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impensable

Ainsi, la discussion autour des idées d’ "être" et de "non-être", qui commence avec la philosophie antique, se poursuit aujourd’hui sous une forme moderne. Dans l’Antiquité, "ce qui n’est pas" ne désigne pas seulement ce qui n’existe pas ; cette caractérisation renvoie toujours à une difficulté de la pensée. N’est pas ce à quoi on ne peut penser, ce qui se soustrait à l’entendement pensant, ce qui ne se laisse pas saisir et déterminer à l’aide de concepts. C’est dans ce sens, je crois, qu’il faut comprendre la question antique de l’être et du non-être. En ce sens, ce qui est variable et en devenir, entre autres donc la matière, apparaissait aux yeux d’une certaine psychologie comme quelque chose qui "n’est pas", une simple privatio des Idées. Face à cela, Aristote a posé, esquivant le conflit, le concept central de "ce qui est potentiellement" et l’a appliqué à l’hylé. L’hylé n’est certes pas "actu", elle est une privatio de la forme […], mais elle est "potentia" et n’es pas qu’une simple privatio. Cela marqua le début de différenciations importantes dans la pensée scientifique. Les autres propos d’Aristote au sujet de la matière (il s’en tint totalement à la conception de la matière comme quelque chose de passif et réceptif) ne sont pratiquement d’aucune utilité pour la physique et de nombreuses confusions chez Aristote me semblent venir du fait qu’il était écrasé par Platon, qui lui était largement supérieur en tant que penseur. Il ne parvint pas à mener à bien son projet de définir le possible et ses tentatives restèrent au stade d’ébauches.

Auteur: Pauli Wolfgang

Info: Lettre à C. G. Jung du 27 février 1953

[ historique ]

 

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physique quantique

Nous proposons donc l'idée suivante: sans apport d'informations externes, un univers se transforme en une infinité d'univers virtuels (Multivers) qui représentent autant de possibilités d'évolutions potentielles d'un seul univers. Par contre, avec un apport d'informations externes, le nombre de possibilités peut parfaitement se réduire à quelque chose de concevable qui peut se résumer à un ensemble réduit de possibilités d'évolution dégagées par notre libre arbitre, par l'intermédiaire de notre conscience.

Le phénomène de la conscience apparaîtrait ainsi clairement comme étant la fonction d'interface qui ferait entrer dans notre univers ou bloc d'espace-temps 4D des informations issues de l'extérieur, ce qui peut être décrit mathématiquement au moyen de dimensions supplémentaires. Une cinquième dimension pouvant suffire, il convient bien de qualifier le Multivers que nous proposons ainsi de Multivers de type V, à la suite des quatre premiers. Cela reste bien un Multivers dans la mesure où le nombre de possibilités d'évolution dégagées par le libre arbitre de notre collectif de conscience peut être énorme, à moins que nous autres terriens soyons tous complètement conditionnés. Il est alors intéressant de remarquer que la différence entre les Multivers de type III et V est que dans le V nous n'aurions pas de milliards de milliards .... de doubles conscients et que nous n'en aurions même aucun, puisqu'un seul univers accueillerait la conscience: celui que nous avons construit tous ensemble en passant sans cesse collectivement d'un univers à l'autre.

Il importe ainsi de bien différencier la notion de vécu et la notion de réalité physique (un seul vécu contre un grand nombre de réalités potentiellement à vivre), ce que nous apprend déjà la mécanique quantique avec ses superpositions d'états. La physique décrit ainsi déjà la co-existence de possibilités virtuelles qui n'attendent que notre observation - notre vécu - pour passer à l'état réel.

Auteur: Guillemant Philippe

Info: http://guillemant.net/index.php?cate=articles&part=physique_information&page=Des_realites_paralleles.htm

[ idéalisme quantique ] [ paradoxe de l'oeuf et de la poule ] [ spéculations ]

 

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sang-froid

Les psychopathes pourraient être les meilleurs traders ? "Recherche : psychopathes pour faire un massacre sur les marchés." Une telle annonce ne paraîtra pas dans les journaux, mais elle pourrait avoir un fond de vérité après qu'une recherche ait indiqué que les meilleurs traders pourraient bien être des " psychopathes fonctionnels."
Une équipe de scientifiques des Usa a montré que ceux avec des émotions altérées sont plus disposée à jouer avec de hauts pics et que les personnes avec des dommages de cerveau pourraient prendre de bonnes décisions financières, rapporte lundi le journal Times.
Dans une étude du comportement des investisseurs, 41 personnes avec des QI normaux ont été invitées à jouer un jeu simple d'investissement. Quinze du groupe avaient souffert de lésions dans les secteurs du cerveau qui affectent des émotions. Le résultat est que ceux avec des dommages de cerveau ont surpassé les autres.
Les scientifiques ont montrés que les émotions ont mené une partie du groupe à éviter des risques même lorsque les avantages de potentiel étaient de loin supérieurs aux pertes, phénomène connu sous le nom d'aversion myope de perte. Un des chercheurs, Antoine Bechara, professeur d'associé de neurologie à l'université d'Iowa, a indiqué que les meilleurs investisseurs du marché boursier pourraient plausiblement s'appeler "des psychopathes fonctionnels." Un camarade de l'auteur, Baba Shiv de Stanford Graduate School of Business dit que beaucoup de chefs de compagnie et d'avocats supérieurs peuvent également montrer qu'ils partagent le même trait.
Les "émotions jouent un rôle adaptatif en accélérant le processus décisionnel" dit Shiv. "Cependant il y a des circonstances dans lesquelles une réponse émotive naturelle doit être empêchée, de sorte qu'une décision délibérée et potentiellement plus sage puisse être prise."
L'étude, publiée en juin dans le journal " Psychological Science" a été entreprise par une équipe de chercheurs d'université de Stanford University, Carnegie Mellon University et de l'université de l'Iowa.

Auteur: Reuters

Info: 19 Sept 2005 Londres

 

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folie

La schizophrénie est une maladie psychiatrique qui touche environ 1% de la population mondiale et se manifeste généralement au début de l'âge adulte. Les symptômes les plus fréquents comprennent une altération des processus sensoriels et cognitifs et une altération profonde de la cognition sociale. L'équipe de Rebecca Piskorowski et Vivien Chevaleyre au laboratoire de Physiologie cérébrale, en collaboration avec un laboratoire américain, lève le voile sur un mécanisme impliqué dans ces altérations de mémoire sociale. Cette étude, publiée dans la revue Neuron, ouvre la voie à de nouvelles cibles thérapeutiques potentielles.
Bien que de nombreux progrès aient été réalisés concernant la compréhension des causes génétiques de la schizophrénie, les mécanismes cellulaires qui sous-tendent des symptômes spécifiques sont peu connus. La délétion génétique 22q11.2 (perte de matériel génétique sur le chromosome 22) est le facteur de risque le plus fort pour développer la schizophrénie. En utilisant un modèle de souris porteuse d'une délétion génétique similaire obtenu par le laboratoire de Joseph Gogos à Columbia University (USA), l'équipe "Plasticité Synaptique et Réseaux Neuronaux" de Rebecca Piskorowski et Vivien Chevaleyre au laboratoire de Physiologie cérébrale, a étudié une petite région de l'hippocampe, qui est une structure importante pour la formation de mémoires et dont l'activité est affectée au cours de la schizophrénie.
Les résultats révèlent des altérations spécifiques de la région CA2 de l'hippocampe, qui a été longtemps ignorée mais qui émerge comme importante pour la formation de mémoires sociales au travers d'études récentes. En particulier, des changements ont été observés dans la balance entre l'excitation et l'inhibition ainsi que des altérations des propriétés des neurones de CA2. Il en résulte une forte diminution de l'activité des neurones de cette région, ce qui sous-tend probablement le déficit de mémoire sociale aussi observé chez ces souris. De façon intéressante et en parallèle avec le développement des symptômes chez l'homme, ces changements ne sont pas observés sur de jeunes animaux mais apparaissent uniquement au début de l'âge adulte.
Cette étude représente une avancée significative concernant la compréhension des mécanismes cellulaires altérés au cours de la schizophrénie, mais aussi potentiellement au cours d'autres maladies psychiatriques dans lesquelles les interactions sociales sont également affectées. Les résultats révèlent un mécanisme potentiel pour le déficit de mémoire sociale et, étant données les caractéristiques de la région CA2, ils ouvrent la voie à des cibles thérapeutiques potentielles.

Auteur: Internet

Info: http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=14788. Schizophrénie: une nouvelle piste dans la compréhension des déficits de mémoire sociale

[ cerveau ] [ sciences ]

 

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FLP pourquoi ?

FLP devrait être apprécié comme un outil susceptible d'affiner/approfondir/préciser les mots, traits de pensée et autres codages linguistiques de nos vies. Ainsi, avec quelques efforts, chacun pourra potentiellement améliorer la formulation, et donc la compréhension, de ses ressentis, internes et externes.

Partout, plus encore dans ce cadre, l'humain développe des pensées communicables principalement grâce au langage, lui-même émergence consensuelle grégaire. Ainsi FLP voudrait aider à ce que chaque individualité puisse se nourrir - et nourrir - cette pensée collective anthropique et donc, par effet miroir, sa vie intérieure et la formulation du réel commun.

Mais pourquoi participer ? A quoi ça sert ? Quel peut être le sens de mes interventions ? je ne comprends pas l'utilité de ce truc... Je m'y perds... Telles sont les remarques qu'on nous fait.

Ce à quoi nous répondrons en premier lieu qu'il faut se garder de cette "envie de conclure" qui nous habite tous, de vouloir "connaitre le sens téléologique du monde". 

De solution il n'y en a pas, par contre des sens on pourra en trouver plein ici : lire-analyser, passer le temps, participer à une entreprise autogérée, se remettre en question, faire un effort intellectuel en conjonction avec la techno,  découvrir des choses, aider les autres - et donc FLP - en corrigeant des erreurs orthographiques, en discutant/précisant certaine étiquettes... 

Et on s'y découvre aussi, dans les deux sens.... Processus un peu plus mystérieur, puisqu'on réalisera souvent que les choses s'éclaircissent "après-coup"...  truisme qui implique qu'elles sont "éclaircies" parce que certaines formulations "résonnent" en nous après rumination/maturation.

De fait FLP conjuge et tente d'organiser quelque peu les réflexivités de ses intervenants, nos réflexivités sémantiques. Il nous semble qu'il y a là comme une essence du langage, du consensus. Même si rien n'est jamais fixé, à l'image de la nature et de l'univers qui nous entourent.

N'importe comment cet outil devrait permettre de prendre quelque distance sur soi-même et les diverse puissances liguistique qui, bien utilisées, s'avèrent de solides leviers lorsqu'employées dans des buts de manipulation de pouvoir ou de bienfaisance.

Plus simplement encore,  on pourra apprécier FLP comme la démonstration d'un aveuglement des hommes qui, de par les possibilités de représentations et d'échanges permises pas ce monde du verbe, tendent à s'éloigner de la source matrice dont nous sommes issus.

Et constater combien, à cause de cette fixation sur le langage, peuvent devenir incompréhensibles des signes bien plus fondamentaux que les mots.

Indices, empreintes... Fluctuations et stimuli extérieurs qui précèdent de très loin tous nos dialectes de mammifères, parait-il, évolués.

Auteur: Mg

Info: 27 janvier 2021

[ réflexion collective ] [ autisme onomasiologique ] [ sémiose ] [ idiomes voiles ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

science-fiction

Le scepticisme scientifique est le pain quotidien du Dr Steven Novella. En tant que président de la New England Skeptics' Society, sa mission est de promouvoir la science et la pensée critique. Novella met en lumière des preuves sur une série de sujets complexes sur son blog et son podcast 'The Skeptics Guide to the Universe'.

Dans son dernier livre, The Skeptics' Guide to the Future, Novella, neurologue à Yale, regarde l'avenir avec un œil critique, tentant de prévoir l'avenir de manière réaliste plutôt que de se laisser prendre au battage médiatique qui accompagne généralement le futurisme. Parmi la panoplie de sujets qu’il aborde figure la notion de réalité neuronale, qui serait l’expression ultime de la réalité virtuelle.

"Avec la réalité neuronale, vous n'avez pas besoin de porter des lunettes, ni de vous soucier de problèmes de sécurité ou de déconnexion entre les mondes physique et virtuel", écrit-il. "La réalité neuronale utilise une interface cerveau-machine pour introduire directement le monde virtuel dans votre esprit."

Il n’y aurait pas de casque encombrant ni de contrôleurs portables.

"Cela remplacerait complètement vos entrées sensorielles et autres sorties motrices par un monde virtuel, pendant que vous, par exemple, êtes allongé en toute sécurité dans votre lit", a-t-il décrit. 

Cette réalité neuronale semble trop futuriste pour être possible. Mais Novella dit que cela arrivera certainement. "Il n'y a aucune raison de penser que cette technologie n'est pas possible ; la seule question est de savoir combien de temps cela prendra et quelle sera la qualité de la technologie."

On pourrait imaginer que cette technologie soit d'abord utilisée dans un esprit compassionnel. Les personnes souffrant du syndrome d'enfermement (locked in) pourraient être les premières à l'utiliser, suivies par les tétraplégiques. Ensuite, les personnes âgées et les infirmes pourraient vivre leurs derniers jours dans des mondes fantastiques à l'intérieur de leur esprit. Toutefois, à terme, la réalité neuronale pourrait devenir dystopique, ou utopique, selon le point de vue que l'on adopte.

"Il ne fait aucun doute qu'il pourra être séduisant de vivre dans un monde virtuel où l'on peut littéralement disposer de pouvoirs quasi divins", commente Novella.

À terme, presque tout le monde pourrait décider de "prendre la pilule bleue"* et de vivre dans une réalité neuronale.

Comme le note Novella, cela pourrait être la réponse au paradoxe de Fermi, qui attire l'attention sur l'absence de preuves de l'existence d'une vie extraterrestre intelligente, alors qu'elle devrait être courante dans notre univers. 

Peut-être que des extraterrestres sont installés en toute sécurité sous terre, encadrés soignés et protégés par des robots, et qu'ils se contentent de vivre dans leur propre esprit.

Auteur: Internet

Info: https://www.realclearwire.com, Ross Pomeroy. *Pilule rouge et pilule bleue représentent un choix entre la volonté d’apprendre une vérité potentiellement troublante ou qui change la vie en prenant la pilule rouge ou en restant dans l’expérience satisfaite de la réalité ordinaire avec la pilule bleue. Les termes proviennent du film The Matrix de 1999.   Le concept de pilules rouges et bleues a depuis été largement utilisé comme métaphore politique, en particulier parmi les libertaires de droite et les conservateurs aux États-Unis, où "prendre la pilule rouge" ou être "pilule rouge" signifie prendre conscience des préjugés politiques inhérents. dans la société, y compris dans les médias grand public, et finalement devenir un penseur indépendant ; tandis que "prendre la pilule bleue" ou être "la pilule bleue" signifie accepter sans aucun doute ces prétendus préjugés.

[ monde humain consensuel ] [ terre cerveau anthropique ] [ pur esprit ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

instant de la mort

Des chercheurs ont découvert les mécanismes derrière la mystérieuse " onde de la mort " dans le cerveau, un phénomène survenant après une privation d'oxygène. Cette découverte importante ouvre de nouvelles perspectives pour la compréhension de la mort neuronale et de la réanimation.

En explorant les profondeurs de l'activité cérébrale au moment de la mort, des scientifiques de l'Institut du Cerveau ont fait une découverte significative. Pour la première fois, ils ont observé une onde spécifique, surnommée " l'onde de la mort ". Celle-ci survient lors d'une interruption prolongée de l'oxygénation du cerveau. Cet événement, loin de marquer une fin absolue, révèle en réalité une complexité insoupçonnée dans la dynamique neuronale entre la vie et la mort. Les résultats ont été publiés dans Neurobiology of Disease

La formation et le parcours de l'onde de la mort

Il est impossible de déterminer l'heure précise, à la seconde près, d'un décès. C'est un processus complexe, qui dure plusieurs minutes. Il existe des cas où même lorsque le processus a démarré, celui-ci peut s'interrompre et la personne revenir à la vie. 

L'arrêt de l'oxygénation du cerveau déclenche une série d'événements électriques. Initialement, une réduction drastique de l'activité électrique se produit, plongeant le cortex cérébral dans un silence électrique. Cependant, ce silence est brusquement interrompu par une onde de grande amplitude, initiée dans les couches profondes du cortex, comme un sursaut d'activité cérébrale. C'est sûrement cette onde que décrivent les personnes ayant fait une expérience de mort imminente, c'est-à-dire les personnes ayant survécu à un arrêt cardiorespiratoire. 

Cette " onde de la mort " se propage telle une vague à travers le cortex, portant en elle le potentiel d'une cessation totale de l'activité cérébrale. Mais, contrairement à ce que son nom suggère, cette onde ne signifie pas nécessairement une fin irréversible. Si le cerveau est réoxygéné à temps, une " onde de la réanimation " peut suivre, marquant le début d'une lente mais possible récupération des fonctions cérébrales.

(photo illustration) Et si l'onde de la mort expliquait les expériences de mort imminente. 

Quelles sont les implications de cette découverte ? 

Cette étude révèle que la mort neuronale est comme un processus graduel, potentiellement réversible, plutôt qu'un instant définitif. Elle met en lumière le rôle crucial des neurones pyramidaux de la couche 5 du néocortex, dont la dépolarisation marque le début de l'onde de la mort. 

Cette compréhension affine notre perception de la mort cérébrale, nous faisant comprendre qu'un électroencéphalogramme plat n'est pas forcément synonyme de mort définitive. Ces découvertes suggèrent que, sous certaines conditions, il est possible de restaurer les fonctions cérébrales, offrant ainsi de nouvelles voies pour le développement de traitements neuroprotecteurs. 

Ces avancées pourraient un jour transformer les pratiques de réanimation en cas d'arrêt cardiorespiratoire, réduisant les risques de séquelles neurologiques et ouvrant la porte à des interventions plus ciblées pour préserver les fonctions cérébrales essentielles.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com/ janvier 2024

 

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corps-esprit

TG : revenons à la question de l’immatérialité ; selon vous la conscience est immanente et immatérielle. Mais à la fin de votre ouvrage, vous affirmez que cette hypothèse est "potentiellement testable" Comment peut-on tester de l’immatériel ?

ER : Je crois opportun de rappeler que le mot "immatériel" a pour moi le sens précis de : "qui ne vérifie pas les mêmes lois comportementales (déterministes) de la matière". Ceci étant dit, il y a deux terrains privilégiés pour les tests expérimentaux : celui de la physique et celui des neurosciences. L’un comme l’autre nécessiteront la mise en oeuvre de moyens importants. En physique, il y a notamment le problème de la mesure et celui (en fait lié au précédent) de la dualité onde-corpuscule. Ce que j’en dis, qui se démarque de la vision officielle, est testable. Par exemple, quand je dis qu’un saut quantique ou une transition quantique est le même phénomène qu’une réduction du paquet d’onde, cette affirmation est potentiellement testable. La psychomatière, quant à elle, est un peu comme l’eau : elle peut être liquide ou solide. Une même substance peut avoir deux états, ou deux visages possibles. En l’occurrence, j’appelle les deux états de la psychomatière "l’état matière" (qui est son état normal) et l’état "paral"*. Cet état paral vérifie d’autres caractéristiques que la matière ordinaire : il est a-relativiste. Il est en plus discontinu, irréversible et aléatoire, car il est endo-causal** (c’est en ce sens précis qu’il est immatériel). Etre a-relativiste, cela implique notamment qu’il ne subit pas le champ de gravité. Si on arrivait à fabriquer une quantité importante de paral, on pourrait mesurer qu’il y a soustraction du champ de gravité par rapport à l’état matière (qui, lui, contribue évidemment au champ de gravité). Tout cela relève de la physique.

Dans le champ des neurosciences, si le paral est vraiment le matériau de la conscience, on peut aussi en tester les diverses implications. Voici quelques idées parmi d’autres. On peut envisager de tester les conditions de production de la conscience, telles que ma théorie les envisage. On peut notamment chercher à vérifier l’existence (ou non) des paralgènes. De même, on peut vérifier la validité de ce que je propose sur la nature de la mémoire, telle qu’elle découle de mon approche. Autre idée, on peut utiliser une propriété quantique connue pour créer des "communautés de conscience" non locales, dont l’unité psychique sera facile à vérifier….

AP : Vous prévoyez cela sur combien d’années ?

ER : Il y a plusieurs étapes à franchir. La première est d’intéresser les gens – et des chercheurs plus précisément – à cette théorie. Y parvenir est déjà là un challenge énorme, dont je souligne les difficultés dans la préface de mon deuxième livre (co-rédigé avec Tom Atham et intitulé Les racines physiques de l’esprit). Il faut qu’une idée nouvelle soit défraîchie pour qu’elle ait des chances d’être acceptée.

Auteur: Ransford Emmanuel

Info: Sur actu-philosophia, interview de Thibaut Gress, 7.1 2010. *L’état paral (ou porteur) est celui du psychisme actif, où ’psi’ se réveille et devient porteur d’un germe de conscience. Ce qui conduit à l’énoncé : La conscience est du paral supralé. La supralité étant l’équivalent, pour la psychomatière, d’une propriété quantique connue sous le vocable de non-séparabilité, ou de non-localité, ou d’intrication. **indéterministe

[ matière epsilon ]

 

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ouïe

Pour étudier les onagres en laboratoire, l’équipe de Lilach Hadany a exposé les plantes à cinq sons différents : le silence, des enregistrements d’abeilles mellifères situées à une dizaine de centimètres ainsi que des sons à basse, moyenne et haute fréquence produits par ordinateur. Aucune augmentation significative de la concentration en sucre du nectar n’a été constatée chez les plantes exposées au silence qui avaient été placées sous un bocal en verre bloquant les vibrations. Il en a été de même pour les plantes exposées aux sons à haute et moyenne fréquence, respectivement de 158 à 160 kilohertz et de 34 à 35 kilohertz.

Mais la dernière analyse a révélé que les plantes exposées aux sons des abeilles (0,2 à 0,5 kilohertz) et aux sons à basse fréquence (0,05 à 1 kilohertz) ont eu une réponse sans équivoque. Après trois minutes d’exposition à ces sons, la concentration en sucre des plantes a connu une impressionnante augmentation de l’ordre de 20 %.

D’après les scientifiques, un nectar plus sucré attirerait davantage d’insectes, ce qui pourrait potentiellement accroître les chances de réussite de la pollinisation croisée. Lors des observations réalisées sur le terrain, les chercheurs ont en effet découvert que les pollinisateurs étaient au moins neuf fois plus communs autour des plantes qui avaient été visitées par un autre pollinisateur au cours des six dernières minutes.

[...]

Alors que l’équipe pensait à la façon dont les sons fonctionnent, via la transmission et l’interprétation des vibrations, le rôle joué par les fleurs est devenu encore plus intriguant. Bien que leur taille et leur forme varient fortement, la majorité des fleurs présentent une forme concave ou de bol, ce qui est parfait pour recevoir et amplifier les ondes sonores, à l’instar d’une antenne parabolique.

Afin d’analyser les effets de vibration de chaque fréquence sonore du groupe d’essai, Lilach Hadany et Marine Veits, co-auteure de l’étude et étudiante en Master au laboratoire de la scientifique à l’époque, ont placé les fleurs d’onagre bisannuelle sous une machine appelée vibromètre laser, qui mesure les mouvements par minute. L’équipe a ensuite comparé les vibrations des fleurs avec celles des différentes catégories de sons.

"Cette fleur, l’onagre, est en forme de bol, donc d’un point de vue acoustique, il est logique que ce type de structure vibre et amplifie la vibration en son sein", explique Marine Veits.

Et c’est ce qui s’est passé, tout du moins pour les fréquences émises par les pollinisateurs. Lilach Hadany a indiqué qu’il était passionnant de voir les vibrations de la fleur correspondre aux longueurs d’ondes de l’enregistrement de l’abeille.

"Vous voyez immédiatement que cela fonctionne", dit-elle.

Pour confirmer que la forme de la fleur était bien à l’origine de ce phénomène, l’équipe a également mené des tests sur des fleurs dont un ou plusieurs pétales avaient été retirés : ces dernières ne sont pas parvenues à résonner avec les sons à basse fréquence.

Auteur: Donahue Michelle Z.

Info: https://www.nationalgeographic.fr/environnement/2019/01/les-fleurs-peuvent-entendre-les-abeilles-leur-nectar-nen-est-que-plus-sucre

[ communication ] [ rétroaction ]

 

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homme-machine

Elisa Vianello, chercheuse au CEA et coordinatrice du programme Edge AI, a reçu une subvention de 3 millions d'euros du Conseil européen de la recherche (ERC) dans le but de développer des dispositifs de mémoire sur silicium à l'échelle nanométrique inspirés du système nerveux des insectes. Un des objectifs de ce projet ambitieux est la mise au point de la toute première puce intelligente associée à un module neuronal local capable de traiter les données sensorielles en temps réel. Cette innovation trouve des applications dans la robotique grand public, les puces implantables pour le diagnostic médical et l'électronique portable.

La communauté de l'intelligence artificielle (IA) a récemment proposé de puissants algorithmes qui devraient permettre aux machines d'apprendre par l'expérience et d'interagir de manière autonome avec leur environnement. 

Toutefois, pour concrétiser cette ambition, des nanosystèmes dotés d'architectures de pointe de moins en moins énergivores, et dont la mémoire devra être à très haute densité, à haute résolution et dotée d’une endurance illimitée, doivent être mis en place. Si cette capacité n'existe pas encore aujourd'hui, le projet d’Elisa Vianello pourrait en ouvrir la voie : elle a découvert que différentes fonctions du système nerveux de l'insecte ressemblent étroitement aux fonctions assurées par les mémoires déterministes, probabilistes, volatiles et non volatiles.

"Comme la mémoire idéale n'existe pas aujourd'hui, le projet vise à construire une synapse hybride qui intègre différentes technologies de mémoire." Elle précise pour ce faire, s’être appuyée sur les grillons qui pour échapper à leurs prédateurs, "prennent des décisions justes à partir de données peu fiables, imprécises et lentes envoyées par leurs neurones et synapses. En examinant de près leur structure biologique, nous avons identifié une diversité de fonctions de type mémoire impliquées dans leurs systèmes sensoriels et nerveux. En combinant ces différentes fonctions, le système de traitement interne du criquet parvient à atteindre des performances remarquables et efficaces energétiquement." 

Elisa et son équipe fabriqueront des réseaux de dispositifs de mémoires physiques à l'échelle nanométrique avec l’objectif de traduire les principes biologiques des insectes en principes physiques. Ceci permettra l’apprentissage à partir d'un volume très limité de données bruitées, telles que les données mesurées en temps réel par différents capteurs (caméras, radars, capteurs cardiaques (ECG), capteurs musculaires (EMG), flux de bio-impédance et potentiellement aussi de signaux cérébraux par le biais de capteurs EEG et de sondes neuronales). 

"Les travaux d'Elisa permettront d’ouvrir de nouvelles perspectives de recherche vers des projets d’intelligence embarquée moins énergivore et capable d'apprendre en ligne", a déclaré Jean-René Lequepeys, directeur adjoint et technique du CEA-Leti, laboratoire duquel dépend Elisa Vianello. "Il s'agit d'une véritable rupture technologique et applicative qui combinera les derniers développements de la microélectronique en utilisant de nouvelles générations de mémoires non volatiles et en s'inspirant du monde vivant. Ce travail de recherche s'inscrit pleinement dans les priorités de l'institut et ouvrira de belles perspectives de premières mondiales et de commercialisation."

Auteur: Internet

Info: Sur http:wwwcea. Fr, Mars 2022. Elle obtient une bourse pour développer des mémoires à l'échelle nanométrique inspirées du système nerveux des insectes

[ épigénétique ] [ logique floue ] [ homme-animal ] [ heuristique ]

 

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