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question

Que raconter lorsqu'on n'a pas connu de difficultés dans la vie, que les extrêmes rencontrés ne furent qu'inquiétudes fugaces, dérisoires dans la Suisse de l'après-guerre. Sans souffrances physiques non plus, ni psychiques puisqu'élevé dans une famille aimante sans soucis matériels et suffisamment exigeante pour éviter l'abrutissement. Quoi faire, quoi dire, raconter l'ennui ? Parler du silence qui précède les premières pluies estivales, lorsque les effluves d'ozone ralentissent tout et installent un décor acouphénique multidimensionnel ? Ou expliquer que le cerveau est un senseur "à posteriori", agglomérat cellulaire de reflets fractals progressivement stratifiés par l'évolution. Senseur-conscience humain, qui fut capable à un moment de sa progression de stocker sa mémoire "en dehors d'elle même", permettant de créer une civilisation qui minimise ainsi à grande échelle l'impact de l'individu sur la race. Chaques cerveaux-espèces évoluant néanmoins sans cesse en mariage-création-miroir d'une réalité bipolaire parce qu'issue d'un système reproductif mâle-femelle. Bouillonnement collectif produisant un réel obligatoirement sphérique puisqu'émergeant d'une boule planète bien ronde, elle-même membre d'un cortège de huit consoeurs. Cortège tourbillonnant de concert, très lentement, très précisément - à échelle humaine -, dessinant ainsi une formation gravitationnelle en spirale dont l'axe est un banal soleil qui progresse dans l'espace relatif à une allure de 230 km secondes (dit-on). Système solaire hélicoïde, foret géant de deux heures/lumière de diamètre qui taille vaillament sa route-vrille en direction du centre de sa galaxie ; pour des raisons qui font se disputer scientifiques rationnels et métaphysiciens. Les premiers vous parlant de gravitation ou d'attracteurs alors que seconds privilégiant les "points de vues" subjectifs imbriqués, issus de quelque machinerie externe créatrice d'illusions, source bien au-delà de nos pauvres compréhensions de primates justes sortis de l'océan. N'empêche cette réalité humaine commune s'affine, s'intrique... s'élargit... gigantise... Ou se perd dans les méandres infinitésimaux et enchevêtrés d'une matière devenue miroir. Alors que notre race de primates glabres semble au point mort en ce qui concerne sa capacité à partager son ressenti cosmique avec quelqu'autre entité-espèce que ce soit ? Quelles que fussent les places respectives de ces dernières au sein de ces hiérarchies que les hommes faiseurs de listes - on se rassure comme on peut - tentent incessamment d'établir.

Auteur: Mg

Info: oct. 2017

[ progrès ] [ régression ] [ point de situation ] [ auto-évaluation ]

 

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littérature

Miguel Hernández était cet écrivain sorti de la nature comme une pierre intacte, à la virginité sauvage et à l'irrésistible force vitale.
Il racontait combien c'était impressionnant de poser ses oreilles sur le ventre des chèvres endormies. On pouvait ainsi entendre le bruit du lait qui arrivait aux mamelles, cette rumeur secrète que personne n'a pu écouter hormis ce poète des chèvres.
A d'autres reprises il me parlait du chant des rossignols.
Le Levant espagnol d'où il provenait, était chargé d'orangers en fleurs et de rossignols. Comme cet oiseau n'existe pas dans mon pays, ce sublime chanteur, ce fou de Miguel voulait me donner la plus vive expression esthétique de sa puissance. Il grimpait à un arbre dans la rue, et depuis les plus hautes branches, il sifflait comme chantent ses chers oiseaux au pays natal.
Comme il n'avait pas de quoi à vivre, je lui cherchais un travail.
C'était difficile pour un poète de trouver du travail en Espagne.
Finalement un Vicomte, haut fonctionnaire des Relations, s'intéressa à son cas et me répondit que oui, qu'il était d'accord, qu'il avait lu les vers de Miguel, qu'il l'admirait, et que celui-ci veuille bien indiquer quel type de poste il souhaitait pour rédiger sa nomination.
Rempli de joie, je dis au poète:
- Miguel Hernández, tu as enfin un destin. Le Vicomte t'embauche.
Tu seras un haut employé. Dis-moi quel travail tu désires effectuer pour que l'on procède à ton engagement.
Miguel demeura songeur. Son visage aux grandes rides prématurées se couvrit d'un voile méditatif. Des heures passèrent et il fallut attendre l'après-midi pour qu'il me réponde. Avec les yeux brillants de quelqu'un qui aurait trouvé la solution de sa vie, il me dit:
- Le Vicomte pourrait-il me confier un troupeau de chèvres par ici, près de Madrid ?
Le souvenir de Miguel ne peut s'échapper des racines de mon coeur. Le chant des rossignols levantins, ses tours sonores érigées entre l'obscurité et les fleurs d'orangers, dont la présence l'obsédait, étaient une des composantes de son sang, de sa poésie terrestre et sylvestre dans laquelle se réunissaient tous les excès de la couleur, du parfum et de la voix du Levant espagnol, avec l'abondance et la fragrance d'une puissante et virile jeunesse.

Auteur: Neruda Pablo

Info: Confieso que he vivido 1974

 

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a posteriori

Rappelons ici que ce démontre l’expérience psychanalytique, c’est que l’éthique du désir ne se fonde pas sur une prévisibilité mais sur une rétroactivité.

Après que Hegel a découvert la déraison au cœur même de la raison (la folle danse des opposés qui sape l'ordre rationnel), Freud, lui, découvre la raison au cœur même de ce qui apparaît comme déraison (lapsus, rêves, actes manqués, folie...)

La dialectique de Hegel et la psychanalyse (Freud-Lacan) aboutissent à la même dimension de rétroactivité, celle qui opère dans la logique hegelienne (l'Un(ité) n'est que l'effet rétroactif de sa perte...) se retrouvant dans la performativité rétroactive du signifiant chez Lacan, qui fait que refoulement et retour du refoulé sont le même (il n’y aura pas eu d’abord refoulement puis retour du refoulé, le refoulement n’étant en vérité que l'effet rétroactif de son retour...)

La performativité rétroactive du signifiant est ce qui permet de lever le faux clivage qui aujourd’hui oppose rationalité et irrationalité, d’un côté ce qui paraît ressortir de l’esprit rationnel (les sciences dites "dures", la mathématique, la physique, la biologie, la technologie...) et de l’autre les croyances (la religion, la spiritualité, la philosophie, la psychologie, les sciences (dites) humaines...

Ce que nous apprend la psychanalyse c'est que le rationnel est aussi une croyance, d'autant plus pernicieuse qu'elle se présente comme n'en étant pas une: Rationaliser ce n’est rien d’autre qu’inventer des fictions pour tenter de se rassurer en niant ce qui nous détermine.

"Espérez ce qu'il vous plaira!"

La moindre des choses que vous puissiez demander à votre analyse, c'est qu’elle vous opère de l'espoir.

L’espérance dans ce qu’on appelle des "lendemains qui chantent" est ce qui a toujours conduit les hommes à toutes sortes de catastrophes.

La leçon de la psychanalyse n'est pas: "renoncez à vos rêves et à vos désirs dénués de sens, la vie est cruelle, acceptez-la telle qu'elle est..." mais plutôt: "vos jérémiades, vos gémissements, tout autant que vos espoirs et vos croyances ne sont qu'hypocrisie, car ils sont le paravent derrière lequel vous vous adaptez à cette réalité faite de manipulation et d'exploitation."

Il n’y a rien à espérer, et encore moins du désespoir.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 10.01.2021

[ bien-dire ] [ inconscient ]

 
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exploiteurs

Objet : non candidature au poste de stagiaire rédacteur Web

Madame, Monsieur,

Dans votre "offre" d'emploi vous précisez rechercher quelqu'un doué de grandes capacités rédactionnelles. Il faut en effet disposer de telles compétences, doublées d'une certaines malhonnêteté intellectuelle pour être capable de rédiger une lettre qui vous fasse croire à une quelconque motivation à occuper le poste indigent que vous proposez. Vous cherchez quelqu'un de diplômé mais qui accepte d'être pris en stage. Quelqu'un qui ait déjà plusieurs années d'expérience mais qui considère que ce qu'il pourra apprendre auprès de vous fera office de rémunération. Vous cherchez, en somme, la perle rare, qui est d'autant plus rare qu'elle n'a pas conscience de sa valeur. Vous cherchez quelqu'un qui puisse vivre avec 554 euros par mois. Quelqu'un qui ne soit pas préoccupé par de basses conditions matérielle comme se loger ou se nourrir. Il vous faut donc un pur esprit, qui tende vers l'ascèse et le dépassement par le labeur, avec pour seul but le sentiment de satisfaction que procure le travail bien fait. Je suis au regret de vous annoncer qu'un tel être n'existe pas. De deux choses l'une : ou bien il existe de purs esprit qui n'ont que faire des contingences matérielles et alors ils n'ont aucun intérêt à accomplir les tâches fastidieuses que vous souhaitez leur confier. Ou bien les être ont un corps et des besoins élémentaires, et il leur est impossible de faire coïncider la satisfaction de ces besoins avec les conditions de travail que vous proposez. Vous promettez une opportunité , vous parlez de votre équipe de rédaction comme d'une "famille". Quelle famille souhaiterait voir un de ses membres réduit à feindre d'embrasser une situation qui l'humilie ? Vous précisez rechercher quelqu'un qui ait l'esprit d'initiative et qui soit autonome. Vous ne m'en voudrez donc pas de prendre la liberté de vous adresser cette lettre de démotivation. Conformément à vos attentes je suis jeune, dynamique et motivée. Assez jeune pour oser dire non. Assez dynamique pour prendre le temps de vous écrire cette lettre en pure perte et assez motivée pour espérer pouvoir m'insérer dans la vie active de façon décente.
Je reste bien évidemment à votre entière disposition pour tout éclaircissement supplémentaire que vous estimeriez nécessaire.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations respectueuses.

Auteur: Toulet Pauline

Info: Ce mot était destiné au groupe LVMH, qui cherchait un rédacteur web titulaire d'un master, ayant 5 ans d'expérience et.... acceptant d'être rémunéré 3,60 euros de l'heure.

[ humour ] [ recherche d'emploi ] [ riposte ]

 
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éthologie

Mon but était d’analyser les rivalités entre mâles pour des questions de rang, le rôle de médiation des femelles dominantes, comme Mama, et les différentes façons de surmonter les conflits. Pour y parvenir, il a fallu que je m’intéresse à la hiérarchie sociale et à l’exercice du pouvoir, des thèmes qui, à l’époque, étaient controversés. C’était les années 1970, l’heure de gloire du flower power. Nous étions jeunes, plus ou moins anarchistes, farouchement en faveur de la démocratie et méfiants vis-à-vis des autorités qui dirigeaient l’université (on les appelait "mandarins", comme les bureaucrates de la Chine impériale). La jalousie sexuelle était jugée dépassée, et toute espèce d’ambition, suspecte. Hélas pour moi, la colonie de chimpanzés que j’étudiais trahissait toutes ces tendances "réactionnaires" à la puissance 1000: goût du pouvoir, arrivisme et jalousie. […]

Premièrement, en tant qu’être humain, j’étais sidéré par les ressemblances avec nos cousins les plus proches. Je traversais la phase que connaît tout primatologue, celle du: "Si ça, c’est un animal, je suis quoi, moi?" Deuxièmement, je faisais partie d’une joyeuse bande de hippies, et je constatais chez les grands singes des comportements courants dénoncés par les gens de ma génération. Loin de leur permettre d’influencer mon regard sur les grands singes, j’ai commencé à avoir une vision plus juste de mes camarades. Au fond, cela revenait aux fondamentaux de l’observation: la reconnaissance des formes. Peu à peu, je découvrais les manœuvres cachées pour décrocher tel ou tel poste, les coalitions qui se forment, les intrigues pour obtenir des faveurs, l’opportunisme politique, et ce dans mon propre environnement. Je ne parle pas exclusivement de la génération qui précède la mienne. Les mouvements étudiants avaient leurs mâles alpha, leurs luttes de pouvoir, leurs groupies et leurs jalousies. Pire encore, plus nous étions proches, plus la jalousie sexuelle pointait sa tête hideuse. Mes recherches sur les grands singes me donnaient la distance idéale pour identifier ces tendances; pour qui se donnait la peine de les observer, elles étaient claires comme le jour. Les leaders ridiculisaient et isolaient tous ceux qui les menaçaient et piquaient les copines des autres, alors qu’ils prêchaient les bienfaits de l’égalitarisme et de la tolérance. Il y avait un hiatus énorme entre ce que ma génération, dans ses discours politiques enflammés, prétendait être, et son comportement réel. Nous étions complètement dans le déni !

Auteur: Waal Frans de

Info: La dernière étreinte

[ psycho-sociologie ] [ primates ] [ homme-animal ] [ analogies ]

 

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non-voyants

Dans l'histoire nous nous souvenons d'aveugles comme Diodote le stoïcien, et cet Aufidius dont parle Cicéron dans ses Tusculanes. Didyme d'Alexandrie, qui vivait au iv e siècle de notre ère, est un peu mieux connu. Vers la fin du Moyen Age, on cite encore quelques savants d'une mémoire remarquable : Nicaise, de Malines ou de Verdun ; Fernand, de Bruges; Pierre Dupont, de Paris. Sur Ulrich Schomberg (1601-1648), nous avons un témoignage de Leibniz. "Il a enseigné à Koenigsberg, dit Leibniz, la philosophie et les mathématiques à l'admiration de tout le monde." Bien qu'il n'eût perdu la vue qu'à l'âge de deux ans et demi, il n'avait conservé aucun souvenir de la lumière ni des couleurs, si bien que les impressions visuelles ne furent pour rien dans sa formation intellectuelle. Au XVIIIe siècle, le Suisse Huber dut quelque réputation à Voltaire, et, grâce à Diderot, on a connu chez nous l'Anglais Saunderson. Le premier étudia les moeurs de la ruche ; mais il convient de remarquer qu'il avait commencé ses travaux comme clairvoyant et qu'il put s'aider sans cesse de l'imagination visuelle. Saunderson, au contraire, devint aveugle dès sa première enfance, et il semble bien néanmoins qu'il poussa fort loin ses études mathématiques. Comme Saunderson, qui professa à l'Université d'Oxford, comme l'Ecossais Moyses qui, à la fin du xv e siècle, fut professeur de physique et de chimie, beaucoup des aveugles que je viens de nommer ont enseignée, des clairvoyants. Il en est de même de Penjon qui, au début du xix e siècle, fut professeur de mathématiques au lycée d'Angers. Comme on le voit, les mathématiques et la philosophie prédominent. Comme poètes, si nous laissons de côté les Grecs de l'époque légendaire, les Homère et le? Tirésias, et quelques Arabes dont nous ne connaissons que les noms, on ne peut guère citer que Malaval en France et Blacklock en Angleterre qui soient parvenus à une certaine notoriété. Nous ne pouvons pas, en effet, nommer le grand Milton qui n'a perdu la vue qu'à la quarantaine. Je ne parle pas d'Augustin Thierry, de William Prescot l'historien américain, de Ms c de Ségur, de Victor Brochard, professeur à la Sorbonne, de Henry Fawcet, ministre des postes en Angleterre, de Georges V, roi de Hanovre, et tant d'autres qui, frappés de cécité, continuèrent dans des voies très diverses à étonner leurs contemporains par leur activité.

Auteur: Villey Pierre Louis Joseph

Info: Le monde des aveugles: essai de psychologie

[ historique ]

 

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linguistique expérimentale

Si on pense FLP comme un dictionnaire, ce sera alors un dictionnaire de séquences, plus précisément de chaines de caractères. 

Un mot fonctionne comme un carrefour, une image, voire comme un univers si on veut s'y apesantir.  

Alors qu'une séquence (un chiffre et une lettre, trois caractères, deux mots, une phrase... un extrait) nous en dit beaucoup plus sur la nature et les potentialités du langage à partir de ses rudiments, puisqu'elle explose exponentiellement  les représentations possibles, ouvrant à l'infini ses possibilités et ses limites. 

Chacun sait que l'émergence de l'écriture eut pour première conséquence la création de listes, d'inventaires. 

FLP ne fait pas autre chose, mais, en les intriquant, l'application présente souvent, par un dispositif qui peut s'avérer sérendipitaire, des combinaisons auxquelles on n'aurait pas forcément pensé ; pour parfois mieux réaliser certaines choses. Par exemple que tout concept/séquence sémantique est simultanément autonome et partie d'un tout. Autonome au sens d'une histoire ou au sens d'une monade

Ou partie d'un tout, pour mille raisons : la plus importante étant les possibilités combinatoires de lettres/caractères/mots et chiffres consensuels, un peu à l'image de la génétique.

L'idiome francophone est donc ici la souche consensuelle précise qu'utilise l'outil "homme-machine" FLP, cette application communautaire qui s'essaye au classement/recensement d'un maximum de descriptions sémantiques (tiercités collectives anthropomorphes), représentations internes et externes, évidemment a posteriori, d'une espèce qui a développé un langage et une mémoire communautaire externalisable. 

Ici on s'apercevra que même le plus pur et efficace esprit incarné aura besoin de temps, de durées. Soit très peu, au sens de la conscience de Peirce, soit beaucoup, pour qui voudra commencer à réfléchir et comparer ces séquences sémantiques afin de les intégrer au mieux dans le corpus FLP. Ainsi, les possibilités "full search" de l'informatique permettront véritablement, par l'usage rétroactif de cette machine onomastique, une recherche qui ouvrira les perpectives au sens où elle casse littéralement les lignes de la pensée habituelle. Une pensée  horizontale induite par la lecture (surtout) et l'écriture. En effet le lecteur est toujours embarqué dans cette sorte de conduit forcé que matérialise l'infinie chaine de caractères qui constitue un ouvrage.

On verra donc qu'une recherche rétroactive sur FLP ouvre vers une sorte de lecture mutidimensionnelle, qui peut s'avérer surprenante et raffraichissante.

Auteur: Mg

Info: octobre 2020

[ citation s'appliquant a ce logiciel ] [ polysémie ]

 

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vieillesse

J’ai compté mes années et j'ai découvert qu’à partir de maintenant, j’ai moins de temps à vivre que ce que j’ai vécu jusqu’à présent…

Je me sens comme ce petit garçon qui a gagné un paquet de friandises: la première il la mangea avec plaisir, mais quand il s’aperçut qu’il lui en restait peu, il commença réellement à les savourer profondément.

Je n’ai plus de temps pour des réunions sans fin où nous discutons de lois, des règles, des procédures et des règlements, en sachant que cela n’aboutira à rien.

Je n’ai plus de temps pour supporter des gens stupides qui, malgré leur âge chronologique n’ont pas grandi.

Je n’ai plus de temps pour faire face à la médiocrité.

Je ne veux plus assister à des réunions où défilent des égos démesurés.

Je ne tolère plus les manipulateurs et opportunistes.

Je suis mal à l´aise avec les jaloux, qui cherchent à nuire aux plus capables, d’usurper leurs places, leurs talents et leurs réalisations.

Je déteste assister aux effets pervers qu’engendre la lutte pour un poste de haut rang.

Les gens ne discutent pas du contenu, seulement les titres.

Moi, mon temps est trop précieux pour discuter des titres.

Je veux l’essentiel, mon âme est dans l’urgence… il y a de moins en moins de friandises dans le paquet…

Je veux vivre à côté de gens humains, très humains, qui savent rire de leurs erreurs, qui ne se gonflent pas de leurs triomphes, qui ne se sentent pas élu avant l’heure, qui ne fuient pas leurs responsabilités, qui défendent la dignité humaine, et qui veulent marcher à côté de la vérité et l’honnêteté.

L’essentiel est ce que tu fais pour que la vie en vaille la peine.

Je veux m'entourer de gens qui peuvent toucher le cœur des autres… des gens à qui les coups durs de la vie leurs ont appris à grandir avec de la douceur dans l’âme.

Oui… je suis pressé de vivre avec l’intensité que la maturité peut m'apporter.

J’ai l’intention de ne pas perdre une seule partie des friandises qu´il me reste…

Je suis sûr qu’elles seront plus exquises que toutes celles que j´ai mangées jusqu’à présent.

Mon objectif est d’être enfin satisfait et en paix avec mes proches et ma conscience.

J’espère que la vôtre sera la même, parce que de toute façon, vous y arriverez…

Auteur: Andrade Mario Paul de Morais dit Mario de

Info:

[ maturité ] [ dégustation ]

 

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ufo

Le mercredi 17 juillet 1957, à l'aube, un bombardier de reconnaissance électronique RB-47H Stratojet de l'USAF, indicatif Lacy 17, se rend à Oklahoma City, avec 6 officiers à bord, dont le commandant Mac Clure, et le major Lewis D. Chase.
A 10500 m il repère une grosse et intense lumière blanche-bleutée, comme le rappelle le résumé de l'American Institute of Aeronautics and Astronautics.
Muni d'un appareillage électronique de contre-mesures (ECM) le RB-47 de l'Air Force sera suivi par un objet non identifié sur plus de 1200 km pendant 1 heure et 30 minutes, tandis qu'il survole le Mississippi, la Louisiane, le Texas et atteint l'Oklahoma. L'objet fut à plusieurs reprises vu directement par l'équipe du poste de pilotage comme une très vive lumière ; il fut acquis par un radar au sol et détecté par les appareils de contrôle ECM du RB 47. Une transmission de micro-ondes à 3 Ghz a été détectée par l'équipage du RB-47. L'opérateur #2 des contre-mesures électroniques de Lucy 17 (identifiant), du RB47, intercepta près de Meridian, Mississippi, un signal ayant les caractéristiques suivantes : fréquence 2995 à 3.000 Ghz; étendue du signal pulsé : 2.0 microsecondes; fréquence de répétition du signal : 600 Hz (cycles par seconde); taux de balayage 4 tours/mn; polarité verticale. Le signal s'est rapidement déplacé sur l'écran du localisateur, indiquant un déplacement rapide de la source émettrice; la source est en vol. L'intérêt de ce cas tient aux apparitions et disparitions constatées simultanément par 3 canaux distincts et à la rapidité des manoeuvres qui dépassait tout ce dont l'équipage avait eu jusque-là l'expérience 1.
L'objet disparaît ainsi des écrans radar plusieurs fois de suite, pour réapparaître simultanément en suivant presque tout le temps l'avion à une distance d'environ 17 km, avant de changer rapidement de position pour se trouver devant l'avion. Chase oublie un moment sa mission et met le cap sur la mystérieuse lumière qui disparaît à son approche. Chase reprend son cap initial mais la "cible" réapparaît sous le Stratojet. L'avion pique à nouveau vers l'ovni qui disparaît encore une fois. A court de kérosène, le Boeing doit retourner sur sa base de Forbes.
10 ans plus tard, la commission Condon est saisie du cas, mais classera l'affaire faute de pouvoir accéder au dossier, ayant fait ses recherches sur la date erronée du jeudi 19 septembre.
Par la suite, James E. McDonald retrouve la date correcte du mercredi 17 juillet, et de ce fait beaucoup plus d'informations.
Philip Julian Klass proposera des explications de ce cas qui seront contestées, notamment par Brad Sparks 6 qui arguera que sans le vouloir Klass n'avait en fait que renforcer ce cas.

Auteur: Internet

Info:

[ ovni ] [ témoignage ]

 

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écriture inclusive

Françaises, Français,

Savez-vous, tas d'informes culturels sous-enseignés, savez-vous que le fait de prononcer les mots "Françaises, Français" constitue une totale hérésie grammaticale? Ben oui, bande de flapis cérébraux, c'est une énorme connerie pléonastique de dire: "Françaises, Français."

C'est comme si je disais : "Belges, Belges". J'aurais l'air d'un con.

Comment vous le ferais-je comprendre sans avoir l'air pompeux et sans vous faire sentir mon profond mépris pour votre inculture crasse et votre consternante nullité syntaxique? Comment, sans vous rabaisser au rang de crétins congénitaux, comment vous faire admettre que l’expression "les Francais" sous-entend à l'évidence les hommes et les femmes de France ? Si je dis : "Les Français sont cons", j'englobe tous les hommes de France et toutes les femmes de France.

Grammaticalement, connards, quand je dis: "les Français", je désigne les Français mâles, plus les Français femelles, et n'allez pas me taxer de mysogynie, c'est le genre d'attaque qui me révulse. Cela me fait penser à ces pétasses bitophobes du MLF de Kensington City en Californie, qui avaient exigé qu'on changeât la devise de leur école "Tu seras un homme mon fils" en "Tu seras un homme ma fille".

Comment alors expliquer que tous les hommes politiques de ce pays, et quand je dis "les hommes" je pense aussi "les femmes", CQFD, comment expliquer que tous, de l'extrême droite à l'extrême gauche, tous commencent leurs discours, à vous destinés, par une énorme faute de français (et de française)? Comment est-il possible de la part de gens sérieux et souvent cultivés? Comment est-il possible que tous ces notables s'adressent à vous à longueur d'antenne perpétuant et perpétrant cette affreuse erreur de langage?

J'ai beau me creuser l'entendement, je ne trouve qu'une seule explication plausible: chez ces bonnes gens qui nous gouvernent, ou qui nous ont, ou qui vont, ou qui re-re-vont nous gouverner, l'expression "Françaises, Français" signifie: "Bonjour les veaux, et bonjour aussi à vous les génisses, eh, les filles", vous avez vu: j'ai pas seulement dit "Français", j'ai aussi dit "Françaises»" eh, oh, ma petite dame, ne m'oublie pas dans l'urne, ne me quitte pas, ne me quitte pas, laisse-moi m'aplatir plus bas que l'ombre de ton chien, mais je t'en supplie: vote pour moi."

Voilà ce que veut dire "Française, Français". La seule chose que j'espère, c'est qu'en ce moment même un de ces pourris, n'importe lequel, extrême droite, gauche ou centre, j'espère qu'il y en a un, au moins un, ou une, qui me lit maintenant, là tout de suite, et que ce soir ou demain, il va causer dans le poste. Alors celui-là, j'espère, ne pourra plus commencer son discours de pute par ces mots "Françaises, Français" sans se dire qu'on lui aura mis le nez dedans.

Auteur: Desproges Pierre

Info:

[ genrée ] [ redondance ] [ langue de bois ]

 

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