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question

Ça ne te met pas mal à l'aise ? (...). Tous ces missiles pointés en direction des Russes alors qu'ils ne nous ont jamais rien fait ?

Auteur: Williams Andria

Info: Idaho

[ géopolitique ] [ Usa ]

 

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politique

Laisse moi te dire Henry que ce sera la pire chose qui arrivera aux Juifs dans l'histoire Américaine. S'ils torpillent ce sommet qui peut échouer pour d'autres raisons, je leur mettrais tous sur le dos, et je le ferais publiquement à neuf heures du soir et devant 80 millions de personnes. Si le sommet est foutu, les Juifs seront pointés du doigt et je ne me gênerai pas pour ajouter un peu d'antisémitisme sur ce sujet.

Auteur: Nixon Richard

Info: propos tenu le 19 avril 1973 enregistré dans le bureau ovale lors d'une conversation avec Henry Kissinger évoquant le sommet USA-URSS

[ coulisses ] [ lobby ] [ affrontement ] [ révélation ] [ menace ]

 

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musique

Richard Hell : Je ne me rappelle pas avoir porté le tee-shirt "Please Kill Me", mais je me souviens avoir forcé Richard Lloyd [= guitariste, chanteur et parolier de Television] à le porter. J'étais bien trop lâche.
Richard Lloyd : Richard Hell s'était fabriqué un tee-shirt qui disait "Please Kill Me", mais il ne voulait pas le porter. J'ai dit : "Je vais le porter, moi." Alors, je l'ai mis quand on a joué l'étage au Max's à Kansas City et, après le concert, ces gamins se sont pointés vers moi. Ces fans m'ont jeté ce regard vraiment psychotique - ils ont regardé aussi profond qu'ils ont pu dans mes yeux - et ils ont demandé : "T'es sérieux ?"
Puis, ils ont poursuivi : "Si c'est le cas, on se fera un plaisir de t'obliger, parce qu'on est tes plus gros fans !" Ils n'arrêtaient pas de me mater, avec ce regard sauvage, et je me suis dit : "C'est la dernière fois que je porte ce tee-shirt." ... [...]

Auteur: McNeil Legs

Info: Please Kill Me, L'histoire non censurée du punk racontée par ses acteurs

[ provocation ]

 

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dominants-dominés

[...] c’est très difficile de composer un

sonnet quand on passe la nuit dans un refuge avec

55 mecs qui ronflent

dans 55 lits pointés dans la même direction.



je vais te dire ce que j’ai pensé :

ces hommes ont à la fois perdu la chance et

l’imagination.



on peut déduire autant de choses d’un homme

à sa façon de ronfler qu’à sa façon de

marcher, mais à l’époque

j’avais pas trop le cœur aux sonnets.



mais avant je pensais que tous les grands hommes se trouvaient au

royaume des cloches,

je pensais trouver de grands hommes dans les bas-fonds

des hommes forts qui avaient rejeté la société,

au lieu de ça j’ai trouvé des hommes à qui la société avait fait péter les plombs



ils étaient ternes

ineptes et

malgré tout

ambitieux.



j’ai trouvé les patrons plus

intéressants et plus vivants que les

esclaves.



et c’était loin d’être romantique. On aimerait que ces choses soient

romantiques. [...]

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Tempête pour les morts et les vivants", au diable vauvert, trad. Romain Monnery, 2019, " lits dans la même direction"

[ démystification ] [ perdants ] [ réalisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sensualité

[…] Pour ta langue mouvante, J’invente des morsures et des égratignures, pour ta nuque et tes épaules, des caresses exaspérantes, pour tes seins pointés d’une étoile sombre. Sur ton corps entier je me vengerai de mon amour et du supplice qui me torture en ton absence.
Je sais les plus méchantes paroles […] et je te les dirai doucement, tout près, une fois retrouvée la place la plus douce et la plus intime de ton corps, une fois que mes doigts t’auront reprise, pendant la caresse, je te les dirai, et tu souffriras une volupté merveilleuse de mes injures et de ma possession mêlées ensemble dans ta chair, et puis je glisserai le long de toi, je mettrai mes doigts à tes côtes, afin de mieux sentir le frisson que je te donne, et collant ma bouche douloureuse à force de désir à ta bouche odorante et miraculeuse, je commencerai le baiser que tu préfères et te fait le mieux gémir.
Je te creuserai d’abord, et te lécherai en mesure avec ma langue, afin de te prendre très profondément, et quand tu commenceras à tressaillir, alors mes ongles commenceront à griffer tes côtes frémissantes, et du crieras de douleur. Cependant, ne pouvant m’en vouloir, tu te donneras davantage… Alors commencera le vrai plaisir, la vraie jouissance, car je te mordrai, mon amour, comme un enfant qui tète et mord le sein de sa mère. Tu sentiras mes dents dans ta chair secrète, fauve et soumise, ma bouche enfoncée, et chaque fois ma langue te consolera de la morsure, et tu oublieras le mal pour me remercier.
()

Auteur: Havet Mireille

Info: Journal 2, 26.12.19, p. 96-97. Claire Paulhan éditeur. Merci à Marthe Compain et à son travail de Doctorat : Le journal intime de Mireille Havet: entre écriture de soi et grand œuvre

[ sexe ] [ cunnilingus ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

torture

Avec le même soin que j’emploie à disposer mes arrosoirs pour les martins ou des mangeoires secrètes dans les fourrés pour les coqs des bois, je place la tortue sur le dos. Je la cale avec des pierres, longuement, de telle façon qu’elle ne puisse se retourner – pour un peu je maçonnerais. Je la cale et la regarde. Peut-être que je l’aime alors, d’un immonde amour ? Millimètre après millimètre, j’introduis mon canif dans la membrane assez molle qui lui recouvre le ventre. Je transpire lourd. Je suis heureux. J’enfonce la lame juste assez pour que ce soit une blessure mortelle mais lente. Ah, je sais m’arrêter ! Je connais ce moment à un degré de jouissance qui ne pourrait être dépassé. Deux jours maintenant, trois, la tortue agonisera. Elle mourra chaque jour, d'un jour de mort. Elle cuira - par sa plaie. Dans cette plaie le soleil se glissera et tout en même temps pesant et léger et abominable et tendre, ne faisant jamais plus que la tâche quotidienne, mesuré, caressant, il saccagera le corps, montant à mesure vers le cœur, vers les déserts de la soif de l'estomac, tous rayons pointés, tel un porc-épic d'or. Je sais cela. C’est presque comme si je le vivais. Quand ce n’est pas la saison des vanilliers, je reviens souvent au crépuscule pour contempler ma moribonde et j’ai d’admirables ruses pour exciter en elle un appétit d’espérance, avec des feuilles, de la mousse ou même de l’eau, afin qu’elle meure plus lentement et plus sombrement encore. Quand les vanilliers sont en leurs fleurs ou, parfois, au début de leurs fleurs, quelque chose m’en empêche – une sorte de honte... Une seule fois, j’ai manqué mon coup. C’était dans le haut de la colline. La tortue réussit à se libérer. Lorsque je montai le lendemain, elle avait disparu. J’en tombai malade.

Auteur: Masson Loys

Info: "Les tortues", éditions de l'Arbre vengeur, 2021, pages 28-29

[ agonie ] [ homme-animal ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson