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savoir

L'homme de Science le sait bien, lui, que, sans la Science, l'homme ne serait qu'un stupide animal sottement occupé à s'adonner aux vains plaisirs de l'amour dans les folles prairies de l'insouciance, alors que la Science, et la Science seule, a pu, patiemment, au fil des siècles, lui apporter l'horloge pointeuse et le parcmètre automatique sans lesquels il n'est pas de bonheur terrestre possible.

Auteur: Desproges Pierre

Info: Vivons heureux en attendant la mort/Seuil 1983, p.123

[ ironie ] [ humour ] [ ridicule ]

 

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interdépendances

Je m'oppose à la division de l'étude des processus vivants entre la botanique, la zoologie et la microbiologie parce qu'un tel arrangement fait perdre de vue les interrelations au sein de la communauté biologique. Les coraux ne peuvent être étudiés sans référence aux algues qui vivent avec eux ; les plantes à fleurs sans les insectes qui les pollinisent ; les prairies sans les mammifères qui les broutent.

Auteur: Bates Marston

Info: In The Forest and the Sea (1960), 7

[ interactions ] [ interpénétrations ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

isolement

Lorsque, dans la vie de quelqu’un, le matin fut actif et orageux, quand vient le midi de la vie, l’âme est prise d’une singulière envie de repos qui peut durer des mois et des années. Le silence se fait autour de cet homme, le son des voix s’atténue de plus en plus, le soleil tombe à pic sur sa tête. Sur une prairie, au bord de la forêt, il voit dormir le grand Pan… 

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Dans "Le voyageur et son ombre"

[ métanoïa ] [ introversion ] [ crise de la quarantaine ] [ changement de paradigme ] [ vieillir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sédentaire

C’est une des tristesses de la civilisation que d’habiter dans des maisons. Je crois que nous sommes faits pour nous endormir sur le dos en regardant les étoiles. Dans quelques années, l’humanité (par le développement nouveau de locomotion) va revenir à son état nomade. On voyagera d’un bout du monde à l’autre, comme on faisait autrefois, de la prairie à la montagne: cela remettra du calme dans les esprits et de l’air dans les poumons.

Auteur: Flaubert Gustave

Info:

[ dégénérescence ] [ casanier ] [ artificiel ]

 

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être humain

Quoi de plus absurde que le Progrès, puisque l'homme, comme cela est prouvé par le fait journalier, est toujours semblable et égal à l'homme, c'est-à-dire toujours à l'état sauvage. Qu'est-ce que les périls de la forêt et de la prairie auprès des chocs et des conflits quotidiens de la civilisation ? Que l'homme enlace sa dupe sur le Boulevard, ou perce sa proie dans des forêts inconnues, n'est-il pas l'homme éternel, c'est-à-dire l'animal de proie le plus parfait ?

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Fusées, Oeuvres complètes I, la Pléiade, Gallimard 1975 p.663

[ prédateur ] [ inchangé ]

 

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états-unis

La ville avait un nom, mais pas de forme, pas de rues, pas de centre. Elle se composait uniquement de cinq maisons, jetées au hasard de la prairie poussiéreuse, dans l'Extrême Est du Dakota, et qui se dressaient là, lugubres et anguleuses (...) La voie ferrée qui offrait à la ville son unique battement de cœur quotidien, sortait du néant tel un ruban noir, touchait cette Corapolis avec une indifférence précipitée, et repartait vers le même néant.

Auteur: Haycox Ernest

Info: Des clairons dans l'après-midi

[ plaines ] [ grands espaces ]

 

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voyage sur place

Si un invalide me raconte juste comment, en tant qu’homme, il a bougé sur son siège, comment il a regardé par la fenêtre tantôt au sud tantôt au nord, avant de contempler le feu, ce sera aussi intéressant que le récit d’un périple à travers le continent ou dans les prairies. Car je mesure la distance intérieure et non la distance extérieure. A l’intérieur du corps d’un homme, se trouve suffisamment d’espace et de paysage pour une biographie.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Journal (I) octobre 1837- décembre 1840 d

[ monde intérieur ] [ rencontre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nature

Sur les coteaux en pente douce qui, le long du Maros, s'inclinent d'un côté jusqu'à la grand-route et de l'autre, à droite, s'arrondissent au-delà des prairies, le feuillage des arbres fruitiers est vert aussi, tout comme celui des bois sur les sommets. Rien encore n'annonce l'approche de l'automne, si ce n'est que les capsules roses des fusains laissent apparaître leurs graines orangées au milieu d'un feuillage un peu fatigué et que les buissons de sanguinelle ont commencé a rougir.

Auteur: Bànffy Miklós

Info: Vos jours sont comptés

[ été ]

 

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réincarnation

- La mort n'existe pas. [...] Ce que vous voyez et que vous appelez la mort n'est qu'une phase de germination durant laquelle la nouvelle forme de vie repose endormie, attendant l'appel pour revêtir sa prochaine incarnation. (Il leva le bras, désignant un point.) Vous voyez ? Le dragon de vie ne peut être battu ; alors même que son sang se répand en ruisseaux rouges sur la prairie, de nouvelles formes de lui naissent de tous côtés. La semence enfouie sous la terre renaît.

Auteur: Dick Philip K.

Info: Les clans de la lune alphane

[ cycles ]

 

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steppe

Rien au monde ne ressemble à un pays tartare... l’âme est comme écrasée par cette puissante et majestueuse nature. Point de villes, point d’édifices, point d’arts, point d’industrie, point de culture, point de forêts ; toujours et partout c’est une prairie, quelquefois entrecoupée de lacs immenses, de fleuves majestueux, de hardies et imposantes montagnes ; quelquefois se déroulant en vastes et incommensurables plaines. Alors, quand on se trouve dans ces vastes solitudes, dont les bords vont se perdre bien loin dans l’horizon, on croirait être, par un temps calme, au milieu de l’Océan.

Auteur: Huc Évariste Régis

Info: Souvenirs d'un voyage à travers la Tartarie et le Tibet, suivis de L'Empire chinois

[ Asie ] [ émerveillement ]

 

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