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métadonnées

La prise de décision est difficile parce que, par nature, elle comporte de l'incertitude. S'il n'y avait pas d'incertitude, les décisions seraient faciles à prendre ! L'incertitude existe parce que, ne connaissant pas l'avenir, nous ne savons pas si la décision que nous prenons mènera au meilleur résultat possible. La science cognitive nous a appris que le fait de se fier à son instinct ou à son intuition mène souvent à de mauvaises décisions, en particulier dans les cas où l'information statistique est disponible. Nos tripes et notre cerveau n'ont pas évolué pour faire face à la pensée probabiliste.

Auteur: Levitin Daniel J.

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[ évolution ]

 

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liberté

Qu'espérez-vous transmettre ? I.K. : Je souhaite que l'homme devienne lui-même, envers et contre tout. Aujourd'hui, nous sommes entourés d'individus "fonctionnels" qui ne vivent pas leur propre vie. Ils vivent leur "fonction". Et quand cette dernière change, ils changent. C'est tout. Il n'existe plus - ou peu - d'hommes tragiques, c'est-à-dire d'êtres qui disposent de leur propre sort, qui l'établissent pour eux-mêmes. J'aimerais que l'être humain refuse de devenir une pièce d'une grande machine sans âme. Je pense qu'il faut essayer de se construire soi-même, quel que soit le système qui nous entoure, en se regardant le plus lucidement possible.

Auteur: Kertész Imre

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[ idiosyncratique ] [ société carcan ] [ autonomie ]

 

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définitif

Alors que nous étions assis sur le banc de pierre, je compris brusquement – et de façon désespérante – qu’il vient un moment où l’on ne peut plus rien "réparer". On vit, on rapièce, on rafistole, on construit et quelquefois, on gâche son existence ; puis, avec le temps, on s’aperçoit que cette vie, telle qu’elle s’est constituée de hasards et d’erreurs, est parfaitement inaltérable. Lajos n’y pouvait plus rien. Lorsque quelqu’un surgit du passé pour annoncer, avec des trémolos dans la voix, qu’il veut "tout réparer", on ne peut que le plaindre et rire de ses intentions. Le temps avait déjà tout "réparé" à sa façon particulière, qui est la seule possible.

Auteur: Márai Sándor

Info: L'Héritage d'Esther

[ irrévocable ] [ irrémédiable ]

 

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étendues

- L'espace est difficile à concevoir pour la conscience, car elle se fond en lui... et il se fond en elle. C'est en réalité en soi la forme d'énergie la plus puissante qui puisse être. L'espace est une force, car la matière ne peut se constituer que selon lui. Les éléments n'ont d'autre possibilité que de se mouvoir dans ce que nous appelons "l'espace". Mais qu'est ce que le mouvement, Mojunn?
- Un déplacement dans l'espace, me semble t'il.
Donc si on retire l'espace au mouvement?
- Ça n'est pas possible.
- la seule chose qui n'est plus possible, c'est le mouvement. L'espace, lui, est toujours possible. Il est le possible, Mojunn. Le possible primordial. Tu t'emploieras à méditer dessus.

Auteur: Clearlake Thomas

Info: Les forêts d'Acora

[ arène ] [ immensité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sommeil

Un moyen simple et automatique de sortir de son corps? je dirai.. "aller dormir". J'ai une théorie, parmi de nombreuses, selon laquelle notre vie telle qu'on la conçoit serait en fait complètement inversée : retour dans l'astral (la maison) toutes les nuits (on se réveille là-bas, c'est la vraie vie. C'est à dire : dédoublement du temps) et en fin de journée astrale... on va, en quelque sorte, se coucher et on se réveille dans celle ci, sans la mémoire (c'est une belle illusion), pour poursuivre l'apprentissage. Et si nous étions des gamins/gamines astraux forcé(e)s d'aller tous les jours à l'école dans cet univers ? ce qui pourrait justifier pourquoi certain(e)s ressentent "je ne veux pas y être/aller !". Tout est possible.

Auteur: Internet

Info: Nicolas Dollo, sur le fil FB de Marc auburn

[ décorporation ] [ rythme circadien ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bon sens

question : N’y a-t-il donc aucune issue ? Sommes-nous condamnés à accompagner le capitalisme spéculatif qui "liquide", comme vous le dites dans votre ouvrage, toutes ses oppositions ? Dans votre épilogue, vous suggérez malgré tout une solution…

réponse : Pas une solution, car il n’y a pas de "solution" aux questions que soulève le capitalisme spéculatif, et surtout pas de solutions économiques. Mais il y a une démarche possible. Celle que préconisait déjà Simone Weil dans des circonstances historiques à la fois différentes et comparables : s’enraciner dans la vie matérielle. Face aux fantasmes de l’avenir extraordinaire et des spéculations qu’il autorise, il s’agit de ne pas faire nôtre le récit fataliste que le capitalisme spéculatif produit sur lui-même en misant sur la résistance du réel tel que nous l’expérimentons.

Auteur: Gomez Pierre-Yves

Info: Interviewé par Thibault Isabel sur l'inactuelle.fr

[ pragmatisme écologique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

misanthrope

Mais à quoi bon prêcher ces milliards de somnambules, qui marchent au chaos d'un pas égal, sous la houlette de leurs séducteurs spirituels et sous le bâton de leurs maîtres ? Ils sont coupables parce qu'ils sont innombrables, les masses de perdition doivent mourir, pour qu'une restauration de l'homme soit possible. Mon prochain n'est pas un insecte aveugle et sourd, n'est pas un automate spermatique. Que nous importe le néant de ces esclaves ? Nul ne les sauve ni d'eux-mêmes, ni de l'évidence, tout se dispose à les précipiter dans les ténèbres, ils furent engendrés au hasard des accouplements, puis naquirent à l'égal des briques sortant de leur moule, et les voici formant des rangées parallèles et dont les tas s'élèvent jusqu'aux nues. Sont-ce des hommes ? Non, la masse de perdition ne se compose jamais d'hommes.

Auteur: Caraco Albert

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[ dénigrement ] [ pessimisme ] [ désespoir ]

 

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ego

Nous ne nous sentons pas complètement responsables de tout ce que nous faisons. Nous en rejetons la faute sur l’environnement, la société, sur nos parents, ou sur l’hérédité, nous nous trouvons des excuses, mais nous ne nous attaquons jamais au problème. Si nous avons vraiment le désir ardent, le désir instantané de découvrir pourquoi nous sommes blessés, cela est possible. Nous sommes blessés parce que nous avons construit une image de nous-mêmes. C’est un fait ! Quand on dit : “je suis blessé”, c’est l’image que l’on a de soi qui est blessée. Quelqu’un vient piétiner cette image et l’on est blessé. […] Si l’on est totalement attentif à l’image qu’on a de soi - attentif, non pas concentré, mais attentif - l’on voit alors que l’image n’a pas de sens et elle disparaît.

Auteur: Krishnamurti Jiddu

Info: Le Réseau de la pensée : Compte-rendu authentique des causeries de 1981 à Saanen en Suisse et à Amsterdam en Hollande

[ moi ] [ illusoire ] [ je ]

 

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savoir

La découverte scientifique n'est pas une preuve de génie, pas même d'intelligence. Il n'y faut que des connaissances techniques, servies par le hasard. Un "savant", qui mélange des corps, qui expérimente un sérum, qui "travaille" un animal tout vivant ligoté sur une table, ne sait pas ce qu'il produira, et cherche. C'est un mot courant dans les recherches de laboratoires : le phénomène possible. Le mathématicien Henri Poincaré a raconté avoir trouvé la solution de son problème le plus difficile dans l'inconscience du premier sommeil. Nous les avons vus, au début de la guerre, ces "savants", renier d'un coup de plume tout ce qu'ils admiraient auparavant chez leurs confrères allemands. Quand se sont-il trompés ? Quand ils admiraient, ou quand ils ont critiqué ? Si leur science vaut leur jugement, on voit si nous devons être sceptiques.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Le théâtre de Maurice Boissard/Oeuvres/Mercure de France 1988, p.1356

[ serendipité ] [ dubitation ] [ rêve ] [ inspiration ]

 

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patriotisme

Nous avons vu qu'il n'existait aucune définition de l'identité nationale qui soit acceptée par l'ensemble des chercheurs ou des experts. Cette absence de consensus découle du fait que cette expression n'est pas un concept scientifique mais appartient au langage politique. Or, toutes les notions politiques sont, par définition, des enjeux de lutte entre les partis en compétition. Il en va de "l'identité nationale" comme des "valeurs républicaines". Le succès de ces formules vagues et creuses tient justement au fait que chacun peut les définir comme bon lui semble. Mais si chaque citoyen définit les mots selon son bon vouloir et ses intérêts, alors il n'y a plus de communication possible. Seuls règnent les rapports de force et la vérité appartient à celui qui parle le plus fort; c'est à dire à celui qui contrôle les médias.

Auteur: Noiriel Gérard

Info: A Quoi Sert l'Identité Nationale

[ relatif ]

 

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