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symptômes

Pour Lacan, le but de la cure analytique n’est pas d’être plus "adapté à la société", mais d’amener le sujet à se confronter aux coordonnées, antinomies et impasses de son désir, par où se trament les fils de son destin.

La psychanalyse n’est pas à réduire à une méthode pour "traiter les troubles psychiques" mais une pratique et une théorie à travers laquelle les trois structures de langage incorporées (névrose, psychose et perversion) ont été élevées (par Lacan) à la dignité de réponses philosophiques face aux rigueurs de l’existence, issues de l’impossible dire de la castration.

Un dire qui ne se sait pas, un savoir qui ne se dit pas.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 28.01.20

[ nœuds ] [ triade ] [ indicible ]

 

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idiomes

Mais nous retiendrons surtout que l’usage conventionnel du langage comporte plus de références et de conséquences qu’il n’y paraît aux théoriciens de la communication. C’est ainsi que, au mépris de la vraisemblance et de la réalité sociale, ils récusent le terme de "langue maternelle" en se fondant sur l’absence du signe linguistique pertinent qui la distinguerait.
Nous pousserons même leur courroux devant les intrusions de la psychanalyse en les priant de définir, cette fois, ce qu’ils entendent par "langue morte". Serait-ce à cause de l’aspect supposé chenu des spécialistes qui la pratique ou bien parce qu’elle n’est plus le véhicule des échanges amoureux, bref qu’elle ne sert plus à f… ?

Auteur: Melman Charles

Info: Article paru dans la revue "La Célibataire", automne-hiver 2000, à propos de l'émergence en cours d'une supposée langue universelle

[ locuteurs ] [ transparence ] [ affadissement ]

 

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psychothérapie

La différence radicale entre le psy (-chologue, -chiatre, -thérapeute...) et un analyste vient du fait que leur pratique ne s’ordonne pas du même discours, le Discours Universitaire étant dans un rapport d’antipathie au Discours Analytique, aussi le psy croit-il pouvoir objectiver les symptômes du patient en construisant sur lui un savoir qui confirme ou infirme un savoir "déjà là". Alors que la clinique de l’analyse, qui se revendique comme une clinique du discours, est orientée par un permanent questionnement de la position de l’analyste lui-même dans la cure.

La psychanalyse met un bémol aux fictions imaginaires en posant une condition préexistante au sujet:"Ça parle de lui, et c’est par là qu’il s’appréhende."

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 24.03.2021

[ psychologie ] [ psychiatrie ] [ inconscient ] [ lieu d'énonciation ]

 

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subconscient

Jung adopta intuitivement ce terme d'ombre pour désigner cette personnalité seconde dans la mesure où celle-ci expulsée de la lumière du conscient, se voit reléguée dans la zone crépusculaire de l'inconscient individuel. En fait, l'ombre, où Jung ne voit qu'une partie de la psyché inconsciente, recouvre pratiquement la totalité de l'inconscient freudien... ( ...) .... Rejetée dans l'inconscient, l'ombre continue d'exister, elle demeure active et dynamique. Les aspects rejetés du moi restent marqués du sceau de l'identité individuelle. Quand de temps à autre, ils envahissent le conscient, ils sont éprouvés comme des possibles. Ils se teintent alors de sentiments de culpabilité, d'infériorité ou d'indignité et suscitent chez l'individu la crainte d'être rejeté s'il était découvert ou percé à jour.

Auteur: Stevens Anthony

Info: Jung, Editions du Félin, 1994

[ psychanalyse ]

 

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latent-manifeste

Quand l’interprétation freudienne approche-t-elle au plus près de ce que la doctrine freudienne appelle, chez le sujet, inconscient ? – quand, dans le discours que nous tient le sujet, nous faisons vaciller la signification actuelle pour en laisser se décrocher ce qui est intéressé de signifiant dans l’énonciation. Ceci vaut pour le rêve d’une façon encore plus exemplaire que pour tout autre discours.

Dans l’analyse, nous sommes sur la piste de quoi ? [...] sinon cela qui s’est passé d’essentiel pour le sujet, qui maintient certains signifiants dans le refoulement. Eh bien, cet inconscient gît précisément dans les points de rupture où le signifiant est intéressé. Et c’est aussi le signifiant qui va nous mettre sur la voie du désir du sujet.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre VI : Le désir et son interprétation", éditions de La Martinière et Le Champ Freudien éditeur, 2013, page 170

[ pratique de la psychanalyse ] [ sens ]

 

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assimilation

Et la psychanalyse n’échappe pas à ce destin de mode au cœur même de sa pratique théorique et clinique. Elle aussi passe au stade de la reproduction institutionnelle, développant ce qu’il y avait de modèles de simulation dans les concepts fondamentaux. S’il y a eu jadis un travail de l’inconscient, et donc une détermination de la psychanalyse par son objet, aujourd’hui cette détermination est devenue tout doucement celle de l’inconscient par la psychanalyse elle-même. C’est elle désormais qui reproduit l’inconscient en même temps qu’elle se prend pour référence (se signifie comme la mode). L’inconscient rentre alors dans les mœurs, la demande en est grande, et la puissance sociale vient à la psychanalyse comme elle vient au code – elle s’accompagne d’une extraordinaire sophistication des théories sur l’inconscient, toutes commutables et indifférentes au fond.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Dans "L'échange symbolique et la mort", éditions Gallimard, 1976, page 148

[ critique ] [ perte de radicalité ] [ stade esthétique ] [ vogue ]

 

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quiproquo éternel

Je ne dis pas que le verbe soit créateur. Je dis tout autre chose parce que ma pratique le comporte : je dis que le verbe est inconscient - soit malentendu.

Si vous croyez que tout puisse s'en révéler, eh bien, vous vous mettez dedans: tout ne peut pas.

Cela veut dire qu'une part ne s'en révélera jamais.

C'est précisément ce dont la religion se targue.

Et c'est ce qui donne son rempart à la Révélation dont elle se prévaut pour l'exploiter.

Quant à la psychanalyse, son exploit, c'est d'exploiter le malentendu.

Avec, au terme, une révélation qui est de fantasme.

C'est ce que vous a refilé Freud.

Quel filon, il faut le dire.

Tous autant que vous êtes, qu'êtes-vous d'autre que des malentendus ?

Le nommé Otto Rank en a approché en parlant du traumatisme de la naissance.

De traumatisme, il n'y en a pas d'autre: l'homme naît malentendu.

Auteur: Lacan Jacques

Info: séance du 10 juin 1980, "dissolution", in Ornicar n°23

[ division ] [ constitution du sujet ]

 
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paradoxe

Si le savoir mène à un peu plus de réel que la réalité soutenue par le fantasme, alors on peut et on doit dire : le savoir inconscient à quoi nous avons affaire est un savoir dans le réel et nulle part ailleurs. La seule façon de situer la psychanalyse au regard de la science et non de la religion, est de poser par le symbolique la limite du symbolique: le réel.
Là est la vraie difficulté pratique et théorique, en tant que ce savoir inconscient est dysharmonique. Il est méchant. Dans mé-chant, il y a le préfixe mé-, l'adverbe mal. La mé-chéance, c'est tomber à côté. Vergreifen, dit Freud, méprise : un savoir nous est livré en tant qu'il n'est pas sous prise conceptuelle. Je veux ton bien que je conçois, je veux mon bien que je conçois, et ça rate ! Surprise de l'une-bévue, qui me réveille comme un coup de poing : sera-ce pour m'éveiller sur le désir de l'Autre, au delà ou en deçà de son bien et du mien ?

Auteur: Julien Philippe

Info: Dans "Pour lire Jacques Lacan", pages 143-144

[ aporie ] [ butée ] [ imprévu ]

 
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complexe de castration

La petite fille [...] n’a pas à redouter de perdre son pénis, mais elle réagit au fait de n’en pas avoir été pourvue. Dès le début, elle envie le garçon et l’on peut dire que toute son évolution s’effectue sous le signe de cette envie du pénis. Elle s’efforce d’abord vainement de rivaliser avec le garçon, puis avec plus de succès, tente de trouver une compensation à son manque et ses efforts peuvent aboutir à lui faire adopter une attitude féminine normale. Quand, au cours de la phase phallique, elle cherche, comme le petit garçon, à se procurer des sensations voluptueuses en excitant ses organes génitaux, elle ne parvient pas toujours à obtenir une satisfaction suffisante et étend alors à toute sa personne le sentiment d’infériorité qu’a suscité chez elle la possession d’un pénis rabougri. En règle générale, cherchant à fuir tout ce qui lui rappelle la supériorité de son frère ou de ses camarades masculins, elle ne tarde pas à renoncer aux pratiques masturbatoires et se détourne alors tout à fait de la sexualité.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Abrégé de psychanalyse", trad. Anne Berman, Presses Universitaires de France, 1949, page 64

[ enfance ] [ sexuation ] [ complexe d'Œdipe ] [ femmes-hommes ]

 

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intellos

[…] les Popesco sont la quintessence de tout ce que tu exècres, les Popesco se vautrent dans leur suffisance et leur béatitude, c’est une profanation, oui, une profanation de tout ce que tu as pu constater de l’engagement de ces psys que tu as vus à Vienne travailler auprès des enfants réfugiés, ou bien à Paris dans ces services hospitaliers où tu les as vus soigner, oui soigner, des schizophrènes ou des mélancoliques avec un dévouement et une abnégation qui forçaient ton respect, une profanation infecte, ignoble, infâme du dévouement de cet ami qui pratique à la campagne, reçoit des patients pour dix euros ou en échange d’un déjeuner, et qui, une fois, est allé faire une séance à domicile avec un agriculteur qui avait, posé sur la chaise à côté de lui, un fusil chargé, tu sais très bien que la psychanalyse est une grande aventure individuelle, morale et existentielle, tu sais très bien que c’est grâce à la psychanalyse que tu as pu aimer et travailler, mais tu sais très bien aussi que c’est à cause de gens comme les Popesco que la psychanalyse est aujourd’hui nulle, arrêtée, prostituée, disqualifiée, ridiculisée, déconsidérée, parodiée, ou que tu n’as pas voulu rentrer dans une société de psychanalyse, pas voulu te faire la petite esclave de petits-maîtres […].

Auteur: Chiche Sarah

Info: Dans "Les enténébrés" page 262

[ attitudes opposées ]

 

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