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positiver

Notre hémisphère droit concerne le moment présent. C'est immédiatement ici, tout de suite. Notre hémisphère droit pense images et il apprend de manière kinesthésique, via la sensation des mouvements des parties du corps. Des Informations sous forme de flux d'énergie qui passent simultanément par tous nos systèmes sensoriels. Et ensuite tout ça éclate dans l'énorme collage du présent.
Ce à quoi ce moment présent ressemble, son goût, à quoi il parait et sonne. Je suis énergie connectée à l'énergie tout autour de moi par la conscience de mon hémisphère droit. Nous sommes des êtres d'énergie connectés les uns aux autres par la conscience de nos hémisphères droits comme une famille humaine. Et juste ici, maintenant, nous sommes tous frères et soeurs sur cette planète, ici destinés à faire du monde une place meilleure. En ce moment nous sommes parfaits, nous sommes le tout. Et nous sommes magnifiques.

Auteur: Bolte Taylor Jill

Info: My Stroke of Insight: A Brain Scientist's Personal Journe

[ cerveau ] [ droit ] [ gauche ]

 

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progrès technologique

Je soutiens seulement que l’expansion scientifique n’a rien d’humain. Peut-être notre cerveau n’est-il que le porteur provisoire d’un processus de complexification. Il s’agirait désormais de détacher ce processus de ce qui l’a porté jusqu’à présent. Je suis convaincu que, vous (les scientifiques !), c’est ce que vous êtes en train de faire. L’informatique, le génie génétique, la physique et l’astrophysique, l’astronautique, la robotique travaillent déjà à cette préservation de la complexité dans des conditions de vie indépendantes de la vie sur Terre. Mais je ne vois pas en quoi c’est humain, si par humain on entend des collectivités avec leurs traditions culturelles, établies depuis telle ou telle époque sur des zones précises de cette planète. Que ce processus "a-humain" puisse avoir, à côté de ses effets destructeurs, quelques bonnes retombées pour l’humanité, je n’en doute pas une seconde. Mais cela n’a rien à voir avec l’émancipation de l’homme.

Auteur: Lyotard Jean-François

Info: 1988, p. XXXVIII. Rapporté par Bruno Latour

[ impasse ] [ inhumain ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

limitation

Afin que la survie biologique soit possible, l'esprit libre doit être canalisé par la valve réductrice du cerveau et du système nerveux. Ce qui en ressort à l'autre extrémité est un minuscule filet du type de conscience qui nous aidera à rester en vie à la surface de cette planète particulière. Pour formuler et exprimer le contenu de cette conscience réduite, l'homme a inventé et élaboré à l'infini des systèmes de symboles et des philosophies implicites que nous appelons les langues. Chaque individu est à la fois bénéficiaire et victime du système linguistique dans lequel il est né - bénéficiaire dans la mesure où la langue lui donne accès aux archives accumulées via l'expérience des autres, victime dans la mesure où elle le conforte dans la croyance que cette conscience réduite est la seule conscience et, d'une certaine manière, elle altère son sens de la réalité, de sorte qu'il n'est que trop apte à prendre ses concepts pour des données, ses mots pour des choses réelles. 

Auteur: Huxley Aldous

Info: The Doors of Perception & Heaven and Hell

[ linguistique ] [ raison restrictive ] [ pensée délimitée ] [ symboles ] [ sémiotique ] [ sémantique ] [ illusion ]

 
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extraterrestres

L'apparente absence de pesanteur des soucoupes volantes est certes une histoire bien difficile à digérer ; ‬mais,‭ ‬se dit-on,‭ ‬notre physique moderne a fait récemment tant de découvertes qui touchent au miracle‭ ! ‬Pourquoi des habitants plus avancés d'autres planètes ne pourraient-ils pas avoir trouvé le moyen de supprimer la pesanteur et d'atteindre la vitesse de la lumière ou même davantage‭ ? ‬La physique nucléaire a créé dans les cerveaux des profanes une incertitude de jugement qui dépasse de très loin celle des physiciens,‭ ‬et qui fait apparaître comme possibles des choses qu'on aurait jugées stupides et exagérées il y a très peu de temps encore.‭ ‬Les soucoupes volantes peuvent donc facilement être interprétées comme un nouveau miracle de la physique et être accréditées comme telles.‭ ‬Je me rappelle ici non sans malaise l'époque à laquelle j'étais persuadé que quelque chose qui était plus lourd que l'air ne pouvait pas voler‭ ; ‬peu de temps après je dus avec une certaine gêne me rendre à l'évidence.‭

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Un mythe moderne. Des "Signes du ciel".

[ obscurantisme ]

 

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planète océan

Pendant un certain temps, l'opinion prévalut (répandue avec zèle par la presse quotidienne) que "l'océan pensant" de Solaris était un cerveau gigantesque, prodigieusement développé, et en avance de plusieurs millions d'années sur notre propre civilisation, une sorte de "yogi cosmique", un sage, une figuration de l'omniscience, qui depuis longtemps avait compris la vanité de toute activité et qui, pour cette raison, se retranchait désormais dans un silence inébranlable. L'opinion était inexacte, car l'océan vivant agissait ; il ne bâtissait pas des villes ou des ponts, il ne construisait pas des machines volantes ; il n'essayait pas d'abolir les distances et ne se souciait pas de la conquête de l'espace (critère décisif, selon certains, de la supériorité incontestable de l'homme). L'océan se livrait à des transformations innombrables, à une "autométamorphose ontologique" - les termes savants ne manquent pas dans le relevé des activités solaristes ! D'autre part, tout scientifique s'attachant à l'étude des multiples solariana éprouve l'impression irrésistible qu'il perçoit les fragments d'une construction intelligente, géniale peut-être, mêlés sans ordre à des productions absurdes, apparemment engendrées par le délire. Ainsi naquit, à l'opposé de la conception "océan-yogi", l'idée de "l'océan-débile".

Auteur: Lem Stanislaw

Info: Solaris

[ science-fiction ] [ gaia extraterrestre ] [ incompréhension ]

 
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aristotélisme

On pourrait imaginer une fable dans laquelle un tout petit groupe d’hommes — au maximum quelques centaines de personnes à la surface de la planète — poursuit avec acharnement une activité très difficile, très abstraite, absolument incompréhensible aux non-initiés. Ces hommes restent à jamais inconnus du reste de la population ; ils ne connaissent ni le pouvoir, ni la fortune, ni les honneurs ; personne n’est même capable de comprendre le plaisir que leur procure leur petite activité. Pourtant ils sont la puissance la plus importante du monde, et cela pour une raison très simple, une toute petite raison : ils détiennent les clefs de la certitude rationnelle. Tout ce qu’ils déclarent comme vrai est tôt ou tard reconnu tel par l’ensemble de la population. Aucune puissance économique, politique, sociale ou religieuse n’est capable de tenir face à l’évidence de la certitude rationnelle. On peut dire que l’Occident s’est intéressée au-delà de toute mesure à la philosophie et à la politique, qu’il s’est battu de manière parfaitement déraisonnable autour de questions philosophiques ou politiques ; on peut dire aussi que l’Occident a passionnément aimé la littérature et les arts ; mais rien en réalité n’aura eu autant de poids dans son histoire que le besoin de certitude rationnelle, l’Occident aura finalement tout sacrifié : sa religion, son bonheur, ses espoirs, et en définitive sa vie.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Les particules élémentaires

[ lavage de cerveau ] [ formatage ]

 
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race problématique

On se fait un fromage depuis des millénaires quant à la "conscience humaine", comme s'il y avait là un miracle inimaginable. Une fois encore l'arrogance anthropomorphe... Alors qu'on ne parle que d'une espèce qui semble être seule sur sa planète à avoir développé un système de signes permettant de communiquer de cerveau à cerveau, tant bien que mal et de manière abstraite, via marques, livres et langages. Ce qui lui aura permis de développer par accumulation une sorte de mémoire externe, qui tient principalement de l'accumulation de listes. De ce fatras anthropocentré, stockage de concepts qui ne sont qu'une manière de codage du réel sous forme de marques/empreintes/mots/phrases développés horizontalement avec des continuités bien souvent douteuses, l'homme glose donc ad infinitum sur sa conscience. Conscience de sa mort et de l'éphémère des choses, au motif qu'il serait la seule bestiole à gamberger dessus. Vraiment ? Et même si, qu'est-ce que ça change ? Qu'il se frustre de son impuissance intellectuelle quant à sa condition de mortel ne fait aucun doute, mais pour le reste...

Il n'empêche que l'efficacité de cet embryon d'intelligence collective est grande. Trop grande à voir. Ainsi il semble que l'humain s'éloigne et se différencie de la source-sagesse biologique dont il est issu, comme un singe devenu trop gros pour la branche sur laquelle il est juché. Ou comme un enfant gâté dont on ne sait plus quoi faire pour qu'il se maitrise lui-même, sauf à lui laisser se casser la figure pour qu'il acquiert un minimum de sagesse. Ainsi, peut-être, de l'humanité.

Auteur: Mg

Info: 18 septembre 2020

[ singes dominants ]

 
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analogie

Un jour, j'ai demandé à un des mes amis chamanes de préparer une ayahuasca à partir de la variété cielo, ceci afin de voir par moi-même la véracité de ces visions cosmologiques [...] Au pic de l'expérience, je me souviens que l'espace visionnaire se transforma subitement en une sorte d'espace interstellaire. Les thématiques habituelles des visions d'ayahuasca se mélangeaient ou plutôt se superposaient à des images cosmologiques. En visions, je semblais chevaucher un immense serpent aux nuances mauves et à la lumière iridescente. Cet anaconda céleste était pour moi un véhicule cosmique. Durant cette chevauchée, je pouvais apercevoir des systèmes planétaires, des planètes décrivant leurs éllipses, des planètes gravitant autour d'étoiles multiples. Je pouvais distinguer des galaxies, mais également des objets célestes dont j'ignorais même l'existence. Le temps et l'espace étaient devenus relatifs à la vitesse de ma pensée. Mes processus cognitifs semblaient parfois s'accélérer sous l'impulsion des circonvolutions rapides de ma monture reptilienne. Les dimensions et les échelles de perception se mélangeaient, ainsi, selon la célérité de ma pensée, je pouvais observer la surface de certaines planètes, puis, par effet très rapide de travelling, je passais à l'observation de galaxies et d'amas de galaxies. J'avais le sentiment de prendre du recul et de percevoir l'univers de plus en plus loin, de plus en plus haut. Plus je m'éloignais de l'univers et plus je distinguais celui-ci dans sa structure la plus ultime. L'Univers ressemblais à un réseau, une succession de centres de densités reliés entre eux par une matière diaphane. Cette vision m'est pourtant familière ; elle me rappelle les neurones d'un cerveau.

Auteur: Leterrier Romuald

Info: L'enseignement de l'Ayahuasca - De la jungle aux étoiles

[ homme-miroir ] [ dmt ] [ drogue psychotrope ]

 

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quête

Nous autres microbes avons réalisé au cours du temps que nous vivions sur une sphère posée dans l'espace. Puis la notion de pôles apparut, la terre se retrouva avec un axe de rotation, le pôle nord en haut, le pôle sud en bas. Est-ce ainsi posé de manière subjective ? Pourquoi pas le sud en haut ?
Et ce deuxième axe, le soleil, pulsation centrale d'un insecte terre qui lui tourne autour de manière cyclique, sur une orbite conditionné par quelque hasard cosmique, sous tendu lui-même et explicité par des lois physiques humaines transitoires. Astre du jour avec ses humeurs, coups de chaud, éruptions électro magnétiques... et son cortège de planètes en orbites, presque toutes sur le même plan. L'ensemble avec l'aspect graphique d'un atome géant, un parmi les 200 millards de la galaxie, elle-même perdue parmi une infinité d'autres ?
Quelle sera la prochaine avancée dans la représentation spatiale des hommes et de leur vaisseau mère? Quelle sera celle donnée par leur quête des fondements de la matière ? Serons-nous appelé à véritablement agrandir cette connaissance intérieure qui, que ce soit vers l'infiniment grand ou le minuscule ultime, apparait de plus en plus comme une démonstration de nos limites... ou le miroir de nos cerveaux ?
Ou devrons-nous trouver la voie hors du chemin d'une étude cartésienne de la matière minérale et ce prisme de nos perceptions étriquées ?
Parce que par exemple, dans l'histoire des sciences, nous sommes passé d'une physique bien carrée... pour arriver au mur tout aussi complexe de la biologie, de moins en moins réductible à de simples causes/conséquences...
Ainsi la génétique nous à permis de creuser et d'affiner, sans arriver à quitter les démonstrations "mécanistes"... Multipliant les incertitudes
Avec ce trou béant en biophysique.
Bon. Disons qu'on arrive à avancer sensiblement dans notre compréhension de ces choses.
Alors ensuite : on quitte la matière pour de bon, on se met sur un autre plan ?

Auteur: Mg

Info: 27 mai 2012

[ interrogation ] [ question ]

 

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émergence humaine

Dans cette section, j'ai essayé de démontrer que la pensée darwinienne est à la hauteur de sa réputation d'acide universel : elle bouleverse tout le monde traditionnel, remettant en question cette image du haut vers le bas de conceptions émanant du génie des génies, le Concepteur Intelligent, et en les remplaçant par l'image du haut vers le bas de processus cycliques sans esprit, sans motif, qui produisent des combinaisons de plus en plus robustes jusqu'à ce qu'elles commencent à se répliquer d'elles-mêmes, accélérant le processus de conception en réutilisant les meilleurs éléments encore et encore. Certains de ces premiers descendants finissant par unir leurs forces (composante majeure, la symbiose), ce qui conduit à la multicellularité (autre caractéristique majeure), qui conduit à des véhicules d'exploration plus efficaces rendus possibles par la reproduction sexuelle (pareillement aspect majeur), qui conduit finalement, à une espèce, avec langage et évolution culturelle (encore un truc majeur), qui fournissent le support de la littérature, de la science et de l'ingénierie. Dernier arrivé des ces composants, ce qui nous permet à notre tour d'être "méta", comme aucune autre forme de vie ne peut l'être, apte à réfléchir d'infinies façons à ce que nous sommes et comment nous sommes arrivés là, modélisant ces processus via des pièces et des romans, des théories et des simulations informatiques, et en ajoutant toujours plus d'instruments de réflexion à notre impressionnante boîte à outils. Cette perspective est si unificatrice et en même temps si généreuse en idées détaillées qu'on pourrait dire qu'il y a là un dispositif puissant en lui-même. Ceux qui sont encore étrangement rebutés par la pensée darwinienne doivent considérer la probabilité que s'ils essaient de faire cavalier seul avec les seuls outils de la tradition, ils se retrouveront à travailler bien loin de la pointe de la recherche sur des phénomènes importants aussi divers que les épidémies et l'épistémologie, les biocarburants et l'architecture du cerveau, la génétique moléculaire, la musique et la moralité.

Auteur: Dennett Daniel C.

Info: Intuition Pumps And Other Tools for Thinking

[ phylogénie ] [ égrégore ] [ planète cerveau ] [ ruche ] [ homo gestalt ] [ source noma ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste