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manifestation

La vague ne diffère certainement pas de l’océan, et pourtant nous savons que c’est une vague et que, comme telle, elle n’est pas la même chose que l’océan. Qu’est-ce qui fait la différence ? Le nom et la forme ; c’est-à-dire l’idée qui est dans l’esprit et la forme. Pouvons-nous penser à une "forme de vague" comme à quelque chose qui serait séparé de l’océan ? Certainement pas. Elle est toujours associée à l’idée de l’océan. Si la vague s’affaisse, la forme s’évanouit instantanément, et pourtant la forme n’était pas une illusion. Tant que la vague a existé, sa forme était devant vous, et vous étiez obligé de la voir. Cela c’est Mâyâ.

Auteur: Vivekânanda Swâmi

Info: Dans "Jnâna-Yoga", page 106

[ unité-multiplicité ] [ exemple ] [ advaïta-vedanta ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

savoir

Nous sommes tous profondément habitués à voir la science comme la seule entreprise qui se rapproche toujours plus d'un certain but fixé d'avance par la nature.
Mais ce but est-il nécessaire ? Ne pouvons-nous pas rendre compte de l'existence de la science comme de son succès en termes d'évolution, à partir de l'état des connaissances du groupe à n'importe quel moment? Est-il vraiment utile d'imaginer qu'il y a une manière complète, objective et vraie de voir la nature, le critère approprié de la réussite scientifique étant la mesure dans laquelle elle nous rapproche de ce but ultime? Si nous pouvions apprendre à substituer l'évolution-à-partir-de-ce-que-nous-savons à l'évolution-vers-ce-que-nous-désirons-savoir, un certain nombre de problèmes agaçants disparaîtraient chemin faisant.

Auteur: Kuhn Thomas Samuel

Info: La structure des révolutions scientifiques, trad. Laure Meyer, p.233, Champs/Flammarion n°115

[ relatif ] [ en question ]

 

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écriture

Créer un monde imaginaire aussi vivant que nature jusque dans ses moindres détails est une entreprise ardue. Il faut des idées profondes, il faut être inventif au niveau macroscopique aussi bien que microscopique, il faut manier l’imagination avec adresse et compétence, il faut l’audace et la vision d’un Créateur faisant jaillir sa Création du néant ; et ces deux derniers points sont précisément ce qui fait le plus défaut à notre culture. Mais si nous ne sommes pas encore capables, pour le moment, de créer un univers entier, ne pouvons-nous pas ajuster nos ambitions, et inventer au moins un nouvel objet à l’intérieur de notre univers ? C’est le but dans lequel j’ai écrit ce roman.

Auteur: Liu Cixin

Info: Boule de foudre, p. 439

[ complexité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

quête

En fin de compte, Russell lui-même a admis qu'il a déployé ses plus grands efforts dans le domaine de la philosophie traditionnelle - en épistémologie, la recherche des fondements ultimes de notre savoir sur le monde. Comment pouvons-nous être certains que ce que nous prétendons savoir est vrai ? Où se trouve la certitude dans notre expérience du monde ? Peut-on dire que même les connaissances les plus précises - comme les mathématiques - reposent sur un fondement logique sûr ? Telles étaient les questions que Russell a cherché à répondre au cours des périodes de pensée philosophique la plus profonde. Elles sont restées les éternelles questions de la philosophie, de Platon et Aristote à Russell et Wittgenstein, en passant par Descartes, Hume et Kant.

Auteur: Strathern Paul

Info: Bertrand Russell: Philosophy in an Hour

[ aucun point fixe ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

protopensées

Pourquoi ne pouvons-nous demeurer enfermés en nous ? Pourquoi poursuivons-nous l’expression et la forme, cherchant à nous vider de tout contenu, à organiser un processus chaotique et rebelle ? Ne serait-il pas plus fécond de nous abandonner à notre fluidité intérieure, sans souci d’objectivation, nous bornant à jouir de tous nos bouillonnements, de toutes nos agitations intimes ? Des vécus multiples et différenciés fusionneraient ainsi pour engendrer une effervescence des plus fécondes, semblable à un raz de marée ou un paroxysme musical. Être plein de soi, non dans le sens de l’orgueil, mais de la richesse, être travaillé par une infinité intérieure et une tension extrême, cela signifie vivre intensément, jusqu’à se sentir mourir de vivre. Si rare est ce sentiment, et si étrange, que nous devrions le vivre avec des cris.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Dans "Sur les cimes du désespoir"

[ éléments-alpha ] [ régression ] [ question ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

distanciation

Le Bouddha nous a recommandé de regarder d’abord les faits et de voir combien ces choses sont trompeuses ; ensuite seulement pouvons-nous trouver la paix. Quand nous ne connaissons pas les choses telles qu’elles sont, nous croyons les posséder et le piège du "sentiment de soi" fait surface. Nous devons donc remonter à l’origine et découvrir comment cela s’est produit. Il faut que nous comprenions comment les choses sont en réalité, comment elles entrent en contact avec l’esprit et comment l’esprit réagit ; après, nous pourrons être en paix. Voilà ce que nous devons étudier à fond. Si nous refusons que les choses se passent comme elles se passent, nous ne pouvons pas connaître la paix. Où que nous tentions de nous échapper, les choses se produisent toujours de la même manière — c’est leur nature.

Auteur: Ajahn Chah

Info: Tout apparaît, tout disparaît

[ méditation ] [ spiritualité ]

 

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sagesse

Ce à quoi l'être humain aspire au plus profond de lui-même, c'est à savoir et à comprendre, aussi pouvons-nous supposer qu'il a reçu les instruments nécessaires à la réalisation de cette aspiration. Mais en étudiant l'essence du savoir humain, on remarque vite que tout savoir provient de la comparaison entre d'une part ce que l'on connaît et que nous savons et d'autre part ce qui est encore inconnu. Nous pouvons aller loin sur cette route mais nous n'en atteindrons jamais le bout. La vérité absolue, le savoir absolu nous sont inaccessibles. Tu le comprendras mieux si je donne à la vérité absolue le nom de Dieu.[...] La vérité absolue est illimitée comme Dieu est illimité, et de fait elle est pour nous insaisissable. [...] C'est cela que j'appelle la "docte ignorance" par opposition à l'ignorance ignare.

Auteur: Waltari Mika

Info: Jean le Pérégrin

[ conclure ]

 

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réalité

Notre tâche en tant qu'historiens est de faire revivre les conflits passés; pas de déplorer un verdict ou souhaiter autre chose. Cela m'a déconcerté quand mon vieux maître A. F. Pribram, un très grand historien, a déclaré dans les années trente: "On ne sait toujours pas si la monarchie des Habsbourg aurait pu trouver une solution pour ses problèmes nationaux." Comment pouvons-nous décider de quelque chose qui n'a pas eu lieu? Nous avons déjà assez de problème pour savoir ce qu'il s'est passé. Les événements ont décidé que les Habsbourgs n'avaient pas trouvé une solution à leurs problèmes nationaux; c'est tout ce que nous savons et avons besoin de savoir. Chaque fois que je lis la phrase: "quand à savoir si untel a agi à juste titre doit être laissé aux historiens", je ferme le livre; l'écrivain est passé de l'histoire à l'imagination.

Auteur: Taylor Alan John Percival

Info: The Trouble Makers

[ pragmatisme ]

 

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question

Peut-être que chaque être humain vit dans un monde unique, un monde privé différent de ceux habités et expérimentés par tous les autres humains... Si la réalité diffère d'une personne à l'autre, pouvons-nous parler de réalité singulière, ou ne devrions-nous pas réellement parler de réalités plurielles? Et s'il y a des réalités plurielles, certaines sont-elles plus vraies (plus réelles) que d'autres? Qu'en est-il du monde d'un schizophrène? Peut-être est-il aussi réel que le notre. Peut-être que nous ne pouvons pas dire que nous sommes en contact avec la réalité et que lui ne l'est pas, mais plutôt dire que sa réalité est si différente de la nôtre qu'il ne peut pas nous expliquer sa différence et que nous ne pouvons pas lui expliquer la nôtre. Le problème est donc que si les mondes subjectifs sont vécus trop différemment, il se produit une rupture dans la communication... et puis il y a la véritable maladie.

Auteur: Dick Philip K.

Info:

[ solipsisme ] [ folie ] [ perception ]

 

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enivrement

Je n'ai aucune histoire de drogue à raconter sur moi. Un jour, quelqu'un m'a rencontré dans la rue alors que mon quatuor allait au Slug's […] il m'a parlé de me défoncer et j'ai répondu : " Ouais, avec la musique ". Pour moi, il est difficile de comprendre pourquoi un musicien a besoin de plus que de la musique. Quand je suis allé en Europe pour la première fois avec Charles Lloyd, après le premier ou le deuxième set, des gens venaient voir Charles pour lui demander s'ils pouvaient faire quelque chose pour moi ! Parce que je leur paraissait tellement fou qu'ils imaginaient que j'étais sous l'effet de je ne sais quoi ! "Que pouvons-nous faire pour Keith, nous aimerions vraiment l'aider, il a l'air si loin !" Mais je ne buvais pas, je ne fumais pas, je ne prenais aucun truc… Je n'ai jamais pris de drogue… ça ne m'intéressait pas. 


Auteur: Carr Ian

Info: K J : L'homme et sa musique

[ abstinence ] [ transe positive ]

 

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Ajouté à la BD par miguel