Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 6
Temps de recherche: 0.0377s

paternité

Cet enfant que Stefania attendait, qu'elle avait décidé seule de se faire faire, ne me concernait pas. Pouvais-je considérer ce viol comme une preuve d'amour ?

Auteur: Vilain Philippe

Info: Faux-père

[ tromperie ] [ question ] [ femmes-hommes ]

 

Commentaires: 0

quête

Je n'ai placé aucune confiance dans les croyances, doctrines, idéologies, institutions. Ainsi, ne pouvais-je me tenir que sur mes propres pieds. Mais j'étais un Polonais, façonné par la polonité, vivant en Pologne. Il me fallait donc chercher plus profondément mon "moi", là où il n'était plus polonais, mais simplement humain.

Auteur: Gombrowicz Witold

Info:

[ introspection ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

perdu

En de telles conjonctures, chacun cherche refuge dans une habitude solidement enracinée, une manie: le buveur boit, l'écrivain écrit, le sculpteur sculpte, bref, chacun a recours, pour mettre fin à son tourment, au mobile le plus puissant de sa vie, et c'est alors qu'un véritable artiste peut tirer de lui-même des chefs-d'oeuvre. Mais moi, moi qui n'avais aucun talent, moi, misérable décorateur de cuirs d'écritoires, que pouvais-je faire ?

Auteur: Hedayat Sadegh

Info: La Chouette aveugle, p.50-51

[ cul-de-sac ] [ impasse ]

 

Commentaires: 0

prospective

Le lendemain, j'allai sur mon balcon pour apercevoir la campagne. Elle entourait la maison en face d'elle, celle du propriétaire absent. C'était une campagne très plate et qui émergeait de l'aube avec langueur...

Ma vie, comme cette campagne, s'étalait devant moi. Ma vie inévitable. Que pouvais-je en faire ? Il fallait cesser de se plaindre. Les maternités viendraient, l'une après l'autre, m'ôter le souci de moi-même. J'y songeais comme à un refuge, et je frémissais en même temps à la pensée de l'enfant qui naîtrait de ces nuits où le désir d'être morte défigurait mon visage.


Auteur: Chedid Andrée

Info: Le sommeil délivré

[ pensée-de-femme ] [ procréation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

baise

elle passa sa jupe par
dessus la tête
et je découvris ses collants
quelque peu filés.

c’était la vie.
maintenant nous allions faire ce qu’il fallait
faire. j’allais faire ce qu’il fallait faire
après tout ce baratin.
c’était comme dans une soirée –
deux idiots
avaient été faits aux pattes.

sous les draps
et après que j’eus
éteint
elle portait toujours ses
collants. elle espérait une
nuit de gala.
je ne pouvais l’en blâmer. mais
je me demandais pourquoi elle était avec
moi dans ce lit ? où étaient passés les autres
types ? comment pouvais-je être
heureux ? avec quelqu’un que
les autres avaient abandonné ?

nous n’avions pas encore fait ce qu’il fallait
faire nous allions cependant le faire.

c’était comme lorsqu’on
tente de faire admettre par son percepteur
sa solvabilité. je lui enlevai ses collants. et je
décidai de ne pas lui faire
minette. même si
j’y pensai après
coup.

nous allions dormir ensemble
cette nuit-là
en tentant de nous fondre
dans le papier peint du mur.

j’ai essayé, j’ai échoué,
et je me suis absorbé dans la contemplation
de ses cheveux
principalement de ses cheveux
avec quand même
une variante
sur ses narines
porcines.

j’essaie
de nouveau.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "L'amour est un chien de l'enfer", pages 33-34

[ foireuse ] [ impuissance ] [ besogne ] [ sexe ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

femme-par-homme

Tous les jours, passé midi, alors que livré à moi-même je poursuivais ma besogne, j'entendais un choeur de jeunes femmes. Je posais ma plume et tendais l'oreille. Séparée de la pension par une petite rue, il y avait une soierie. C'étaient les ouvrières qui chantaient en travaillant. Parmi toutes ces voix, il y en avait une qui se distinguait ; elle guidait l'ensemble : le chant d'un rossignol au milieu des caquètements d'une basse-cour ! Quelle voix remarquable ! pensais-je alors. Que ne pouvais-je escalader le mur entourant l'usine pour jeter un coup d'oeil à l'intérieur et voir celle à qui pouvait bien appartenir cette voix ! Il y a ici un homme, un pauvre homme, que votre voix, chaque jour, oui, chaque jour, aide à vivre ─ à quel point ? Vous ne l'imaginez pas ! Vous n'en avez pas idée. Vous ne savez pas quelle vaillance vous m'avez insufflée, et comme vous avez su me soutenir dans mon travail ! Je veux, de tout mon coeur, vous dire ma gratitude ! Voilà ce que j'aurais aimé écrire à cette femme, sur un petit papier que je lui aurais jeté par le trou que faisait la fenêtre de l'usine.

Mais si je mettais ce projet à exécution, la surprise qu'elle pourrait en éprouver risquerait de lui couper la voix ! Et de cela, il n'était pas question ! Que l'expression de ma gratitude pût, comme par un choc en retour, troubler cette voix qui faisait le bien sans le savoir ! Ce serait un crime. J'étais seul : seul avec mes scrupules, qui me torturaient.

Etais-je tombé amoureux ? Peut-être.


Auteur: Dazai Osamu

Info: Cent vues du Mont Fuji. In "I can speak"

[ chanteuse ] [ magique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel