Renard Jules

Info: Journal, Robert Laffont, Bouquins 1990 <20 novembre 1900 p.481>

 

Commentaires: 0

métamorphoses

...un ou deux atomes peuvent transformer un combustible en poison, changer une couleur, rendre comestible une substance non comestible ou remplacer une odeur piquante par une odeur parfumée. Que changer un seul atome puisse avoir de telles conséquences est la merveille du monde chimique.

Auteur: Atkins Peter William

Info: Molecules (p. 2) W.H. Freeman & Company. New York, New York, USA. 1987

[ nano-monde ] [ chimie quantique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

réparties

Quelque fois Frédéric II se plaisait à embarrasser la personne qui lui parlait, en lui adressant une question peu obligeante ; mais aussi il ne s'irritait point d'une repartie piquante. Un jour, voyant venir son médecin, il lui dit : " Parlons franchement, docteur ; combien avez-vous tué d'hommes pendant votre vie? - Sire, répondit le médecin, à peu près trois cent mille de moins que Votre Majesté.

Auteur: Ségur Louis-Philippe de

Info: Mémoires

[ guerre ]

 

Commentaires: 0

femmes-par-hommes

Les hommes, chez vous, ne traitent pas bien leurs femmes. Les nôtres n'ont pas, comme ici, le dos arrondi par le travail, les yeux abîmés par la poussière piquante de la grange, le visage noirci par la fumée de écobuages, le dos rompu par les meules à bras ! Ici les jeunes mariées sont comme les vieilles servantes de chez nous : dos ronds, yeux chassieux, seins pendants, ventre proéminent, on dirait des chiens aux longs poils hirsutes, l'été.

Auteur: Aho Juhani Johannes Brofeldt

Info: L'écume des rapides, la condition de la femme en Finlande au XVIIe

[ exploitation ]

 

Commentaires: 0

obscur karma

Je n'entends jamais ce son de cloche, mais je deviens conscient d'un effort et d'une résonance dans la partie abyssale de mon fantôme, une sensation comme celle de souvenirs qui luttent pour atteindre la lumière au-delà des obscurités d'un million de millions de morts et de naissances. J'espère rester à portée de voix de cette cloche... et, compte tenu de la possibilité d'être condamné à l'état de jiki-ketsu-geki, je veux avoir la chance de renaître dans une coupe de fleurs de bambou, ou mizutame, d'où je pourrais sortir doucement, en chantant ma chanson fine et piquante, pour mordre quelques personnes que je connais.

Auteur: Hearn Lafcadio

Info: Kwaidan : Stories and Studies of Strange Things. **esprits maléfiques mineurs originaires de Kara-Tur, considérés comme le type de gaki le plus intelligent et le plus puissant. Le gaki étant un esprit réincarné de personnes malveillante.

[ anticipation ] [ réminiscence ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

nature

De nombreuses espèces de plantes, qui ne poussent que sur des sols non fumés et sont associées à des conditions d'emplacement bien précises, se sont éteintes, car elles étaient trop sensibles aux apports d'engrais, ou n'étaient plus capables de lutter contre la concurrence d'autres plantes dont la croissance était favorisée par les fumures. Toutes les espèces, qui ne supportaient pas d'être constamment fauchées, ont également disparu.
Faux et faucheuse ne font pas de différence entre les espèces végétales. En revanche, le bétail qui paît établit une sélection : il préfère les herbes les plus succulentes et délaisse les espèces vénéneuses ou piquantes comme l'euphorbe petit-cyprès ou le chardon acaule. Il en résulte un envahissement progressif de ces "mauvaise herbes" dans les prairies.

Auteur: Lippert Wolfgang

Info: Fleurs des prés et des champs, p. 76

[ interactions ] [ liberté ]

 

Commentaires: 0

rêves réalistes

Les meilleures défenses contre les terreurs de l’existence sont les conforts simples de l’amour, du travail et de la vie familiale qui nous relient à un monde indépendant de nos désirs et répondant pourtant à nos besoins. C’est grâce à l’amour et au travail, comme Freud l’a dit dans une de ses remarques particulièrement piquantes, que nous pouvons échanger un conflit émotionnel dévastateur contre un malheur ordinaire. L’amour et le travail permettent à chacun de nous d’explorer un petit coin du monde et de finir par l’accepter selon ses propres termes. Mais notre société tend soit à dévaluer les petits conforts soit à en attendre un peu trop. Nos critères d’un "travail créatif et rempli de sens" sont trop élevés pour survivre à la déception. Notre idéal de "l’amour véritable" pèse trop sur nos relations personnelles. Nous demandons trop à la vie, pas assez à nous-mêmes. 

Auteur: Lasch Christopher

Info: Dans "La culture du narcissisme", trad. Michel L. Landa, éd. Flammarion, Paris, 2018, page 388

[ assomption de la castration ] [ bonheur durable ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-femme

Tout d'abord, j'allais à la pêche. Je prenais mon poisson à l'arbalète, juste ce qu'il fallait pour deux personnes. A cette heure-là la mer sentait le goémon, les coquillages et les étoiles, elle pénétrait dans ma bouche et laissait ces odeurs dans ma mémoire. Encore sous l'eau, je sentais le goût qu'aurait mon poisson, accompagné d'un vin "sang de lièvre" et de la salade piquante que préparait Barbara. Son petit restaurant, flanqué d'un kiosque à musique, était dans les pins, juste derrière la plage.

"Barbara, tu veux bien me faire frire ce poisson ?" lui demandais-je. Elle regardait les bords de mes talons couverts de résine, mes cheveux parsemés d'aiguilles de pin, et elle humait le vent salé que je portais dans mes narines. On venait dans son restaurant quand on était las de faire la fête. Elle mettait une vraie passion à accommoder le produit de ma pêche. Elle connaissait par coeur mes vêtements et mes chaussures et la couleur de mes chemises. Tandis que je dînais, assis à une petite table dans un coin où l'on entendait le bruit de la mer, elle me regardait à travers ses cils, par-dessus le comptoir, et elle sentait dans ma bouche le goût du poisson qu'elle venait de faire cuire.

Auteur: Pavic Milorad

Info: In "Les chevaux de Saint-Marc", éd. Belfond, p. 59-60

[ cuisine ] [ appétit ] [ complicité ] [ femme-par-homme ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par Benslama