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réussite

- Vous aviez eu une jolie formule à propos de votre métier: "J'ai l'impression d'être rentrée dans l'écran comme dans La Rose pourpre du Caire". Est-ce toujours le cas?
- Oui, j'ai encore ce sentiment. Et ce n'est pas forcément l'écran au sens propre. J'ai l'impression d'avoir de la chance dans la vie: je suis là, j'ai un toit, la santé, je peux penser au-delà de la journée qui vient... Comme si la vraie vie était le super film que l'on voit sur un écran et que l'on m'autorise à y jouer.

Auteur: Masiero Corinne

Info: Propos recueillis par Céline Fontana sur le figaro.fr, 15. 09. 2015

[ cinéma ]

 

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enfance

Au pied du jardin, je me le rappelle, coulait le Robec. C'était une rivière tantôt bleu d'encre, tantôt vert bouteille, tantôt moirée d'ocre ou veinée de pourpre, au gré des teinturiers de Darmétal qui déversaient leurs cuves en son cours supérieur. Le Robec fut le lieu des premières joies et la plus constante compagnie d'un enfant solitaire. Cet enfant savait organiser des régates dont il était le starter, le participant multiple, le juge-arbitre enfin. On pouvait faire des embarcations concurrentes dans du papier journal, ou plus simplement entreprendre une course de feuilles de lierre.

Auteur: Queval Jean

Info: Venu de Rouen

[ nostalgie ] [ littérature ]

 

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teintes

C’est la vision des couleurs de votre ancêtre frugivore à fourrure, en qui l’évolution a placé les ressources optiques pour déceler le mûrissement subtil des fruits de la jungle, avec ses teintes jaunes, orange puis carmin qui s’active en vous chaque fois que vous jouissez de la beauté d’un coucher de soleil (qui est d’abord, pour l’œil animal, le mûrissement d’un paysage). Pourquoi, sinon, le moindre pourpre serait-il plus attirant que tout vert ? […] Nous avons tous, nous, vivants, un corps épais de temps, fait de millions d’années, tissé d’aliens familiers et bruissant d’ancestralités disponibles.

Auteur: Morizot Baptiste

Info: Manières d'être vivant : Enquêtes sur la vie à travers nous, p. 108

[ rouge ] [ stimuli PNL ] [ cognition ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

crépuscule

Le boulevard, ce fleuve de vie, grouillait dans la poudre d'or du soleil couchant. Tout le ciel était rouge, aveuglant ; et une immense nuée flamboyante jetait dans toute la longue avenue une oblique averse de feu, vibrante comme une vapeur de brasier. La foule gaie, palpitante, allait sous cette brume enflammée et semblait dans une apothéose. Les visages étaient dorés ; les chapeaux noirs et les habits avaient des reflets de pourpre ; le vernis des chaussures jetait des flammes sur l'asphalte des trottoirs. Devant les cafés, un peuple d'hommes buvait des boissons brillantes et colorées qu'on aurait prises pour des pierres précieuses fondues dans le cristal.

Auteur: Maupassant Guy de

Info: Contes du jour et de la nuit

[ bouillonnement ] [ ville ]

 

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arrière-saison

À toi la gloire 

de cet automne,

l'agenouillement 

pâle du soleil. 



À toi les trésors 

descellés des bois,

la ronde des fontaines,

la légende du mirage,



le halo des deltas,

le sommeil des marées. 



À toi l'orchestre 

haut-sidéral,

le doux chalumeau 

des troupes pâles,

à toi les fenêtres 

vastes des noces 



et à toi les Lions 

rouges des sommets.



À toi le silence 

du cellier des cieux, 

La pourpre vivante 

du cœur de Dieu.  

Auteur: Vinea Ion

Info: Poème votif. L'heure des fontaines : Edition bilingue franco-roumaine, p. 257-259

[ poème ] [ soleil ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

égoïsme

Un pêcheur, le pantalon roulé autour des mollets et la vareuse à l'épaule, gravissait la rue escarpée qui relie le quai au village. Tel un miracle de pourpre et d'argent, de sa main pendait un bouquet de perches de mer écarlates, de daurades argentées et de fins serrans qu'on aurait dit découpés dans de la soie.
Un gamin déguenillé s'approcha de lui, tendant la main et détournant le visage, dans l'attitude d'un mendiant. L'homme eut un mouvement négatif de la tête. Non. Non. Non. Et je sentis soudain une bouffée de haine à l'égard de ce passant anonyme qui répétait - à l'image des rebuffades que je venais de connaître - le geste dur et impitoyable du refus.

Auteur: Serpa Enrique

Info: Contrebande

[ insensibilité ]

 

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crépuscule

Sur le lac s'est tissé la pourpre du couchant.

Les tétras dans les bois sanglotent en tintant.



Quelque part dans un tronc c'est un loriot qui pleure.

Moi seul ne pleure pas : il fait clair dans mon coeur.



Je sais que tu viendras par le sentier ce soir,

Dans les meules fraîches nous irons nous asseoir.



Je t'embrasserai et te froisserai comme une fleur.

Méprisant les ragots car grisé de bonheur.



Et ton voile de soie tombé sous mes caresses,

Tu vas dans les buissons partager mon ivresse.



Les tétras peuvent bien tinter en sanglotant,

Joyeuse est la tristesse pourpre du couchant.

Auteur: Essenine Sergei

Info: L'Homme noir 1910-1925

[ poème ] [ attente ] [ amour ] [ espérance ]

 

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mythes

"Sache, mon doux ami, qu'il existe dans les éléments des êtres qui ont l'apparence d'êtres humains, et qui pourtant ne se laissent voir que rarement à ceux-ci. Dans les flammes reluisent et se jouent les bizarres salamandres ; aux profondeurs de la terre, habitent des gnomes malicieux et grêles ; les forêts sont le domaine des sylvains et des hamadryades ; les sylphes voltigent légers par les nuages et par les airs ; et dans les mers, les lacs, les torrents et les ruisseaux, vit le peuple innombrable des Ondins. Ils habitent de magnifiques palais de cristal, qui leur laissent apercevoir le ciel, le soleil et les claires étoiles ; dans leurs jardins s'élèvent de beaux arbres de corail chargés de fruits d'azur et de pourpre ; ils marchent sur un sable pur parsemé de beaux coquillages aux mille couleurs."

Auteur: La Motte-Fouqué, Frédéric Henri Charles de

Info: In "Ondine", éd. José Corti, p. 64-65

[ féerie ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

couchant

Le vent d’automne, aux bruits lointains des mers pareil,

Plein d’adieux solennels, de plaintes inconnues,

Balance tristement le long des avenues

Les lourds massifs rougis de ton sang, ô soleil !



La feuille en tourbillons s’envole par les nues ;

Et l’on voit osciller, dans un fleuve vermeil,

Aux approches du soir inclinés au sommeil,

De grands nids teints de pourpre au bout des branches nues.



Tombe, Astre glorieux, source et flambeau du jour !

Ta gloire en nappes d’or coule de ta blessure,

Comme d’un sein puissant tombe un suprême amour.



Meurs donc, tu renaîtras ! L’espérance en est sûre.

Mais qui rendra la vie et la flamme et la voix

Au cœur qui s’est brisé pour la dernière fois ?

Auteur: Leconte de Lisle Charles-Marie

Info: La Mort du Soleil

[ poème ] [ crépuscule ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

personnage historique

Le grand conquérant, Gengis Khan, fils de la triste et sévère Mongolie, monta, nous dit une vieille légende mongole, jusqu’au sommet de Karasu Togol et promena son regard d’aigle de l’est à l’ouest. A l’ouest, il vit un océan de sang humain au-dessus duquel flottait une brume pourpre qui lui cachait tout l’horizon. De ce côté, il ne put découvrir son destin. Mais les dieux lui ordonnèrent de marcher vers l’est, et d’emmener avec lui tous ses guerriers des tribus mongoles. A l’est, il vit de riches cités, des temples resplendissants, des foules heureuses, des jardins et des champs fertiles, et tous ces spectacles le remplirent de joie. Il dit à ses fils : "A l’ouest, je serai le fer et le feu, le destructeur, le destin vengeur ; à l’est, je viendrai comme le grand bâtisseur miséricordieux, apportant avec moi le bonheur pour le peuple et pour le pays."

Auteur: Ossendowski Ferdynand

Info: Dans "Bêtes, hommes et dieux", traduit de l’anglais par Robert Renard, éditions Phébus, Paris, 1995, page 193

[ légende ] [ visions ] [ prophétie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson