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spiritualité

Que vous disiez Dieu, Conscience, ou totalité, cela ne fait aucune différence pour moi. Il est plus facile d'utiliser le mot Dieu car il y a de nombreuses personnes pour qui Dieu a une signification. Autrement, vous pouvez utiliser le mot Source ou bien Conscience. Je n'ai aucune préférence, ni dans un sens ni dans l'autre, pour autant qu'il soit bien compris que par Dieu j'entends la Source et pas une entité individuelle. Ceci est très important. Lorsque j'emploie le mot "Dieu", je ne veux pas dire une entité indépendante comme le christ par exemple, ni évoquer un quelconque "grand être suprême" qui se tiendrait malicieusement au-delà de l'entendement humain. J'emploie le mot "Dieu" au sens de la Source ou de la Conscience, dont est issue la totalité de la manifestation.

Auteur: Balsekar Ramesh

Info: Dans la Gueule du Tigre, Conversations avec Ramesh Balsekar

[ unicité ] [ gaïa ] [ priméité ]

 

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sciences

Il a compris une chose essentielle ; il n'y a finalement que deux grandes possibilités de contact avec la réalité matérielle : le contact brut, direct, qui bute sur les choses, les soupèse et en infère leurs diverses propriétés ; et le contact "en miroir", qui, par un jeu de correspondance entre le visible et l'invisible, remplace la présence des choses par leur mise en concepts. C'est cette seconde sorte de contact, consistant à doubler la réalité matérielle par autre chose que son apparence première, à la sublimer en un jeu d'équations incompréhensibles pour le commun des mortels, qui donne toute sa puissance opératoire à la physique. Celle-ci vise à proposer de la matière concrète une représentation abstraite qui permettra, en retour, à l'issue d'une sorte de galipette, de la saisir en ce qu'elle est vraiment. En définitive, nos sens ne nous apprennent rien sur ce qui se trame en profondeur dans la matière, à l'abri de nos grossiers percepts.

Auteur: Klein Étienne

Info: En cherchant Majorana. Le physicien absolu

[ chair-esprit ] [ mathématiques ] [ langage ] [ abstraction dépassement ] [ codage du réel ] [ transcodage priméité - tiercité ]

 

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priméité

Les équations de la dynamique expriment complètement les lois de la méthode historique appliquées à la matière, mais l'application de ces équations implique une connaissance parfaite de toutes les données. Or, la plus petite portion de matière que nous puissions soumettre à l'expérience est constituée de millions d'atomes, dont aucun ne nous est jamais perceptible individuellement. Nous ne pouvons donc pas déterminer le mouvement réel de n'importe laquelle de ces particules ; nous sommes donc obligés d'abandonner la méthode historique stricte et d'adopter la méthode statistique pour traiter les grands groupes d'atomes... Ainsi, la science atomique nous enseigne que nos expériences ne peuvent jamais nous donner plus que des informations statistiques et qu'aucune loi dérivée ne peut prétendre à une précision absolue. Mais lorsque nous passons de la contemplation de nos expériences à celle des atomes eux-mêmes, nous quittons un monde de hasard et de changement pour entrer dans une région où tout est certain et immuable. 


Auteur: Maxwell James Clerk

Info:

[ mathématisée ] [ science dure ]

 

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solipsismes orthogonaux

Le monde sous jacent, bytié, neutre... mystère d'où nous surgissons... est nécessairement insaisissable et indéterministe.

Prérequis indispensable pour permettre l'apparition de nous autres, idiosyncrates singuliers... dotés de libre arbitre.

Si le mystère créateur qui nous fait exister était totalement déterministe cette liberté, ou marge de manoeuvre de chacun d'entre nous, ne serait pas possible.

Conséquence, même si la source est véritablement neutre et donc déterministe, ce qui est manifesté, la réalité - priméité, réel, univers commun, etc. - ne pourra jamais générer un cosmos anthropique totalement consensuel dans la mesure où chaque émergence-singularité biologique dont nous sommes un exemplaire, étant miroir-original-unique de son environnement (un peu comme un flocon de neige), ne peut témoigner autrement de ce réel admis qu'en le modifiant, plus ou moins légèrement, par une diffraction qui marque son individualité. 

C'est peut-être en ce sens que la recherche du consensus scientifique absolu, sur lequel semblent butter bien des quêtes de théoriciens quantiques, ressemblera pour bien longtemps encore à un cul-de-sac. 

Il se pourrait que pour en sortir une nouvelle approche spirituelle (sur base d'égoïsmes métaphysiques ?) soit nécessaire.

Auteur: Mg

Info: 23 mai 2023

[ spéculation ] [ perspectivisme ] [ non subatomique ] [ autonomie personnelle ] [ croyance propre ]

 
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indicible priméité

Le Réel tel qu’il apparaît, le Réel dit la Vérité, mais il ne parle pas et il faut parler pour dire quoi que ce soit.

Le Symbolique, lui, supporté par le signifiant, ne dit que mensonges quand il parle - lui - et il parle beaucoup.

Tout ceci, bien sûr, n’est noué que par l’intermédiaire de l’Imaginaire qui a toujours tort.

Il a toujours tort, mais c’est de lui que relève ce qu’on appelle la conscience. La conscience est bien loin d’être le savoir, puisque ce à quoi elle se prête, c’est très précisément à la fausseté.

"Je sais" ne veut jamais rien dire, et on peut facilement parier, que ce qu’on sait est faux. Est faux, mais est soutenu par la conscience, dont la caractéristique est précisément de soutenir de sa consistance, ce faux. C’est au point qu’on peut dire que, il faut y regarder à deux fois avant d’admettre une évidence, qu’il faut la cribler comme telle, que rien n’est sûr en matière d’évidence, et c’est pour ça que j’ai énoncé qu’il fallait évider l’évidence, que c’est de l’évidement que l’évidence relève.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Séminaire du 15 février 1977

[ illusoires secondéités ] [ tiercités dérisoires ]

 

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nouveau paradigme

Priméité et effondrement des universaux

La Priméité (Firstness) est la catégorie la plus négligée de C.S. Peirce, souvent considérée comme insaisissable ou intrinsèquement incohérente. Pourtant, notre compréhension implicite de la Priméité guide l'interprétation d'une grande partie de sa philosophie. En partant de son analyse des qualia dans la perception consciente, la Priméité peut être vue comme une catégorie cohérente qui indique que la réalité est qualitativement riche. Cependant, cette richesse qualitative ne renvoie pas à un domaine d'universaux sensibles ou toute autre sorte de déterminations réproductibles, mais plutôt à un domaine de stimuli qualitatifs divers et quelque peu indéfinis. La caractérisation épistémique/phénoménale de Peirce de la priméité dans la perception fait émerger une catégorie métaphysique de la priméité qui n'est ni un vestige des conceptions traditionnelles des qualités déterminées et répétables, ni un vestige des conceptions traditionnelles des possibilités platoniciennes permanentes. Au contraire, ce qui émerge est une Priméité qui attribue à la réalité précisément les caractéristiques les plus antithétiques à de telles conceptions traditionnelles. La Priméité, dans ce sens, ne soutient pas seulement le rejet radical de Peirce des alternatives fondationnaliste-antifondationnaliste en épistémologie, mais anticipe également son rejet des alternatives ontologiques offertes par la tradition de la métaphysique de la matière ou de la substance.




Auteur: Rosenthal Sandra Brener

Info:

[ réalité ] [ réel ] [ aucun point fixe ? ]

 
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priméité

Un jour des années 1950, à la sortie d’un cours de Roland Barthes, j’ai noté ceci : “Mon matériau, le seul possible, c’est mon présent. Le présent, c’est ce qui colle à moi. Le nez sur le miroir”. Mais il faut s’entendre sur ce qu’on entend par “présent” ou “actualité”. A la source de mon travail, il y a aussi cette photographie qui montre deux objets préhistoriques trouvés en région souabe, près du Danube, et qui seraient vieux de 30 000 ans. Ce sont de petits objets, une tête de cheval, un oiseau, et je me dis qu’on n’a jamais fait mieux dans le rapport à l’actualité que ces artistes-là : ils donnaient une figuration à ce qui les entourait dans l’immédiat de leur vie.

En même temps, ce ne sont pas un cheval et un oiseau : ce sont des objets d’art, c’est-à-dire des formes. Il y a là une concentration de ce qui est à la fois le mystère et le défi de la représentation. C’est le passage de l’informe à la forme qui m’intéresse. Quelle est la relation de l’événement actuel, immédiat, avec la forme que doit prendre un écrit et notamment un écrit de théâtre ? Je n’ai pas la réponse, mais c’est ce après quoi je cours depuis toujours.

Auteur: Vinaver Michel Grinberg

Info:

[ sculptures ] [ fond-forme ] [ question ]

 

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citation s'appliquant à ce logiciel

Du sémiotique au sémantique.

Avec comme roche-mère la structuration sémiotique ternaire de CS Peirce et le plus possible en contextualisant, FLP aide à chercher le sens et ses diverses formulations et reformulations. "De où à où" donc, avec une forte volonté de simplification des expressions linguistiques, d'où le classement "par ordre de grandeur" des recherches par défaut. 

Depuis le corps/cerveau/secondéité qui transforme la priméité subjective en une tiercité humaine consensuelle objective c'est à dire l'émergence d'un monde linguistique syntonisé, ici francophone, cet outil/corpus collectif offre trois pistes-quêtes principales : 

- Introspective, réflexive, auto-psychanalytique

- Lexicographique, qui veut préciser/définir, dictionnaire, frontière... même si Internet et Google lui sont infiniment supérieur en ce domaine.

- Extravaguante, au sens étymologique (latin extravagans : extra = "en dehors de, au delà de", et vagans, participe présent de vagari "errer"), avec une volonté de surpassement de nos limites conceptuelles. Dépassement qui passe souvent ici par les nouveaux termes-consensus qui émergent de nos réalités, poussés que nous sommes par la curiosité source, incessante volonté de comprendre et formuler/communiquer. Nouveaus mots - multivers par exemple - qui élargissent peut-être notre niveau de préhension sémantique. 

Tout ceci sans jamais cesser d'indiquer/montrer comment le sens des termes peut se modifier du tout au tout en fonction des époques/situations. La propriété primaire du signe/mot/langage demeurant celle du miroitement, reflet de nos capacités adaptatives d'êtres vivants.

D'où beaucoup de fantaisie et de rigolades itou.


Auteur: Mg

Info: 18 avril 2021

[ langage ] [ classification ]

 
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priméité

Lorsque s’élevant par la force de l’intelligence, on renonce à considérer les choses de la façon vulgaire ; lorsqu’on cesse de rechercher à la lumière des différentes expressions du principe de raison, les seules relations des objets entre eux, relations qui se réduisent toujours, en dernière analyse, à la relation des objets avec notre volonté propre, c’est-à-dire lorsqu’on ne considère plus ni le lieu, ni le temps, ni le pourquoi, ni l’à-quoi-bon des choses, mais purement et simplement leur nature ; lorsqu’en outre on ne permet plus ni à la pensée abstraite, ni aux principes de la raison, d’occuper la conscience, mais qu’au lieu de tout cela, on tourne toute la puissance de son esprit vers l’intuition ; lorsqu’on s’y plonge tout entier et que l’on remplit toute sa conscience de la contemplation paisible d’un objet naturel actuellement présent, paysage, arbre, rocher, édifice ou tout autre ; du moment qu’on s’abîme dans cet objet, qu’on s’y perd, comme disent avec profondeur les Allemands, c’est-à-dire du moment qu’on oublie son individu sa volonté et qu’on ne subsiste que comme sujet pur, comme clair miroir de l’objet, de telle façon que tout se passe comme si l’objet existait seul, sans personne qui le perçoive, qu’il soit impossible de distinguer le sujet de l’intuition elle-même et que celle-ci comme celui-là se confondent en un seul être, en une seule conscience entièrement occupée et remplie par une vision unique et intuitive ; lorsque enfin l’objet s’affranchit de toute relation avec ce qui n’est pas lui et le sujet, de toute relation avec la volonté ; alors, ce qui est ainsi connu, ce n’est plus la chose particulière en tant que particulière, c’est l’Idée, la forme éternelle, l’objectité immédiate de la volonté ; à ce degré, par suite, celui qui est ravi dans cette contemplation n’est plus un individu (car l’individu s’est anéanti dans cette contemplation même), c’est le sujet connaissant pur, affranchi de la volonté, de la douleur et du temps.

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: Le monde comme volonté et comme représentation

[ secondéité ] [ fusionnement ]

 

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source

Energie du vide.

Les physiciens pensent désormais qu'il existe une force sous-jacente qui remplit tout l'espace. Ils l'ont appelée "énergie du vide" et elle est plus que simplement omniprésente ; sa puissance est énorme. Les estimations de l'énergie contenue dans chaque petit morceau d'espace apparemment vide varient considérablement. Il est probable que l'espace à l'intérieur d'un pot de mayonnaise contienne suffisamment d'énergie pour faire bouillir instantanément l'océan Pacifique. (En réalité, les scientifiques n'en sont encore qu'aux premiers stades de la compréhension de cette énergie omniprésente. Il existe un écart inquiétant de 100 ordres de grandeur entre les prédictions théoriques de sa puissance et les valeurs mesurées à ce jour. Cet écart est connu sous le nom de "catastrophe du vide").

La solution la plus proche est de refroidir la matière au zéro absolu, à -459,67° Fahrenheit (-273,15° Celsius), où tout mouvement moléculaire s'arrête. Alors et seulement alors, les choses sont à parité avec cette puissance omniprésente. C'est pourquoi on l'appelle aussi l'énergie du point zéro.

L'énergie du point zéro est donc présente lorsque toute autre énergie est absente. Pour que cette énergie de mousse quantique illimitée vous parvienne, il faut créer des conditions inférieures au zéro absolu. Cela signifie faire en sorte que les atomes se déplacent plus lentement qu'"à l'arrêt".

Le cosmos est imprégné d'une énergie qui fait paraître les simples ondes lumineuses et les champs électriques qui nous entourent, en comparaison, comme des simulacres de mauviettes. Cela signifie que cette essence d'Être - cette Nature de toutes choses, ce véritable Soi derrière la conscience et la vie elle-même, ce vide apparent qui semble être la matrice, le chevalet, la toile de fond de toutes nos mésaventures humaines - est une entité incroyablement puissante. Son énergie est inimaginable. Son potentiel illimité. Le fait que nous ne voyions et ne ressentions rien de tout cela ne signifie rien ; nos sens sont architecturalement construits pour percevoir ce qui est utile dans notre vie quotidienne. À quoi servirait-il de percevoir cette source ultra-énergie aveuglante qui imprègne chaque crevasse de la réalité ?

Auteur: Lanza Robert

Info: Beyond biocentrism

[ monde épiphénomène ] [ pré priméité ] [ question ]

 

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