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symptôme

Galien nous apprend que le coeur et les artères battent au même rythme; on peut donc juger du tout à partir d'un seul élément : un pouls calme et régulier est le signe d'une bonne santé. Mais j'ai appris grâce à Ahmed qu'il peut aussi déceler l'agitation ou la paix de l'esprit. Le pouls est le messager qui ne ment jamais.

Auteur: Gordon Noah

Info: Le Médecin d'Ispahan

[ signe ] [ soigner ]

 

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désillusions

Dévoré par le péché de la nouveauté, j’aurais bien retourné le ciel comme un gant. Je plantais mes dents dans les replis de la chair, je lançais mes idées dans des gigues abstraites, et les mystères mouraient dans ma bouche et dans mon cerveau. Où est le suc du devenir qui pourrait revigorer le pouls de l’esprit et du cœur ? Il n’y a plus derrière moi que des gouttelettes défuntes, qui ensemencent mon passé comme une Voie lactée de l’inutile.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Bréviaire des vaincus

[ désenchantements ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

blabla

Autant dire que le langage, non, ne tient pas.

Qu'un tambour crevé d'un coup de poing,

qu'un bris de feu solaire sur la peau du primate

Pourrait l'araser comme il veut.

il ne tient pas, le langage, il s'est trompé.

Il a crû avec l’âge du jour,

Suivi le rythme de la nuit,

Il s'est perdu, le langage, il s'est perdu.

Son pouls est tombé en deçà du seuil

Qui lui permettait de se libérer

De sa glaise primitive de vaincu.

Auteur: Defalvard Marien

Info: Narthex p 82

[ égarement sémantique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

Q : Docteur, avant que vous n'effectuiez l'autopsie, avez-vous vérifié son pouls ?
R : Non.
Q : Avez-vous vérifié sa tension artérielle ?
R : Non.
Q : Avez-vous vérifié sa respiration ?
R : Non.
Q : Alors est-il possible que le patient ait été vivant lorsque vous avez commencé l'autopsie ?
R : Non.
Q : Comment pouvez-vous en être sûr, docteur ?
R : Parce que son cerveau était dans une fiole qui reposait sur mon bureau
Q : Pourrait-ce quand même être possible que le patient ait encore été vivant ?
R : Oui, c'est possible... Il aurait pu être vivant et en train de pratiquer la justice quelque part.

Auteur: Internet

Info:

[ sottise administrative ]

 

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seppuku

Lentement, des profondeurs internes, la douleur irradiait le ventre entier. Des cloches en folie sonnaient, mille cloches ensemble à chaque souffle, à chaque battement du pouls, ébranlant tout son être. Le lieutenant ne pouvait plus s’empêcher de gémir. Mais la lame était arrivée à l’aplomb du nombril et, lorsqu’il le constata, il fut content et reprit courage.

Le volume de sang répandu avait régulièrement augmenté et commençait à jaillir de la blessure au rythme même du pouls. La natte devant le lieutenant était trempée de rouge pas les éclaboussures du sang qui continuait à s’écouler des flaques que retenait de ses plis le pantalon d’uniforme. Une goutte unique s’envola comme un oiseau jusqu’à Reiko pour se poser sur ses genoux et tacher sa robe blanche. 

Auteur: Mishima Yukio

Info: Patriotisme, 1961, in La mort en été, trad. Geoffrey W. Sargent puis Dominique Aury, éditions Gallimard 1983, coll. Folio, 1988. Le terme seppuku signifie littéralement "coupure au ventre".

[ suicide rituel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

enfant

Le samedi matin, les parents avaient le droit de venir plus tôt. Le professeur s'est arrêté dans la chambre de notre fils. Il l'a contemplé longuement, avec amour et même admiration. Je savais qu'il appréciait sa manière de lutter. Un grand professeur peut éprouver de la considération pour un petit enfant. Curieusement il n'a pas tâté son pouls, n'a pas vérifié les courbes des machines. Il l'a embrassé et nous a proposé de le suivre dans son bureau, il nous a fait asseoir, nous a demandé de poser nos mains sur la table de fer. Il a pris nos mains qu'il a enveloppées dans les siennes. Puis il a levé les yeux et, le regard embué de larmes, nous a annoncé que c'était fini.

Auteur: Adler Laure

Info: A ce soir

[ mourir ] [ émotion ] [ mort ]

 

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science-fiction

Tandis que le grand soleil se rapprochait, toujours battant, emplissant presque le ciel, l'épaisse végétation qui longeait les falaises de grès se vit brutalement repoussée pour révéler les têtes - noir et gris pierre - d'énormes lézards du Trias. Paradant jusqu'au bord des pentes abruptes, ils rugirent en chœur, tournés vers l'astre et le vacarme, peu à peu, enfla jusqu'à ne plus faire qu'un avec le martèlement volcanique des explosions solaires. Kerans, qui sentait battre en lui, tel son propre pouls, la puissante attraction hypnotique des reptiles hurlants, s'avança dans la lagune dont les eaux semblaient désormais former une extension de son système sanguin. Alors que s'accroissait encore la sourde pulsation, les barrières séparant ses cellules du milieu environnant lui parurent se dissoudre, et il se mit à nager, disséminant son être au sein des eaux noires vibrantes...

Auteur: Ballard James Graham

Info: Le monde englouti

[ réchauffement climatique ]

 

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séparation

Puisqu'il n'y a plus d'espoir, partons sur un baiser.

Pour moi tout est fini, je vous le dis sans honte,

Et je me sens heureux, le cœur vraiment léger,

De m'être libéré de vous à si bon compte.

Lors serons-nous la main, annulons tout nos vœux.

Si le hasard un jour voulait notre rencontre,

Que dans notre visage ou l'écho de nos yeux

Notre commun passé aucun signe ne montre.

En ce jour d'agonie où notre amour s'endort,

Où le pouls faiblissant la passion succombe,

Où la foi en priant veille à son lit de mort,

Et l'innocence enfin lui prépare une tombe,

Ce jour si tu voulais, quand tous le voient mourir,

Il pourrait grâce à toi par miracle guérir.

Auteur: Drayton Michael

Info: Idea, traduction inédite de Henri Suhamy

[ soulagement ] [ renouveau ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

santé

J’ai dormi par bribes mais enfin bien (sauf asthme qui me restait) et tout étonné de me réveiller sans apercevoir devant moi la désolation. J’en ai profité pour rester douze heures dans mon lit, mon pouls est tombé de 120 à 76 et j’ai pu hier aller dîner chez Durand avec Brancovan sans avoir de crise ni pendant le dîner, ni après, ni cette nuit, ce qui est une nouveauté depuis mes soirées quotidiennes. Bien plus, moi qui ces jours-ci faisais des ravages de poudre (ayant été repris de mon asthme), j’ai fumé à peine vers cinq heures du matin en me mettant au lit et plus une seule fois jusqu’à huit heures ce soir, c’est-à-dire infiniment moins que quand j’étais couché. J’ai refait douze heures de lit et je me suis levé pour dîner vers huit heures, mais mes ennuis sont un peu repris, hélas.

Auteur: Proust Marcel

Info: Lettre à Jeanne Proust (sa mère), 18 août 1902

[ fragile ] [ état maladif ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nuit

A travers la ramure des arbres, il aperçut quelques étoiles pâles, mais bien plus tard, après que le ciel se fut découvert. Il avait froid et il frissonnait, son coeur battait toujours, la peur s'était ancrée plus profond, s'était muée en une sensation de malédiction, il ne retrouverait jamais la route vers la sécurité, ne courrait jamais assez vite pour s'échapper. La forêt était horriblement bruyante, elle masquait même son propre pouls. Des branches se brisaient, chaque brindille, chaque feuille se mouvait dans la brise, des choses couraient en tous sens dans le sous bois, des craquements bien plus lourds aussi, un peu plus loin, sans qu'il sache vraiment s'il les avait entendus ou imaginés. L'air de la forêt était épais et lourd, il se fondait dans l'obscurité comme s'ils ne faisaient qu'un et se ruait sur lui de tous côtés.
J'ai ressenti cette peur toute ma vie, pensa-t-il. C'est ce que je suis.

Auteur: Vann David

Info: Sukkwan island

[ angoisse ] [ littérature ]

 

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