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communion

"L'homme intérieur", "l'homme mystérieux du coeur", "la vraie prière", "la prière dans l'esprit", "le royaume des cieux est en vous", "soyez en moi", "donne-moi ton coeur", "se revêtir du Christ", l'appel du fond du coeur : "Abba, Père !" - tout cela se révélait à moi peu à peu. Et lorsque ensuite je priai dans l'intime recueillement de mon coeur, tout ce qui m'entourait me paraissait enchanteur et miraculeux : les arbres, l'herbe, les oiseaux, la terre, l'air, la lumière semblaient me dire que tout était créé pour l'homme, que tout prouvait l'amour de Dieu pour l'homme, que tout priait Dieu et lui présentait ses louanges et son adoration. C'est alors que je compris la signification de ces paroles dans la Philocalie : "la compréhension du langage de toutes les créatures", et je vis que maintenant je pouvais causer avec toutes les créatures et m'en faire comprendre.

Auteur: Anonyme

Info: Les récits d'un pèlerin russe - 19e siècle. Auteur inconnu

[ mystique ] [ pèlerinage ] [ appartenance symbiotique ]

 

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Ajouté à la BD par Neshouma

politique

Un député me racontait en 1837 que, la veille de son élection, ayant offert une prise de tabac à un paysan électeur influent, le naïf agriculteur répondit sans vergogne : " Non pas une prise, un bureau ! "
Un banquier de Paris, qui, bien que banquier, ne tenait pas à l'argent, se présentait aux électeurs dans un département.
Un des meneurs, qui avait presque l'élection dans la main, lui refuse d'abord son concours, et le banquier le rencontrant quelques jours avant le scrutin : " Je vais, lui dit-il, repartir pour Paris, tant je suis certain de ne pas réussir ici, puisque vous me refusez absolument votre appui.
- Vous avez peut-être tort de quitter la place, lui répond cet électeur influent. - Eh bien! tenez, réplique le banquier, je vous parie 20,000 francs que je ne serai pas élu. - Je les tiens. "
Le banquier obtint la majorité, et paya gaiement la somme perdue.

Auteur: Véron Louis-Désiré

Info: Mémoires d'un bourgeois de Paris

[ élections ] [ astuce ] [ anecdote ]

 

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folie

Du temps que Lée le poète était renfermé à Bedlarn un de ses amis alla le voir et comme le nourrisson du Pinde avait des moments lucides, l'autre s'imagina qu'il était absolument guéri, et se promena avec lui dans l'enceinte de cette maison. Ils montèrent même ensemble jusqu'à la coupole du bâtiment. Comme ils en regardaient tous les deux la hauteur prodigieuse, Lée saisit son ami par le bras, et lui dit : immortalisons... et sautons du parapet à terre. - Tout le monde peut sauter en bas, et nous ne nous immortaliserons pas par-là, reprit celui-ci, d'un grand sang-froid, mais descendons et essayons de sauter de bas en haut. Le fou, flatté d'une idée qui lui présentait un saut plus étonnant que celui qu'il avait proposé, accepta la proposition et son ami, en le voyant descendre l'escalier, s'applaudit du nouveau projet qui roulait dans la tête du malheureux, auquel le goût de l'immortalité avait fait perdre l'esprit.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ anecdote ] [ autodéfense ]

 

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cinéma

Il y a plusieurs années, j'ai eu l'occasion de voir une courte séquence cinématographique qui présentait une petite fille. Vêtue d'une jolie robe, elle remontait en sautillant une rue étroite pavée de galets. Les passants souriaient tendrement en la regardant. L'image granuleuse en noir et blanc tendait à accentuer la gaieté de la scène, et la légèreté de la musique estivale conférait un sentiment de bien-être. L'attention du public était totalement concentrée sur l'enfant.
Et puis le film a été présenté de nouveau. Identique, mais avec une musique différente : une musique sinistre. Les spectateurs ont retenu leur souffle. Tous venaient de remarquer pour la première fois un homme au visage lugubre qui, à l'extrémité de la sombre allée, fumait une cigarette en observant la petite fille.
Le public avait beau connaître la fin, je peux vous dire qu'il y a eu dans la salle de profonds soupirs de soulagement quand la fillette a fini par rejoindre sa mère.
Même film, musique différente.

Auteur: Rachel Abbott

Info: Le piège du silence

[ éclairage sonore ] [ relativité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

meurtrier

Pio : Tuer des Tutsis, je n'y pensais même pas quand on vivait en bonne entente de voisinage. Même d'échanger des bousculades ou de mauvais mots, ça ne me semblait pas convenable. Mais quand tout le monde a commencé à sortir la machette en même temps, j'ai fait pareil sans m'attarder. Je n'avais qu'à imiter les collègues et penser aux avantages. Surtout qu'on savait qu'ils allaient quitter le monde des vivants pour de bon.
Quand tu reçois des ordres catégoriques, des promesses de bénéfices longue durée et que tu te sens bien épaulé par les collègues, la méchanceté t'est bien égale pour tuer à tour de bras. Je veux dire que tous ces sentiments consorts et leurs belles paroles te tirent naturellement.
Un génocide, ça se montre bien extraordinaire pour celui qui arrive par après comme vous ; mais pour celui qui s'est fait embrouiller des grands mots des intimidateurs et des cris de joie des collègues, ça se présentait comme une activité habituelle.

Auteur: Hatzfeld Jean

Info: une saison de machettes, Points, 2003, p. 259

[ grégaire ]

 

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philosophe-sur-philosophe

[...] rien n’est plus éloigné de devoir nous satisfaire que la théorie de Bergson, du mécanique surgissant au milieu de la vie. Son discours sur le rire reprend de façon condensée et schématique le mythe de l’harmonie vitale, de l’élan vital, caractérisé par sa prétende éternelle nouveauté, sa création permanente. On ne peut manquer d’en percevoir le caractère extravagant quand on lit qu’une des caractéristiques du mécanique en tant qu’opposé au vital, ce serait son caractère répétitif, comme si la vie ne nous présentait aucun phénomène de répétition, comme si nous ne pissions pas tous les jours de la même façon, comme si nous ne nous endormions pas tous les jours de la même façon, comme si on réinventait l’amour chaque fois qu’on baise. Il y a là véritablement quelque chose d’incroyable. L’explication par le mécanique se manifeste elle-même tout au long du livre comme une explication mécanique, je veux dire qu’elle tombe dans une stéréotypie lamentable qui laisse absolument échapper l’essentiel du phénomène.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, page 130

[ critique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

décor

JE VIS un arbre mort festonné de chiffons ou de fanions flottant au vent au bord d'une route côtière qui courait entre des étendues de désert et le rivage caillouteux de la mer Rouge, en direction de la ville portuaire yéménite d'Al-Hudaydah. Goudronnée sur de longues distances, se transformant par intervalles en une simple piste, la route se présentait à travers la vitre arrière du taxi-brousse comme un ruban de poussière ondoyant qui recouvrait tout ce que croisait la voiture avec ses cinq passagers et son chauffeur enturbanné et voilé pour se protéger du sable volant - dunes aplaties, criques encombrées d'épaves et de débris de verre, buissons épineux. Le ciel était couleur sable, les nuages étaient couleur sable, même la mer Rouge avait la couleur du sable, si bien que cet arbre dans le désert, le seul à des milles à la ronde, avec ses ornements multicolores évoquant des papillons, faisait l'effet d'une borne-frontière signalant la ville proche, l'annonce d'une fin imminente de l'uniformité et de la couleur unique.

Auteur: Ransmayr Christoph

Info: Atlas d'un homme inquiet

[ aride ] [ Sahara ]

 

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science-fiction

Il développa simultanément une autre idée, qui paraissait tout à fait farfelue aux observateurs : la création d'une "aide au désincarnement"*. Au début du site, sous forme d'un petit lien insignifiant ouvrant sur de la musique onirique*, qu'il présentait comme un sas de décompression mentale, destiné à aider les participants à se mettre dans les meilleures dispositions possibles pour participer au site FLP. Détente, chill, relaxation... Appelez là comme vous voulez... Bref manière selon lui d'attraper un peu de recul, de tranquillité et de lenteur. Il répétait sans cesse que passer moins 15 minutes sur le site était de fait sans intérêt. PRENEZ LE TEMPS ! Tel était le leitmotiv. Idée totalement loufoque à une époque - vers les années 2030 - où le village médiatique global voyait encore et partout se développer d'innombrables stimuli pour inciter les populations à se précipiter sur les infos les plus courtes et les plus spectaculaires possibles. Stress dans tous les cerveaux. En clair son idée était totalement à contre-courant.

Auteur: Mg

Info: 22 mars 2017, *link helping to be disembodied

[ réflexion ] [ étiquetage ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 
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dégradation psy

La maladie a également entraîné une grave dégénérescence des tissus de son cortex cingulaire antérieur rostral, une zone située à l'avant du cerveau qui agit comme une sorte de recruteur engageant les autres zones cérébrales plus rationnelles pour aider en cas de conflit (pensez à une personne très impulsive et désemparée qui appelle des amis plus pondérés pour obtenir une perspective et des conseils objectifs) et qui est nécessaire pour un contrôle cognitif et impulsif adéquat, sauf que dans Pwnage, cette zone avait commencé à s'éteindre complètement, comme une maison qui aurait éteint toutes ses lumières de Noël, se désactivant simplement, ce qui se produisait dans le cerveau des héroïnomanes lorsqu'on leur présentait de l'héroïne : leur cortex cingulaire antérieur s'est éteint et ils n'ont reçu aucune information décisionnelle de la part des parties intelligentes de leur cerveau et leur cerveau ne les a littéralement pas aidés à surmonter leurs impulsions les plus fondamentales, les plus primaires, les plus autodestructrices, les impulsions pour lesquelles ils avaient le plus besoin d'aide pour les surmonter.

Auteur: Hill Nathan

Info: The Nix

[ destruction ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

alimentation

La place est devenue un problème dans plusieurs cimetières allemands.
Une quarantaine de cimetières ont ainsi annoncé qu'ils ne pouvaient plus accepter de nouvelles inhumations. C'était à Cologne, à Munich, à Kiel, et dans d'autres villes allemandes. Le problème se présentait également dans plusieurs villes d'Autriche et de Suisse.
La raison ? Les cimetières étaient déjà remplis de cadavres non totalement décomposés !
Il faut savoir que le principe des cimetières est assez simple : on rouvre d'anciennes sépultures pour y placer de nouveaux cercueils, les bières précédentes ayant tendance à s'enfoncer avec leurs contenus désagrégés. Les corps suivent.
Pendant des siècles, les fossoyeurs procédaient donc ainsi, jusqu'à s'apercevoir que pour les corps les plus récents, la décomposition ne se faisait plus aussi bien. Comprenez par là que la décomposition se faisait bien, mais beaucoup plus lentement.
Les corps se décomposaient en huit à dix ans. Le processus de décomposition durait autrefois huit à dix ans. Il est à présent beaucoup plus long. Entendez par là vraiment beaucoup plus longtemps : un tiers des corps enterrés il y a quarante ans en Allemagne ne seraient pas encore totalement décomposés....

Auteur: Internet

Info: 30 octobre 2015

[ évolution ] [ surpopulation ]

 
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