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Justification pour absence

Dans l'industrie alimentaire, si vous voulez prendre congé téléphonez et annoncez un truc qui fait bien flipper les fabricants (se renseigner sur les virus et les symptômes qui les inquiètent par rapport au produit alimentaire en causes.)

Auteur: Internet

Info:

[ préméditée ]

 

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critique littéraire

Ce Testament français [d’Andreï Makine] est un livre extra-doux. On ressort de sa lecture dans un drôle d’état : vaguement navré, embarbouillé, tout confus de niaiserie, tout attiédi et ramolli. L’ingénuité préméditée de chaque phrase vous est tombée dessus comme une bruine transperçante qui poisse jusqu’à l’os. Dans quoi avez-vous dérapé, au fil des chapitres ? Sur quelle pente de stéréotypes huilée de "sagesse asiatique" pittoresque, de spiritualité fatigante, d’extase vitale automatique, de sensibilité en excès, d’évanescences contemplatives ?

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 228

[ écrivain-sur-écrivain ] [ vacherie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

renaissance

Nous avons observé que maintes fois dans la vie des saints, les impasses aboutissent au vrai chemin, celui qui n’est pas initialement le nôtre, celui que nous avions prémédité, celui qui devient ou devrait toujours devenir le chemin qui nous fasse réellement abandonner le monde. […] lorsque nous abandonnons un projet pour lequel nous avons combattu une partie de notre vie, le pensant juste, nous avons besoin d’un nouveau détachement. Pour peu qu’on le demande, le Seigneur nous l’accorde. Détachement et patience sont les maîtres mots de la vie des serviteurs de Dieu.

Auteur: Laroche Michel

Info: La Voie Mystique de l'Angoisse

[ lâcher prise ] [ naitre ]

 

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musique

Elle avait appris dans sa jeunesse, à caresser les phrases, au long col sinueux et démesuré, de Chopin, si libres, si flexibles, si tactiles, qui commencent par chercher et essayer leur place en dehors et bien loin de la direction de leur départ, bien loin du point où on avait pu espérer qu'atteindrait leur attouchement, et qui ne se jouent dans cet écart de fantaisie que pour revenir plus délibérément - d'un retour plus prémédité, avec plus de précision, comme sur un cristal qui résonnerait jusqu'à faire crier - vous frapper au coeur.

Auteur: Proust Marcel

Info: Du côté de chez Swann

[ romantisme ] [ personnalisée ] [ chopinienne ]

 

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temps

Mais je sais bien que nous prévenons souvent par notre pensée nos actions à venir, et que cette préméditation est présente, encore que l'action que nous préméditons ne le soit pas, parce qu'elle n'est pas encore advenue et qu'elle ne le sera que quand nous aurons entrepris, et commencerons de faire cette action que nous avions préméditée, parce qu'alors elle ne sera plus future mais présente.
... Or ce qui est déjà n'est point à venir, mais présent. Ainsi lorsqu'on dit que l'on voit les choses futures, ce ne saurait être elles-mêmes, puisqu'elles ne sont pas encore ; mais c'est peut-être leur cause ou leur signe que l'on voit lesquels sont déjà.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La Création du monde et le Temps : Suivi de Le Ciel de la Terre

[ prévoir ] [ anticiper ]

 

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vacherie

Il y a des moments où l'on doute de l'état mental de M. Baudelaire ; il y en a où l'on ne doute plus ; c'est, la plupart du temps, la répétition monotone et préméditée des mêmes mots, des mêmes pensées. L'odieux y coudoie l'ignoble ; le repoussant s'y allie à l'infect. Jamais on ne vit mordre et même mâcher autant de seins dans si peu de pages ; jamais on n'assista à une semblable revue de démons, de foetus, de diables, de chloroses, de chats et de vermine. Ce livre [Les Fleurs du mal] est un hôpital ouvert à toutes les démences de l'esprit, à toutes les putridités du coeur ; encore si c'était pour les guérir, mais elles sont incurables.

Auteur: Bourdin Gustave

Info: Le Figaro, 5 juillet 1857, sur Baudelaire

[ littérature ]

 

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vacherie

Pauvre Valéry. En être tombé là. Et il passe pour ultra-intelligent, et il s'est fait l'apôtre de l'intelligence, et il fait reposer toute la littérature sur l'intelligence, au point où elle n'est plus chez lui et ne serait plus, si on l'écoutait, qu'une construction préméditée et presque mécanique. Eh bien! Non, il n'est pas intelligent, il ne l'est pas pleinement, il ne l'est que littérairement, et ce n'est pas tout, et ce n'est même que peu. L'intelligence, c'est comprendre, c'est discerner, c'est comparer, c'est se mettre à la place de ceux qu'on prétend juger, dans les circonstances dans lesquelles ils se sont trouvés, c'est savoir s'examiner soi-même, voir le pour et le contre, c'est savoir faire, voir, distinguer les nuances, c'est avoir le sens du relatif, c'est surtout s'abstenir de passion, de vindicte, de tout caractère de justicier, c'est savoir que la justice Qu'est-ce que la justice ? Et n'a-t-elle qu'une face ? Elle n'est pas tout.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Journal Littéraire, 14 septembre 1944

[ . ]

 

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colonialisme

(…) ce qui a ruiné ce pays, c’est l’efficacité – le culte de l’efficacité des Britanniques. Les premiers colons n’étaient ni intelligents, ni princiers. Ce n’étaient pas des rois. L’empire était une mascarade. C’était des colonisateurs, et pour cela, la force brute suffit, pas de quoi se vanter quand on l’a. Le pouvoir n’est qu’un accident qui dépend de la faiblesse des autres. Ils ont fait main basse sur tout ce qu’ils pouvaient par simple plaisir. Du vol avec violence, du meurtre prémédité à grande échelle, et ces sales bazungu qui s’y livraient à l’aveugle – des hommes s’attaquant à d’autres hommes dans les ténèbres. La conquête de l’Afrique, qui consistait à la voler à des gens qui avaient le tient plus foncé et le nez plus plat, est immonde, man. Et pire encore, c’est l’idée qu'il y avait derrière, non pas la curiosité ou l’amour, mais juste la foi en une idée – quelque chose qu’ils ont exalté, devant lequel ils se sont inclinés, auquel ils nous ont sacrifiés...


Auteur: Namwali Serpell

Info: Mustiks : Une odyssée en Zambie

[ complexe de supériorité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vieillir

Qu'est-ce-que vous croyez, monsieur Mendez ? Que je l'ai fait par méchanceté ? Que je l'ai prémédité ? Que je l'ai voulu ? Peut-être, oui, peut-être que je l'ai voulu, monsieur Mendez, c'est la vérité ; mais ce n'est pas moi qui l'ai fait, c'est le temps. Vous l'ignorez, mais le temps fait aussi des choses, monsieur Mendez, il entre dans vos yeux, il les teint de cendre, il entre dans votre sang, il le teint de chrysanthème, il entre dans vos doigts, il les teint de la couleur de vos murs, de vos vêtements rangés dans les placards, de votre escalier mort. Et même de vos photos de petite fille. C'est le temps qui fait les choses, monsieur Mendez : tout à coup il est là et on sent qu'il vous pousse, qu'il dirige vos mains , qu'il ennuage vos pensées et brûle votre langue. C'est que vous, vous n'avez pas toujours vécu dans cet appartement. Ou dans un appartement comme celui-ci. Pas vrai, monsieur Mendez ? Alors, vous ne savez pas ce que sont d'abord les illusions, puis la résignation,et enfin le sentiment de ce qui ne sera plus, le sentiment de la vie qui passe devant une fenêtre où l'on découvre qu'on est toujours restée immobile.

Auteur: Ledesma Francisco González

Info: La Dame de cachemire

[ chronos ] [ effaceur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

société

L'humaine fourmilière facilite l'inhumanité. A l'image des mégapoles sur bétonnées qui favorisent la cassure du lien social tribal et permettent l'éclosion de milliers de bulles de solitude, une société de masse où subsiste encore un peu de liberté est un milieu où le terroriste pourra aisément évoluer tel le virus dissimulé au sein d'une multitude de cellules. Une foule par exemple. Pour frapper là où ça fait mal.

Nous sommes un cran plus haut que le cas du meurtre de village ou dans un bourg de province, qu'on nommera vengeance, crime prémédité motivé par une frustration, folie passagère, pulsion ou autre... Pour les attentats de Paris d'avant-hier il s'agissait de terrorisme de masse. L'étage au-dessous de l'ethnocide, organisation rationnelle au niveau de l'Etat dans le but d'éliminer une population entière X ou Y. L'augmentation démographique au sein de ces grands ensembles diminue de fait l'espace de chacun d'autant plus que le pouvoir est obligé de réguler les rapports sociétaux via des réglementations toujours plus contraignantes. Autre forme, certes plus soft et délayée, d'inhumanité.

Notre espèce, en se développant avec populations trop nombreuses au niveau géographique et des densifications locales trop fortes, bascule gentiment vers l'inhumain. Nous sommes déjà dans la société de contrôle annoncée en son temps par Deleuze, si j'ai bonne mémoire.

Auteur: Mg

Info: 15 nov. 2015

[ quête ] [ équilibre ]

 

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