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génocide

Les condamnés étaient convoyés des prisons moscovites à une ou deux heures du matin. Ils ne savaient pas où ils étaient transférés ni pourquoi. Le personnel de service de la zone de la mort entourée de barbelés comptait près d'une vingtaine de fonctionnaires du NKVD. À l'endroit où s'arrêtaient les fourgons cellulaires s'élevait un mirador, le territoire était éclairé par des projecteurs. Les prisonniers étaient parqués dans un grand baraquement où leur identité était soigneusement vérifiée, notamment au moyen des photographies de prison. Ils étaient emmenés, un par un, du baraquement, les exécutions se faisaient d'une balle dans la nuque, au bord du fossé. Trois ou quatre personnes étaient exécutées en même temps.
Les fosses d'exécution, longues de plusieurs dizaines de mètres, larges de près de trois mètres et profondes de plus de trois mètres, étaient creusées par une pelleteuse lourde Komsomolets. Le commando d'exécution avait à sa disposition une quantité illimitée de vodka. À l'aube, les bourreaux accomplissaient les formalités, signaient les procès-verbaux et recevaient un repas. Puis, ils étaient reconduits à Moscou, en priorité ceux qui étaient ivres morts.
Les cadavres étaient recouverts de terre par un bulldozer. En une nuit, de cent à trois cents personnes, voire plus, étaient abattues. Un procès-verbal de fin d'exécution daté du 28 février 1938 cite une liste de 562 personnes, mais il se peut que celle-ci contienne les noms des victimes tuées pendant deux nuits de suite.

Auteur: Kizny Tomasz

Info: La Grande Terreur en URSS 1937-1938

[ Europe ]

 

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opprimés

S'il est sans doute difficile d'utiliser un seul et même mot pour décrire les conditions qui rendent les vies invivables, le terme de "précarité" semble permettre de distinguer les différents modes "d'invivabilité" : par exemple, celle qui frappe les personnes qui se retrouvent en prison sans procès, celle des personnes qui vivent dans des zones de guerre ou dans des zones occupées, des personnes qui se retrouvent exposées à la violence et à la destruction sans sécurité ni solution, des personnes qui sont obligées d'émigrer et de vivre dans des zones frontalières, dans l'attente qu'on ouvre les frontières, que la nourriture arrive et que leur statut de clandestins prenne fin ; des personnes dont la condition est celle d'une force de travail négligeable et consommable, pour qui la perspective d'une assistance stable recule toujours, qui vivent au jour le jour dans un horizon temporel effondré, qui ressentent dans leur ventre et dans leurs os la souffrance de voir leur futur compromis, et qui essaient d'éprouver quelque chose, mais qui redoutent davantage encore ce qu'elles pourraient éprouver. Comment peut-on se demander quelle est la meilleure vie à mener quand on sent qu'on n'a aucun pouvoir pour diriger sa vie, quand on n'est pas sûr d'être en vie, quand on se bat pour éprouver la sensation qu'on est en vie et, qu'en même temps on a peur de cette sensation et qu'on a peur aussi de vivre de cette manière ?

Auteur: Butler Judith

Info: Qu'est-ce qu'une vie bonne ? Manuels Payot. p. 72-73. 2014.

[ boat people ] [ réfugiés ] [ parias ] [ empathie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langue française

Cher monsieur, à peine sus-je que vous ne composâtes jamais avec le passé simple ; à peine connus-je que le subjonctif vous sembla d'emblée imparfait quand un usage trivial prétendit qu'il ne fût plus régi par la concordance des temps ; à peine appris-je la louable mission à laquelle vous résolûtes de vous dévouer en faveur de l'intangibilité des aspects verbaux, qu'il m'eût semblé commettre une sorte de forfaiture quand j'eusse douté s'il fallait que je vous rejoignisse, après que j'avais été instruit de vos intentions.
Quelle déplorable perte si le laxisme grammatical l'emportait au point que nous renonçassions et que nous nous privassions du virtuel, de l'inchoatif, du procès et de l'inachevé, propres à l'exact imparfait du subjonctif ! Il fallait que nous fussions nonchalants pour que nous vissions sans regrets de tels solécismes, que nous nous soumissions à un tel appauvrissement, que nous nous résignassions à un tel émondage.
Il n'était pas possible que ces écarts temporels plussent au vulgaire, qu'ils s'installassent dans l'usage commun, et qu'on assassinât la grammaire sans que personne ne réagît ni protestât. Il importait donc que vous vinssiez et que vous prissiez des mesures, ce que vous fîtes.
Vous semblerait-il opportun que je pusse prendre rang dans votre cohorte d'orthodoxie ? Sans doute, tolérâtes-vous des militants plus idoines et plus disponibles, mais il me serait agréable que vous ne me rejetassiez pas. Dans cet espoir, je vous dis mes pensées attentives et cordiales.

Auteur: Darcos Xavier

Info: doyen de l'Inspection Générale... Bouissière A., Le bar du subjonctif, adhérent 360

[ subjonctif ]

 

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peintre-sur-peintre

Rembrandt m'a profondément ému. Cette grande division entre lumière et obscurité, le mélange des tons secondaires dans les parties étendues, la fusion de leurs teintes, qui avait un effet d'antiphonie géante à toute distance, m'a immédiatement rappelé les trompettes de Wagner tout en me révélant des possibilités complètement nouvelles, pouvoirs surhumains de la couleur en tant que telle, particulièrement l'intensification de l'effet par les juxtapositions [Zusammenstellungen], c'est-à-dire les contrastes. J'ai constaté que chaque grande surface en soi ne présentait aucune qualité féerique, que chacune trahissait immédiatement sa dérivation de la palette, mais qu'elle acquérait de fait un effet féerique par l'intermédiaire de l'autre surface, contrastée, de sorte que son origine à partir de la palette semblait incroyable à première vue.

Cependant il n'était pas dans ma nature d'examiner un moyen observé sans autre forme de procès. Inconsciemment, j'approchais les images étranges comme j'approche maintenant la "nature" ; je les accueillais avec révérence et une joie profonde, mais je sentais néanmoins qu'il s'agissait d'un pouvoir qui m'était étranger. D'un autre côté, j'ai senti, un peu inconsciemment, que cette grande division donne aux tableaux de Rembrandt une qualité que je n'avais jamais vue auparavant. Je sentais que ses peintures "durent longtemps", et me dis à moi-même qu'il fallait d'abord épuiser une partie de manière suivie, puis l'autre. Plus tard, j'ai compris que cette division produit magiquement sur la toile un élément qui semble à l'origine étranger et inaccessible à la peinture : le temps.

Auteur: Kandinsky Vassili

Info: Réminiscences, 1913

[ analyse ] [ art pictural ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

post seconde guerre mondiale

L’Europe était vaincue. L’Europe seule. Huit mois plus tard, à Yalta, en Crimée, elle allait être partagée entre Roosevelt, homme de confiance de la banque juive, et le maréchal Staline, président-directeur-général du super-trust marxiste russe – comme la Pologne l’avait été, en 1939, entre Hitler et ce même Staline. Un peu plus tard encore, au procès de Nuremberg, les courtisans des tortionnaires staliniens allaient donner des leçons de morale aux tortionnaires nazis, au grand amusement de ces derniers.

L’Europe seule était vaincue. Vaincue et divisée. Les deux vainqueurs, celui de l’Est et celui de l’Ouest, allaient veiller dorénavant à l’empêcher de reprendre conscience d’elle-même. Toute tentative dans ce sens, si anodine qu’elle fût, se heurterait à l’avenir à une opposition organisée, roublarde et hystérique, de la nouvelle Sainte-Alliance, et serait présentée au public comme une résurrection du péril allemand, ou nazi, ou fasciste. Mais le fascisme, lui, était vainqueur. En Russie, en Pologne, en Allemagne de l’Est, on commençait à déplacer, à déporter, à massacre des populations entières au nom du socialisme et de la paix des peuples. Toutes les démocraties allaient se transformer, dans les années suivantes, en États dirigistes à régimes présidentiels. Enfin, à l’heure même où, semblait-il, la doctrine judéo-nazie était mise hors la loi, un homme était vivant, qui allait ressusciter le racisme hitlérien, réduire en esclavage un quart de la population du globe, et reprendre à son compte les revendications territoriales du Japon impérialiste. Cet homme, est-il besoin de le dire, s’appelait Mao Tsé-Toung.

Auteur: Gripari Pierre

Info: Dans "La vie, la mort et la résurrection de Socrate-Marie-Gripotard", éditions de la Table Ronde, 1968, pages 335-336

[ conséquences ] [ ww2 ] [ hypocrisie ] [ fausse paix ] [ remaniement du pouvoir ] [ géopolitique ] [ vieux continent ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

hygiénisme

Nous vivons l’âge du sucre sans sucre, des guerres sans guerre, du thé sans thé, des débats où tout le monde est d’accord pour que demain soit mieux qu’hier, et des procès où il faut réveiller les morts, de vrais coupables jugés depuis longtemps, pour avoir une chance de ne pas se tromper.

Si l’époque se révèle difficile à saisir, c’est à cause de tout ce qu’elle a éliminé de réel, sans arrêter de vouloir nous faire croire à la survie de sa réalité en simili. Il ne va plus rester grand-chose, si ça continue à ce train-là. Tout est certifié hypocalorique, la vie, la mort, les supposées idées, les livres, les conflits "propres" dans le Golfe, l’art, les pseudo passions, la prétendue information, les émissions.

On décrète des "journées sans tabac". Pourquoi pas des années sans femmes ? Des femmes garanties sans cholestérol ? Des idéologies sans matières grasses ?
Avec quoi pourrions-nous assouvir le besoin de négatif, en nous, depuis que le négatif a été décrété hors-la-loi, si ce n’est avec les dangers du passé ? Nous sommes bien trop fragiles, désormais, bien trop privés d’immunités pour nous offrir d’autres ennemis qu’à titre vraiment très posthume. Voilà le revers de notre bien-être. Nous ne pouvons plus nous affronter qu’à des événements archivés, peignés de multiples commentaires, rediffusés cinq fois par an, mieux pétrifiés que les voies piétonnes de nos centres-villes tétanisés. Plus de surprises autres qu’organisées. Même nos haines solidement justifiées donnent l’impression d’avoir été trouvées dans des réserves naturelles pour faune et flore en grand péril.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "L'empire du bien"

[ dénégation ] [ penchants obscurs ] [ édulcoré ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

procès de Jésus

Pilate dit qu’il avait étudié l’affaire de Yeshoua Ha-Nozri*, et qu’en conclusion, il ratifiait la sentence de mort.
De la sorte, la peine de mort – et l’exécution devait avoir lieu aujourd’hui – se trouvait prononcée contre trois brigands : Dismas, Hestas et Bar-Rabbas, et en outre, contre ce Yeshoua Ha-Nozri. Les deux premiers, qui avaient imaginé d’inciter le peuple à la rébellion contre César et avaient été pris les armes à la main par le pouvoir romain, appartenaient au procurateur, en conséquence de quoi il ne serait pas question d’eux ici. Les deux autres, par contre, Bar-Rabbas et Ha-Nozri – avaient été arrêtés par le pouvoir local et jugés par le Sanhédrin. Selon la Loi et selon la coutume, l’un de ces deux criminels devait être remis en liberté, en l’honneur de la grande fête de Pâque qui commençait aujourd’hui. Aussi le procurateur désirait-il savoir lequel de ces deux malfaiteurs le Sanhédrin avait l’intention de relâcher : Bar-Rabbas, ou Ha-Nozri ?
[…] Or, c’est un fait : les crimes de Bar-Rabbas et de Ha-Nozri ne sont absolument pas comparables, quant à leur gravité. Si ce dernier – un homme manifestement fou – est coupable d’avoir prononcé des discours ineptes qui ont troublé le peuple à Jérusalem et en quelques autres lieux, les charges qui pèsent sur le premier sont autrement plus lourdes. Non seulement il s’est permis de lancer des appels directs à la sédition, mais qui plus est, il a tué un garde qui tentait de l’arrêter. Bar-Rabbas est incomparablement plus dangereux que Ha-Nozri.

Auteur: Boulgakov Mikhaïl

Info: Dans "Le Maître et Marguerite", trad. Claude Ligny, Editions Laffont, Paris, 1968, pages 77-76 * Jésus

[ exposé des faits ] [ délibération ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dualisme

Partant de thèmes tels que "fides quaerens intellectum" (la foi en quête d’intellection), les médiévaux avaient, pour ainsi dire, maîtrisé puis transmis les termes théoriques d’un conflit latent, jusqu’au moment où, l’absolutisme théologique (aussi bien côté catholique qu’au versant protestant) étant sur le point de se défaire, le conflit allait se muer en un duel entre religion et science. L’échéance du conflit fut l’après-Révolution française, ce XIXe siècle à la fois agité par les conséquences politiques de l’idéal des Lumières, et confronté, sur le fond du système de pensée européen, à l’héritage fiduciaire traditionnel – système rendu incertain par l’irruption de nouvelles conceptions de l’Univers à partir du XVIe siècle (mettant en péril l’idée théologienne du Cosmos) et l’esquisse d’un mythe de rechange (la rationalité industrialiste). Pourtant, les montages romano-chrétiens de la culture échafaudée depuis la Révolution grégorienne (XIe siècle et la suite, le Moyen Age classique), en particulier la fonction État en constant renforcement, semblaient devoir demeurer indemnes.

L’annonce d’un séisme fut en 1841 l’écrit retentissant de Ludwig Feuerbach : L’Essence du christianisme (Das Wesen des Christentums). [...] ce livre érudit et précis dans ses aspects théoriques, traversé par un vent de colère rappelant le style de Luther en ses débuts, est le procès ouvert de la notion de dogme, déjà restreinte avant Feuerbach au champ de la théologie, mais étudiée ici pour faire saisir l’aliénation dans la foi en Dieu à travers les doctrines spéculatives enseignées aux fidèles (Trinité, Incarnation, etc.). C’est bien en cet ouvrage que l’on trouve les grands thèmes d’une anti-dogmatique, bientôt vulgarisée en vademecum d’un athéisme-pour-tous, dont tirent profit aujourd’hui encore les propagandes de la casse.

Auteur: Legendre Pierre

Info: Dans "Leçons X, Dogma : Instituer l'animal humain", Librairie Arthème Fayard, 2017, pages 21-22

[ historique ]

 
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justice

En août 2016, le journal Le Monde a analysé quelques blocages juridiques français dans une série d’analyses sur le fonctionnement et les dysfonctionnements du monde juridique, sur ce qu’est une information "en mode juridique". Les juges Florès et Rigal (Le Monde, 3/8/16, p. 16/17) se sont longtemps heurtés à une jurisprudence très claire de la Cour de Cassation : un juge ne peut au cours d’un procès "réparer un tort dont celui qui l’a subi ne se plaint pas lui-même, ni substituer sa science à leur ignorance". Cette pratique qui estime que le juge va "au-delà" de ce qui lui a été demandé, porte le nom de "ultra petita" ou "extra-petita". Cela explique pourquoi le scientifique et le médecin sont parfois mal à l’aise quand il faut aborder un problème "en mode juridique", ou seulement administratif. Il leur semble interdit d’élargir le champ de vision et de faire appel à des connaissances établies mais ignorées de ces gens là : le pire est donc normal ! Le Citoyen est a priori aussi ignorant du mode juridique que du mode scientifique et médical quant à ses pratiques et son vocabulaire : il faut donc traduire au patient les situations du quotidien. Mais s’il ne sait pas "dire le mal ou le tort qu’il a pu subir", il ne doit surtout pas compter sur le juge pour l’aider à mieux le cadrer. Vu du côté médical, c’est non-assistance à personne en danger. Il existe là un fossé culturel quasi infranchissable entre des modes d’expression qui semblent incompatibles entre eux : le mode juridique contre le mode scientifique ou philosophique. Les seconds se proposent de mieux comprendre le monde en progressant ensemble, le premier se l’interdit et vous l’interdit ?

Auteur: Le Bitoux Jean-François

Info: in Le programme politique de Margrethe Vestager sur le blog de Jorion

[ verrouillage ] [ obstruction ] [ légale ]

 

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structuration psychologique

Paranoïa

[...]

L’expérience vécue primaire semble être de même nature que dans la névrose de contrainte, le refoulement a lieu après que ce souvenir a délié du déplaisir, on ne sait comment. Cependant, il ne se forme pas un reproche, ensuite refoulé, mais le déplaisir apparu est attribué au prochain, selon le schéma psychique de la projection. Le symptôme primaire ainsi formé est la méfiance (susceptibilité à l’égard des autres). Ici, la croyance a été refusée à un reproche. [...]

Les fragments du souvenir qui font retour sont déformés en étant remplacés par des images analogues provenant de l’actuel, donc tout simplement déformés par un remplacement dans le temps et non par la formation d’un succédané. [...]

Parce que la croyance a été refusée au reproche primaire, celui-ci se trouve livré sans bornes aux symptômes de compromis. Le moi ne se sent pas étranger par rapport à ces symptômes, mais il est incité par eux à proposer des tentatives d’explication que l’on peut nommer délire d’assimilation.

Ici, avec le retour du refoulé sous une forme déformée, la défense a tout de suite échoué, et le délire d’assimilation ne peut pas être interprété comme le symptôme de la défense secondaire, mais plutôt comme le début d’une modification du moi, comme l’expression du terrassement. Le procès trouve sa conclusion, soit dans la mélancolie (petitesse du moi), qui donne secondairement croyance aux déformations, croyance qui a été refusée au reproche primaire, soit, plus fréquemment et plus gravement, dans la formation d’un délire de protection (délire des grandeurs), jusqu’à ce que le moi soit complètement remanié.

L’élément déterminant de la paranoïa est le mécanisme de projection accompagné du refus de la croyance au reproche.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Manuscrit K dans la lettre à Wilhelm Fliess du 1er janvier 1896, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006

[ description ] [ classification ] [ psychanalyse ]

 

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