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dualité

C'est pour cette raison que Jung a peut-être raison de supposer que l'énergie est un concept universel applicable aussi bien au fonctionnement psychique qu'à l'univers physique. Jung décrit ensuite comment l'énergie a deux attributs, l'intensité et l'extensité. L'étendue (extensité) de l'énergie n'est pas transférable d'une structure à une autre sans en changer la structure ; l'intensité de l'énergie l'est. Par extensité, Jung fait référence à la qualité de l'énergie. En d'autres termes, il fait remarquer qu'il y a "quelque chose" qui se déplace d'un endroit à l'autre lorsqu'une transformation énergétique se produit.

Par exemple, une balle qui est frappée en ligne droite transporte avec elle de l'énergie en constante transformation. Il y a une énergie cinétique et une énergie potentielle gravitationnelle. La quantité d'énergie cinétique est continuellement transférée en énergie potentielle au fur et à mesure que la balle monte. Ainsi, au sommet de sa trajectoire, la balle est momentanément au repos, c'est-à-dire sans énergie cinétique, mais avec toute son énergie potentielle. L'évaluation de ses quantités d'énergie est intensive mais les qualités cinétiques et le potentiel sont considérables. La balle ne peut pas transférer sa qualité cinétique en qualité potentielle sans changer sa forme, par exemple en se cassant en plusieurs pièces.

De même, il y a un facteur psychique important qui n'est pas transférable. Le concept d'extensité et d'intensité de Jung est précurseur du concept d'ordre implicite et explicite de David Bohm, sur lequel j'aurai plus de choses à dire plus tard. Aussi précurseur de la division conceptuelle du monde en objets et en actions d'objets : sujets et verbes. Tout ceci comportant une complémentarité, une double manière de traiter l'expérience. Ce sont des indices de la division entre esprit et matière, physique et psychique, mots et images.

Auteur: Fred Alan Wolf

Info: The Dreaming Universe: A Mind-Expanding Journey into the Realm Where Psyche and Physics Meet

[ physique quantique ] [ bipolarité ] [ tao ] [ mobile ] [ immobile ] [ chair-esprit ]

 

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épigénétique

La différence entre la théorie platonicienne et l'hypothèse de la résonance morphologique peut être illustrée par analogie avec un téléviseur. Les images à l'écran dépendent des composants matériels du téléviseur et de l'énergie qui l'alimente, ainsi que des transmissions invisibles qu'il reçoit par le biais du champ électromagnétique. Un sceptique qui rejette l'idée d'influences invisibles pourra essayer de tout expliquer sur les images et les sons en termes de composants de l'ensemble - les fils, les transistors, etc. - et les interactions électriques entre eux. Avec des recherches approfondies, il découvrira qu'endommager ou supprimer certains des composants affecte les images ou les sons produits par l'ensemble, et ce de manière réproductible et prévisible. Cette découverte renforcera sa croyance matérialiste. Il ne sera pas en mesure d'expliquer exactement comment l'ensemble produit les images et les sons, mais il espère qu'une analyse plus détaillée des composants et des modèles mathématiques plus complexes de leurs interactions apporteront finalement la réponse. Certaines mutations des composants - par exemple, un défaut de certains des transistors - affectent les images en changeant leurs couleurs ou en déformant leurs formes ; tandis que les mutations des composants du circuit de syntonisation font basculer l'ensemble d'un canal à l'autre, ce qui entraîne un ensemble de sons et d'images complètement différent. Mais cela ne prouve pas que le journal télévisé du soir soit produit par des interactions entre les composants du téléviseur. De même, les mutations génétiques peuvent affecter la forme et le comportement d'un animal, mais cela ne prouve pas que la forme et le comportement sont programmés dans les gènes. Ils sont hérités par résonance morphologique, une influence invisible sur l'organisme venant de l'extérieur, tout comme les téléviseurs sont accordés de manière résonnante aux transmissions qui proviennent d'ailleurs.  

Auteur: Sheldrake Rupert

Info: The Science Delusion : Sentir l'esprit de recherche

 

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occident

Nous avons l'habitude de dire que l'Europe doit à Athènes pour la philosophie grecque et à Jérusalem pour le christianisme et rien à ces frustes romains qui n'ont fait que transmettre : le christanisme, la cultue hellénique, mais encore l'architecture (étrusque), le droit (moyen-Orient), etc. Faux répond Rémi Brague, les romains ont transmis deux choses essentielles qui ont excité l'esprit européen sans lesquelles ils ne serait pas ce qu'il est : le sentiment d'infériorité (ils avaient conscience de la supériorité de la culture et de la langue grecque) et celui de devoir apporter ces connaissances aux autres populations. Comme les romains, les européens ont hérité d'un savoir qu'ils n'ont pas produit et qui les a rendus humbles, mais désireux de s'élever à la hateur du prestige grec. En somme, de devenir des grecs. Cette impulsion les a incités à conserver les textes anciens, pour les admirer, mais surtout pour les redécouvrir. De là les nombreuses Renaissances (carolingiennes, XII-XIIIème siècle, humaniste, des Lumières, etc). Le drame, c'est que les européens ont fini par devenir des grecs... En créant leur propre science et leur propre culture, mais surtout en la tenant pour supérieure et comme leur appartenant en propre, ils ont éliminé à la fois le sentiment d'infériorité et la volonté de communiquer le savoir qu'ils jugeaient prestigieux... Comme pour les grecs, et au contraire des romains, les européens considèrent que leur civilisation leur appartient et la défendent bec et ongles, pour eux-mêmes... Le risque ? Le repli, l'atrophie. On sait ce qui est arrivé aux grecs. La raison de ce changement ? Peut-être l'abandon des humanités qui ne permet plus la prise de distance par rapport au monde quotidien. Les méthodes pour changer ? Un peu d'humilité, un peu plus d'humanité dans l'instruction, un peu plus d'universalisme...

Auteur: Brague Rémi

Info: Europe, la voie romaine

[ continuité historique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

philosophe

Thomas Hobbes fut un homme admirable en ce sens que, le premier de tous, il osa écrire, en 1654, en tête de son introduction au Léviathan, que si la nature est ce monde que Dieu construit et gouverne par son art divin, l’homme, de son côté, par industrie, produit en imitation un animal artificiel, et cet animal formidable, ce Léviathan, c’est la société, c’est l’État.

[…]

Ce fut certainement ce que l’on conçut de plus fort, de plus précis, pour établir la théorie matérialiste de l’Etat. Pour Hobbes, il n’est rien dans l’intelligence qui n’ait son origine dans la sensation. Nos idées générales ne sont qu’une addition ou une soustraction d’images de corps existant au dehors et la connaissance ne peut être incorporelle.

L’Etat également n’est qu’une collection d’individus, mais groupés par les sensations sociales qui sont l’égoïsme et la peur. Dans l’état de nature, l’homme est un loup pour l’homme, suivant le mot de Plaute, car les hommes étant égaux, la guerre et l’anarchie sont leurs conditions normales, puisque rien ne borne leurs appétits et leurs désirs. C’est par besoin de sécurité que les hommes renoncent à leurs forces individuelles au profit d’une force unique et ce contrat social artificiel crée la souveraineté absolue.

Quant à la religion, elle est fille de l’imagination et de la peur. Elle n’est que basse superstition lorsque l’imagination peureuse est individuelle ; elle est un moyen de gouvernement utile lorsque cette imagination et cette peur sont collectives.

Au temps où vivait Hobbes, cette assimilation matérialiste du corps social au corps humain n’était guère qu’une image littéraire destinée à frapper les esprits ; au dix-neuvième et au vingtième siècle, elle prit avec le développement scientifique des théories évolutionnistes une importance singulière.

Auteur: Pawlowski Gaston de

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, pages 107-108

[ résumé ] [ explication ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

anti-psy

En face de la lucidité de Van Gogh, qui travaille, la psychiatrie n’est plus qu’un réduit de gorilles eux-mêmes obsédés et persécutés et qui n’ont, pour pallier les plus épouvantables états de l’angoisse et de la suffocation humaines, qu’une ridicule terminologie, digne produit de leurs cerveaux tarés.
Pas un psychiatre, en effet, qui ne soit un érotomane notoire. Et je ne crois pas que la règle de l’érotomanie invétérée des psychiatres puisse souffrir aucune exception. J’en connais un qui se rebella, il y a quelques années, à l’idée de me voir ainsi accuser en bloc tout le groupe de hautes crapules et de faiseurs patentés auquel il appartient. Moi, monsieur Artaud, me dit-il, je ne suis pas un érotomane, et je vous défie bien de me montrer un seul des éléments sur lesquels vous vous basez pour porter votre accusation.
Je n’ai qu’à vous montrer vous-même, docteur L., comme élément, vous en portez sur votre gueule le stigmate, bougre d’ignoble saligaud.
C’est la binette de qui introduit sa proie sexuelle sous la langue et la retourne ensuite en amande, pour faire digue d’une certaine façon.
Cela s’appelle faire son beurre et trier son propre persil.
Si dans le coït vous n’avez pas obtenu de glousser de la glotte d’une certaine façon que vous connaissez, et de gargouiller en même temps du pharynx, de l’oesophage, de l’urètre et de l’anus, vous ne pouvez pas vous déclarer satisfait.

(Lacan, chef de clinique à Sainte-Anne en 1939, avait fait une expertise extrêmement sévère d'Antonin Artaud écrivant, "il est définitivement fixé et perdu pour la littérature". De plus, des années plus tard, après la guerre, Lacan se disait satisfait d'avoir détourné ses élèves d'Antonin Artaud.
Il semble avéré que cette partie du texte fasse rapport à cette expertise)

Auteur: Artaud Antonin

Info: Van Gogh, le suicidé de la société 1947, introduction

[ transfert meurtrier ] [ vacherie ] [ insulte ]

 
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ratio

La raison pure est une abstraction, légitime seulement dans la mesure où l’on est tenu de la considérer en elle-même, à son titre d’instance cognitive (par exemple dans certains débats logico-philosophiques), et non dans son fonctionnement réel. De ce dernier point de vue, qui est celui qu’impose l’existence de philosophies historiquement considérées, la raison naturelle est aussi bien une raison culturelle, c’est-à-dire que les œuvres dont on lui attribue la paternité sont le produit, rationnellement élaboré, d’une culture déterminée. Dans son essence, la raison est toujours la même, et si l’on dégage les règles formelles de son fonctionnement – ce qu’on appelle la logique – on constate qu’elles sont partout identiques. Mais la raison n’est pure et identique à elle-même dans son intemporelle universalité qu’en tant qu’elle ne s’applique à rien et ne sert à rien. Dès qu’elle entre en contact avec les matières qu’elle traite, elle doit composer avec elles et se soumettre à leurs déterminations naturelles. En outre, en accomplissant sa tâche au sein d'une certaine culture, elle en reçoit des suggestions, des précompréhensions intuitives, des inspirations instinctives qui confèrent à la raison en exercice une forme particulière et définissent un régime spécifique de rationalité. C’est pourquoi il y a aussi une histoire de la raison, spécialement en Occident. 

S’agissant de cette histoire, nous nous risquerions volontiers à distinguer, très approximativement, quatre régimes différents de rationalité. On aurait ainsi : 1 – le régime platonicien d’une raison intellective hiérarchiquement ordonnée au divin ; 2- le régime aristotélico-thomiste d’une raison logique soumise à la révélation, mais encore pénétrée d’intellectivité ; 3 – le régime kantien d’une raison scientifico-critique horizontalement contreposée aux croyances religieuses ; 4 – le régime cybernétique ou combinatoire d’une raison déconstruite et décentrée, livrée au pouvoir de ses déterminations économiques, sociales ou ethnologiques.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, pages 60-61

[ historique ]

 
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programmation biologique

Le cerveau des mammifères est le substrat du conditionnement aversif ou apétitif classique.

Dans cette revue, nous avons examiné des études récentes qui ont réussi à identifier les circuits neuronaux nécessaires pour des réponses conditionnées non spécifiques et spécifiques. Ce succès est dû en grande partie aux avantages du paradigme classique de conditionnement pour le contrôle des stimuli et des réponses. Il est clair que cette recherche ne tente pas de rendre compte de toutes les formes de mémoire. La puissance de cette approche est démontrée par la distinction entre les traces ou engrammes de mémoire essentiels et non essentiels. Les traces de mémoire essentielles représentent les circuits responsables de la formation de l'association dans le conditionnement classique. Les traces de mémoire non essentielles ne représentent pas l'association essentielle, mais elles sont importantes pour faciliter, adapter et modifier la performance finale du comportement appris. La recherche de l'engramme de tout comportement appris fut envisagée avec scepticisme par certains chercheurs qui citent Karl Lashley : "Cette série d'expériences a permis d'obtenir un bon nombre d'informations sur ce que la mémoire n'est pas et où elle se trouve. Elle n'a rien découvert directement quant à la nature réelle de l'engramme" (1950, pp. 477-78). Cependant, ces auteurs négligent de citer Lashley dans son intégralité, car même lui était moins pessimiste sur cette recherche qu'on le croit. Il ajoutait : "J'ai parfois l'impression, en examinant les éléments de preuve sur la localisation d'une trace mémoire, que la conclusion nécessaire est que l'apprentissage n'est tout simplement pas possible. Il est difficile de concevoir un mécanisme qui puisse satisfaire aux conditions fixées pour cela. Néanmoins, en dépit de ces témoignages, l'apprentissage se produit parfois" (1950, pp. 477-78, c'est nous qui soulignons). L'apprentissage se produit effectivement, et ses substrats neurobiologiques peuvent être localisés.

Auteur: Internet

Info: The National Center for Biotechnology I, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8434892 - Authors Lavond DG, Kim JJ, Thompson R

[ imprégnation ] [ seconde nature ]

 

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questions

Mais la vie quotidienne des Cubains est un assemblage si complexe, elle est si pleine de singularités et d’incongruités que la presse internationale qui tente de la cerner n’arrive que rarement à effleurer son intériorité dramatique, entre autres raisons parce que même nous, les Cubains qui vivons cette réalité jour après jour, nous avons aussi du mal à trouver certaines réponses. Un exemple ?… On dit officiellement qu’à Cuba il n’y a pas de chômage, plus encore, que le pays peut se vanter de connaître ce qu’on appelle le “plein emploi”. Aujourd’hui, alors que je tentais de donner forme à ces considérations, j’ai dû me rendre à la buvette du quartier, une de celles qu’on appelle “Rápidos”. Il était à peine onze heures du matin et, comme cela arrive souvent dans le Rápido en question, plus de dix personnes buvaient des bières (à un peso convertible cubain, quelque chose comme un dollar vingt) en écoutant un reggaeton tonitruant. Pendant ce temps, à l’extérieur, on aurait dit qu’il y avait une manifestation : des gens achetaient des légumes aux vendeurs de rue, il y avait la queue au “shopping” (magasin qui ne vend que des produits en devises) car c’est bientôt la fête des pères, plusieurs personnes attendaient des taxis collectifs à dix pesos cubains (un demi-dollar) le trajet, des individus déplaisants mais souriants bavardaient près du mur de l’église ou à l’ombre d’un flamboyant. Où travaillent tous ces gens ? D’où sortent-ils l’argent pour acheter ce qui est nécessaire et même ce qui est un luxe ? Vivent-ils tous de la débrouillardise, du vol et des magouilles ? Comment un être humain peut-il résister plus d’une minute au volume sonore du reggaeton qui résonne dans le Rápido de mon quartier comme dans tous les Rápidos, boutiques et établissements du pays.

Auteur: Padura Léonardo

Info: L'eau de toutes parts

[ hyper-complexité insaisissable ] [ latinos ]

 

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neuro-médiateurs

La prise de conscience que le cerveau utilise tant de types différents de produits chimiques, en plus des neurotransmetteurs classiques, pour communiquer entre les neurones ne fut que la première étape d'un changement conceptuel majeur en neurosciences. Beaucoup de ces substances sont des neuropeptides, et la plupart d'entre eux affectent l'humeur et le comportement. La spécificité de leurs effets ne réside pas dans la connectivité anatomique entre les neurones, mais dans la distribution des récepteurs au sein du cerveau. Différents récepteurs ont des schémas de distribution très hétérogène, et ces distributions diffèrent entre les espèces d'une manière qui est en corrélation avec les différences de comportement.

Le simple fait d'un décalage récepteur-peptide dans une zone particulière du cerveau pourrait n'avoir aucune grande importance. Il se peut que de nombreuses cellules aient une promiscuité dans les récepteurs qu'elles expriment : si certains récepteurs ne voient aucun ligand, le coût pour les cellules est négligeable. L'expression excessive des récepteurs pourrait contribuer à l'évolutivité des systèmes neuronaux et pourrait être courante parce que les organismes ayant une attitude libérale envers l'expression des récepteurs sont les plus susceptibles d'acquérir de nouvelles fonctions. Parce que la signalisation extrasynaptique ne nécessite pas de connectivité point à point précise, elle est intrinsèquement "évolutive" : une mutation mineure dans la région régulatrice d'un gène de récepteur peptidique, en modifiant le schéma d'expression, pourrait avoir des conséquences fonctionnelles sans nécessiter de recâblage anatomique. .

Le fait que les récepteurs peptidiques aient des modèles d'expression distinctifs et que les peptides produisent des effets comportementaux cohérents lorsqu'ils sont administrés assez grossièrement dans le cerveau suggère que la transmission de volume est utilisée comme mécanisme de signalisation par de nombreuses populations différentes de neurones peptidergiques. Il faut donc considérer les neuropeptides comme des "hormones du cerveau".

Auteur: Leng Gareth

Info: Le cœur du cerveau : l'hypothalamus et ses hormones

[ polypeptides ] [ neuromodulateurs ]

 

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pédérastie

L’homosexualité n’est certainement pas un avantage mais elle n’est pas honteuse, perverse ou dégradante ; elle ne peut être classifiée comme une maladie, nous la considérons comme une variation de la fonction sexuelle, produite par un arrêt spécifique dans le développement sexuel.

Bien des individus fort respectables à des époques anciennes et modernes étaient homosexuels, et l’on retrouve parmi eux certains des plus grands hommes de notre temps. (Platon, Michel-Ange, Léonard de Vinci, etc.).

Il est extrêmement injuste, mais aussi cruel, de persécuter les homosexuels comme des criminels. Si vous ne me croyez pas, lisez le livre de Havelock Ellis.

En me demandant mon aide, j’imagine que vous me demandez si je peux supprimer l’homosexualité et la remplacer par une hétérosexualité, plus normale. La réponse est que, d’une manière générale, nous ne pouvons rien promettre. Dans certains cas, nous parvenons à développer les germes atrophiés des tendances hétérosexuelles qui existent chez tous les homosexuels, mais, dans la majorité des cas, cela n’est plus possible. Cela est lié à l’âge et au caractère de l’individu. Le résultat du traitement est impossible à prévoir.

Ce que l’analyse peut faire pour votre fils s’apparente à autre chose. S’il est malheureux, névrosé, déchiré par des conflits intérieurs, et introverti dans sa vie sociale, l’analyse peut lui apporter l’harmonie, la paix de l’esprit, une efficacité pleine et entière, quel que soit son état : qu’il reste homosexuel ou qu’il soit transformé.

Si vous en décidez ainsi, il pourrait suivre une analyse avec moi, mais je doute que vous acceptiez, et il lui faudra venir à Vienne. Je n’ai pas l’intention de quitter cet endroit. Toutefois, n’oubliez pas de me répondre.

Bien cordialement et avec mes meilleurs sentiments,

Freud

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à une mère, 9 avril 1935

[ psychanalyse ] [ guérison ] [ explication ]

 

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