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poireauter

Attendre, c'est espérer. Sinon on n'attend pas.

Auteur: Giraud Brigitte

Info: L'amour est très surestimé

[ patience ] [ synonyme ]

 

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promiscuité

Submergés dans la mer de passagers comprimés, mes cheveux proprets caressèrent sans mon consentement l'aisselle d'un énergumène à l'odeur de poireau périmé.

Auteur: Jouanneau Julien

Info: L'effet postillon et autres poisons quotidiens

[ proximité ] [ foule ] [ transport en commun ] [ dégout ]

 

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humour

Autour des années 2000 le leader de Loyon Lapèdze (groupe musical intégriste vaudois), m'a raconté qu'il n'appréciait pas le papet au poireaux*.
C'était comme si Goebbels avait avoué détester Wagner.

Auteur: Allaz François

Info: *en quelque sorte le plat national du canton de Vaud

[ analogie ] [ recette de cuisine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

patienter

Elle m’attend dans le fauteuil.
Elle ne fait rien en m’attendant. Elle ne fait pas semblant de lire, de tricoter, ou d’être occupée.
Ici, attendre est une occupation à part entière.

Auteur: Vigan Delphine de

Info:

[ poireauter ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

obsédé

J'étais vieux, j'étais moche. C'était peut-être pour cela que je prenais plaisir à planter mon poireau dans des jeunes filles. J'étais King Kong, elles étaient souples et tendres. Essayais-je en baisant de me frayer un chemin au-delà de la mort ? En allant avec des jeunes filles, espérais-je ne pas vieillir, ne pas me sentir vieux ? Je ne voulais pas vieillir mal, mais simplement quitter la partie, mourir avant que la mort ne me tombe dessus.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Women

[ fuite ]

 

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vengeance

Trois fois par semaine je vais prendre ma femme dans le centre-ville en rentrant du boulot. Elle sort plus tôt que moi et elle en profite toujours pour voir ses copines ou faire des courses. Ma femme n'est jamais arrivée une seule fois à l'heure à ces rendez-vous. A chaque fois, elle me fait poireauter entre dix et quinze minutes. J'ai fait le calcul, depuis que nous sommes ensemble, j'ai attendu ma femme 16 224 minutes. Un soir je suis arrivé au rendez-vous pile à l'heure, comme à l'habitue, et comme c'était à prévoir, elle n'était pas là. Alors je suis parti. Je suis rentré onze jours, six heures et vingt-quatre minutes plus tard. On est quittes.

Auteur: Thomas David

Info: La Patience des buffles sous la pluie

[ humour ] [ retard ]

 

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subversion

Aujourd’hui, j’habite en Bretagne et je suis dans la culture des poireaux, avant, j’habitais Paris et j’étais dans la culture tout court. La culture avec un grand Cul. J’habitais Paris… Pour être précis, je cultivais des pauvres. Essentiellement. J’étais dans la culture des pauvres, et maintenant dans celle des poireaux et je connais beaucoup plus de succès dans la culture des poireaux que dans celle des pauvres ! j’ai considéré qu’il y avait assez de pauvres comme cela et que ça n’était plus la peine de les cultiver. J’avais compris que la culture, ça sert à reproduire les pauvres, pas à les supprimer. On dit aussi que la culture ça sert à reproduire les rapports sociaux. Moi j’en eu ai marre de les reproduire.

Auteur: Lepage Franck

Info:

[ éducation ]

 
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potager

Le jardin doit être orné de roses et de lys, de tournesol, violettes et mandrake; ici vous devriez avoir le persil, du cost aromatique, du fenouil, de l'aurone... et la coriandre, la sauge, la sarriette, l'hysope, la menthe, du dictame, du céleri à couper, du pariétaire, des laitues, cresson de jardin et pivoines. Il devrait également y avoir des lits plantés d'oignons, de poireaux, d'ail, des citrouilles et des échalotes. Le concombre grandissant dans son abri, le pavot somnolent, la jonquille et le brank-ursine ennobliront un jardin. Ne devraient non plus manquer, si l'occasion se présente, des herbes pour le potage, des betteraves, des herbes mercurialis, de l'arroche, de l'oseille et des mauves, l'anis, la moutarde, le poivre blanc et absinthe sont aussi de bon service au jardinier.

Auteur: Neckham Alexandre de

Info: De la nature des choses, 1187

[ vocabulaire ] [ nourriture ]

 

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cuisine

En Provence, la bouillabaisse borgne est la bouillabaisse du pauvre. L'oeuf remplace la rascasse et la vive, le roucaou, la galinette, rouge et barbue, les merveilleux petits poissons de roche qui passent par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Ou le saint-pierre dont la tête est plus grosse que le corps, ou le loup, si tendre.
Pour cette bouillabaisse, il suffit d'un oignon et d'un poireau qu'on fait transpirer jusqu'à la transparence, une tomate, quelques gousses d'ail, safran et bouquet garni, un brin de fenouil (rien de plus parfumé que le fenouil sauvage), et surtout ne pas oublier l'écorce d'orange roussie qui confère un très discret arrière-goût d'amertume, légèrement caramélisé. On ajoute l'eau, on laisse cuire avec quelques pommes de terre -- de celles qui savent se tenir à table.
Tout à la fin, on poche dans ce bouillon un oeuf par personne. Dans mon assiette j'aime crever l'oeuf : la fusion du liquide safrané et du jaune onctueux est un régal. Je m'amuse à penser que cet oeil doré cerné de blanc est à l'origine de ce qualificatif de borgne.

Auteur: Pujade-Renaud Claude

Info: Sous les mets les mots, p 62

[ recette ]

 

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ville

Suivez la première rue venue, dans cette tendresse de lumière violette. Faites le vide dans l’esprit. Aussitôt, mille sensations vous assaillent de tous côtés. Ici l’homme est encore créature de poil et de plume ; ici le kyste et le quartz ont encore la parole. On y trouve des maisons qui parlent, des édifices volubiles, avec leurs visières de tôle et leurs fenêtres qui suent ; des lieux saints aussi, où les enfants se drapent autour des portiques, tels des contorsionnistes ; des rues roulantes, ambulantes, où rien n’est immobile, rien n’est fixe, compréhensible, sauf aux yeux et à l’esprit du rêveur. Des rues hallucinantes, également, où tout, soudain, n’est que silence, désert, comme après le passage d’un fléau des rues qui toussent, d’autres qui battent comme des tempes en fièvre, d’autres encore où l’on peut bien mourir, qui s’en soucie ? Des rues étranges, frangipaniques, où l’essence de rose se mêle à l’âcre morsure du poireau et de l’échalote. Des rues en pantoufles, répercutant le flip, flap de nonchalances mouvantes. Des rues droit sorties d’Euclide, qui ne s’expliquent qu’à coups de logique et de théorèmes…

Auteur: Miller Henry

Info: La Crucifixion en rose, tome 1 : Sexus

[ venelles ] [ onirique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel