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tennis

Certes, Roger Federer est formidable... Mais :
- Il a engrangé 500 millions et peut se permettre quelques actions sympas après ses diverses défections en Coupe Davis...
- Ses parents étaient déjà bien nantis, assis sur de bonnes situations grâce à big pharma, profitant donc de la misère des autres, si on veut avoir mauvais esprit.
- Il a investi à Dubaï, enfer esclavagiste...
- Il fait la promo de Nike, qui paye des gens 1 francs par jour pour fabriquer des pompes qui coûtent 3 dollars à produire et les vendre ensuite 250 euros... La boite ricaine prenant la différence... et en donne un peu au tennisman.
Etc. Etc...
Mister peRFect est un super tennisman, équilibré et tout, mais il est aussi un des meilleurs atouts de cette pute de civilisation de profit.
Et c'est un immense admirateur/connaisseur/suisse/joueur qui vous parle.

Auteur: Mg

Info: 28 nov. 2014

[ vacherie ] [ sport ] [ star ]

 

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végétaux

Les arbres ne comptent pas exclusivement sur la dispersion aérienne, car s'ils le faisaient, certains voisins n'auraient pas vent du danger. La Dr Suzanne Simard de l'Université de Colombie-Britannique à Vancouver, a découvert qu'elle s'avisent également en utilisant des signaux chimiques envoyés par les réseaux fongiques, disposés à leurs extrémités, qui fonctionnent quelles que soient les conditions météorologiques. Étonnamment, ces bulletins d'information sont envoyés via les racines non seulement par des composés chimiques, mais aussi via des impulsions électriques qui se déplacent à la vitesse d'un tiers de pouce par seconde. En comparaison avec nos corps c'est certes, extrêmement lent. Cependant, il existe des espèces dans le règne animal, comme les méduses et les vers, dont les systèmes nerveux conduisent des impulsions à une vitesse similaire. Une fois que les dernières nouvelles ont été diffusées, tous les chênes de la zone pompent rapidement les tanins dans leurs veines.

Auteur: Wohlleben Peter

Info: La vie cachée des arbres

[ communication ]

 

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nocturne

Tout de suite après dîner, Claude attela au traîneau Pompey et Satan, leurs deux petits chevaux noirs, secs et nerveux. La lune s'était levée bien avant que le soleil ne déclinât, elle était suspendue, toute pâle, dans le ciel presque depuis le début de l'après-midi et elle inondait maintenant d'argent les terrasses de neige qui recouvraient la terre. C'était l'un de ces soirs d'hiver étincelants où un jeune homme a le sentiment que le monde a beau être très grand, il est plus grand encore, que sous l'immensité cristalline du ciel bleu il n'est personne qui soit si chaleureux et sensible que lui-même et que toute cette magnificence lui est directement destinée. Les grelots du traîneau sonnaient, comme si, musicalement, ils avaient le coeur léger, comme heureux de chanter à nouveau, après tous les hivers qu'ils avaient passés, tout rouillés, suspendus dans la grange, envahis par la poussière.

Auteur: Cather Willa

Info: L'un des nôtres

[ hiémal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

touristes

Au début de l'été, les premiers Allemands faisaient leur apparition dans les prés. Leurs têtes aux cheveux gris voguaient sur l'océan des herbes. Les montures métalliques de leurs lunettes clignotaient gaiement au soleil. Un tel disait qu'on reconnait les Allemands aux chaussures - blanches et propres. Nous autres, nous ne prenons pas soin des souliers, nous leur manquons de respect. Nos chaussures, ce sont des godasses de cuir sombre. Ou alors des caoutchoucs au-dessus desquels Stasek Bachleda secoue les cendres de sa cigarette. Sans parler de nos pompes de similicuir, ces criardes imitations noires et blanches de "Mode", "Sport", "Rues d'Europe". Nos chaussures éternellement crottées de boue rouge, déformées, maltraitées par le gel ou la chaleur.
Les Allemands (...) prenaient en photo des espaces vides, ce qui étonnait beaucoup les gens. Pourquoi ne photographiaient-ils pas le nouvel arrêt de bus, le toit neuf de l'église, plutôt que ces lieux désertiques envahis par l'herbe ?

Auteur: Tokarczuk Olga

Info: Maison de jour, maison de nuit

[ Europe ]

 

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jeu de mots

Le 16 février 1899, le Président Félix Faure appelle sa maîtresse Marguerite Steinheil au téléphone pour qu'elle passe le voir en fin d’après-midi. Quelques instants après son arrivée, les domestiques entendent des coups de sonnette et accourent dans le Salon bleu : allongé sur un divan, pantalon et caleçon descendus sur les chevilles, Félix Faure râle tandis que Mme Steinheil rajuste avec précipitation ses vêtements en désordre. Le chef de l'État meurt quelques heures plus tard.
Les services de l’Élysée tentent de dissimuler que cet AVC est survenu lors d'une fellation mais, les circonstances exactes de la mort sont vite connues des gens "bien informés". C'est alors que les beaux esprits vont tous de leurs jeux de mots pour brocarder l’événement. Par exemple celui de Clemenceau : "Il se voulait César, mais ne fut que Pompée".
Les circonstances de la mort de Félix Faure valurent aussi à sa maîtresse ce sobriquet : "la pompe funèbre".

Auteur: Internet

Info: Et quelques autres source comme "le dictionnaire des dernières paroles"

[ humour ] [ turlutte ] [ épectase ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

misanthrope

Je vais être franc : je n’aime pas la plupart des gens – ils me fatiguent, me pompent l’air, me sortent par les yeux, me détroussent, me mentent, me baisent, me trompent, me donnent des leçons, m’insultent, m’adorent ; mais surtout ils parlent parlent PARLENT jusqu’à ce que je me sente comme un chat fourré par un éléphant. Disons juste que j’en retire aucun plaisir, à la longue ces choses-là me font du mal. Dans les usines et les abattoirs, les gens n’ont pas le temps de parler, et rien que pour ça je souhaiterais remercier la bonté de mes patrons pleins aux as. J’entends jamais leurs voix même quand ils me foutent à la porte, et de tous les fils de pute que vous avez rencontrés je suis sans doute celui qui démissionne et qu’on débarque le plus ; mais j’entends jamais leurs voix ; c’est noble et délicat c’est courtois, je mets juste les voiles et ne pense même pas à tirer sur quelqu’un depuis un toit.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Sur l'écriture", lettre à Henry Miller, 16 août 1945

[ usure ] [ casse-pieds ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Gaule

En France, l’interpénétration entre finance et pouvoir s’exprime d’une manière un peu différente [des Etats-Unis]. Compte tenu de leur médiocrité générale, les politiciens français n’intéressent pas l’oligarchie économique et financière qui ne montre guère d’envie de les accueillir en son sein. Les politiciens français sont en effet les archétypes représentants de l’effet Dunning-Kruger aux termes duquel, selon ces deux chercheurs de la Cornell University, "dans une population donnée, les sujets les plus compétents tendent à sous-estimer leurs capacités, tandis que les sujets les moins compétents, pour ce qui les concerne, tendent à surestimer grossièrement les leurs".
[...]
Une banque s’est fait la spécialité de fournir des "conseillers" au siège du pouvoir suprême, la présidence de la République. […] Il s’agit de la banque Rothschild, qui dépêcha en qualité de conseillers François Pérol auprès de Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron aux côtés du président François Hollande. Celui-ci fut tellement séduit qu’il en fit son ministre de l’Economie avant d’être trahi par celui-ci lorsqu’il se déclara candidat à la présidence de la République.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: Dans "L'éternelle truanderie du capitalisme", pages 22-23

[ vacherie ] [ influence ] [ corruption ] [ coulisse du pouvoir ] [ pompeux incompétents ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

esbroufe oratoire

[…] toute belle et vraiment riche intelligence s’exprimera toujours de la manière la plus naturelle, la plus directe et la plus simple, et elle s’efforcera, si cela est possible, d’exprimer ses pensées aux autres et par là même de s’adoucir la solitude que l’on doit ressentir dans un monde comme celui-ci ; au contraire, l’esprit pauvre, confus et mal fait va se revêtir de l’expression la plus cherchée, de la rhétorique la plus obscure ; il essaiera ainsi d’envelopper dans une phraséologie lourde et pompeuse la petitesse, la niaiserie, l’insignifiance, la banalité de ses idées ; c’est comme celui qui manque de prestance et de beauté et qui prétend compenser ce défaut par la splendeur de ses habits ; il cherche à dissimuler à force d’ornements barbares, d’oripeaux, de plumes, de collerettes, de falbalas et de manteaux la laideur et la petitesse de sa personne. Cet homme serait bien embarrassé s’il devait aller nu ; notre auteur ne le serait pas moins, si on le forçait à traduire en langage clair le mince contenu de son ouvrage obscur et pompeux.

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: Le monde comme volonté et comme représentation

[ poudre aux yeux ] [ simplicité ] [ sagesse ] [ autodérision ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

idées prisons

Nous sommes presque tous dans la vie comme les esclaves fugitifs sont aux spectacles. Ces esclaves prennent grand plaisir à voir la pompe des jeux ; ils admirent les acteurs d'une tragédie. Mais ils sont toujours inquiets ; ils regardent de côté et d'autre, et, si l'on vient à nommer leur maître, les voilà remplis de frayeur, ils prennent la fuite. Nous sommes de même. Nous admirons les merveilles de la nature, ce spectacle nous ravit. Mais nous sommes toujours en alarme, et, si l'on nomme notre maître, nous voilà perdus. Qu'est-ce donc qu'un maître ? Ce n'est pas un homme, car l'homme ne peut être le maître de l'homme. C'est la mort, c'est la vie, c'est la volupté, c'est la douleur, c'est la pauvreté, ce sont les richesses. Que César lui-même vienne contre moi sans ce cortège, tu verras ma fermeté. Mais s'il vient avec ces satellites, tonnant, éclairant, menaçant, et que je les craigne, ne suis-je pas cet esclave fugitif qui a reconnu son maître ? Mais si je ne les crains pas, me voilà en pleine liberté, je n'ai plus de maître que moi-même.


Auteur: Épictète

Info: Entretiens, Livre I, LXXVIII

[ peur innée ]

 

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désidéalisation

Je ne jalouse pas ces pompeux imbéciles

Qui s’extasient devant le terrier d’un lapin

Car la nature est laide, ennuyeuse et hostile ;

Elle n’a aucun message à transmettre aux humains.



Il est doux, au volant d’une puissante Mercedes,

De traverser des lieux solitaires et grandioses ;

Manoeuvrant subtilement le levier de vitesses

On domine les monts, les rivières et les choses.



Les forêts toutes proches glissent sous le soleil

Et semblent refléter d’anciennes connaissances ;

Au fond de leurs vallées on pressent des merveilles,

Au bout de quelques heures on est mis en confiance ;



On descend de voiture et les ennuis commencent.

On trébuche au milieu d’un fouillis répugnant,

D’un univers abject et dépourvu de sens

Fait de pierres et de ronces, de mouches et de serpents.



On regrette les parkings et les vapeurs d’essence,

L’éclat serein et doux des comptoirs de nickel ;

Il est trop tard. Il fait trop froid. La nuit commence.

La forêt vous étreint dans son rêve cruel.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: "Nature" dans "Poésie"

[ civilisation ] [ comparaison ] [ domination technologique ] [ anti-nature ]

 

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