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religion

Dites voir, s'ils l'avaient empalé, leur Jésus-Christ, où les porteraient-ils, les stigmates, les élus de Dieu ?

Auteur: Cavanna François

Info: Lettre ouverte aux culs-bénits, Albin Michel 1994, p.165

[ question ] [ humour ] [ profanée ]

 

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sécularisation

Les erreurs de notre époque sont du christianisme sans surnaturel. Le laïcisme en est la cause – et d’abord l’humanisme.

Auteur: Weil Simone

Info: "La pesanteur et la grâce", Librairie Plon, 1988, page 189

[ charité profanée ] [ modernité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

redites

Un auteur trop souvent cité, on finit par ne plus avoir envie de le lire. Son nom est profané à force de circuler. On préfère lire quelqu'un de moins connu et même de moindre talent, ne serait-ce que parce qu'il n'appartient pas à tous.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Carnets 1957-1972/nrf Gallimard 1997, 9 novembre 1966 p.445

[ ennui ] [ citations ]

 

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indignation

Ce matin, descendant au funiculaire, j'ai vu l'emplacement de la statue de ce petit salaud de chevalier de La Barre (*) dont le nom souille notre rue nommée autrefois, si gracieusement, rue de la Fontenelle. L'ignoble monument sera installé devant la Basilique, juste dans l'axe du portique, de façon que les pèlerins puissent lire quelques blasphèmes sur le socle, avant d'entrer. J'espère que la piété de certains arrosera l'effigie.

Auteur: Bloy Léon

Info: dans son "Journal", 31 avril 1905 - cité dans le "Dictionnaire de la bêtise", éd. Robert Laffont, p. 239 - (*) le chevalier de La Barre fut décapité en 1766, pour blasphème et sacrilège (il était accusé d'avoir profané un crucifix et une représentation du christ...)

[ érection déplacée ] [ voeu pisseux ] [ profanation ] [ religion ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

résilience

Je fais comme si [ce viol] était arrivé à quelqu'un d'autre tout en sachant que c'est à moi que c'est arrivé. Mais une chose est sûre : ce type-là ne détruira pas ma vie. Même, il ne l'affectera pas. La seule idée qu'un type comme lui puisse déterminer mon destin m'est insupportable. Je dois rester à distance ! Sinon je replongerai dans son monde dégueulasse où je n'ai rien à faire.

Auteur: Granotier Sylvie

Info: Personne n'en saura rien, p. 27

[ profanée ]

 

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matérialisme

L'homme blanc, dans son indifférence pour la signification de la nature, a profané la face de notre Mère la Terre. L'avance technologique de l'homme blanc s'est révélée comme une conséquence de son manque d'intérêt pour la voie spirituelle, et pour la signification de tout ce qui vit. L'appétit de l'homme blanc pour la possession matérielle et le pouvoir l'a aveuglé sur le mal qu'il a causé à notre Mère la Terre, dans sa recherche de ce qu'il appelle les ressources naturelles.

Auteur: Sagesse amérindienne

Info: rapportée par McLuhan Teresa Carolyn dans, Pieds nus sur la terre sacrée

[ bêtise ]

 

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femmes-hommes

La prostituée apparaît sur la scène littéraire dans la seconde moitié du IVème siècle av. J.-C. Dès cette époque, deux visions diamétralement opposées du personnage se confrontent, qui se retrouveront tout au long du XIXème siècle : d'un côté la figure de misère et d'innocence profanée ; de l'autre, une figure de luxure, toute-puissante et dangereuse. Entre ces extrêmes, les déclinaisons semblent infinies, portées sur la variété des fantaisies et des fantasmes masculins, et prétexte à des considérations générales sur LA femme. En 1892, Octave Mirbeau déclare dans son journal que la femme "n'est pas un cerveau, elle est un sexe, rien de plus".

Auteur: Internet

Info: in L'Objet d'Art hors-série 91, Le regard des écrivains

[ historique ] [ phallocrate - ]

 

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instabilité permanente

La bourgeoisie n’existe qu’à la condition de révolutionner sans cesse les instruments de travail, par conséquent le mode de production, par conséquent tous les rapports sociaux. La conservation de l’ancien mode de production était, au contraire, la première condition d’existence de toutes les classes industrielles précédentes. Ce bouleversement continuel des modes de production, ce constant ébranlement de tout le système social, cette agitation, cette insécurité éternelles, distinguent l’époque bourgeoise de toutes les précédentes. Tous les rapports sociaux traditionnels et profondément enracinés, avec leur cortège de croyances et d’idées admises depuis des siècles se dissolvent ; les idées et les rapports nouveaux deviennent surannés avant de se cristalliser. Tout ce qui était stable est ébranlé, tout ce qui était sacré est profané, et les hommes sont forcés enfin d’envisager leurs conditions d’existence et leurs relations mutuelles avec des yeux désillusionnés.

Auteur: Marx Karl

Info: Manifeste du parti communiste, traduction de Laura Lafargue, Paris, Champ libre, 1983, pages 31-33, coécrit avec Engels

[ classe sociale ] [ perte des repères ] [ historique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

métaphysique

[Le] commencement est intemporal. Il est la source du temps, l’origine du temps, mais il n’est pas lui-même dans le temps, sinon il ne serait pas un commencement. Demander, comme l’esprit humain y est invinciblement porté, quand ce commencement a eu lieu, c’est poser une question qui n’a aucun sens. Le temps implique ou exige un commencement, mais le commencement n’implique pas le temps. Le commencement est contemporain de tous les temps, il est l’origine permanente de l’écoulement temporel, il n’est pas un moment du temps. […] C’est un commencement ontologique et non pas le commencement [chronologique] d’une série temporelle. C’est un commencement absolu et non un commencement relatif. Il n’y a rien avant ce commencement, et même pas Dieu. Dès lors il faut dire que le monde a toujours existé, toujours temporellement, en ce sens qu’il n’y a aucun temps où le monde n’ait pas été. Et peut-être est-ce là la signification de l’éternité du monde dans l’antiquité. Car "même si le monde avait toujours été, il ne serait point cependant égal à Dieu en éternité" [Thomas d'Aquin, Somme théologique I, q. 46, ad 2].

Auteur: Borella Jean

Info: La Charité profanée, Ed. Du Cèdre, Paris, 1979, p. 335

[ manifestation ] [ début ] [ circuit fermé ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

patriotisme

Depuis l'enfance ils s'étaient bercés des illusions d'une nouvelle civilisation barbare. Ils avaient brûlé des livres en chantant, dansé d'innocentes rondes enfantines autour de bambins sanglotants, coupables d'embrasser une religion différente de la leur, dénoncé le père, le frère, le camarade de classe, le voisin féru de politique ou le professeur idéaliste, à une police d'hommes en noir qui venaient chercher leurs proies au beau milieu de la nuit. Ils avaient crié leur haine dans de curieuses retraites aux flambeaux qui n'étaient pas sans nous rappeler les ridicules pantomimes de la "place du serpent". Comme les Mayas, ils avaient voué leurs âmes à des chamans grotesques et grimaçants qui annonçaient la fin de l'ancien monde, l'avènement d'un "ordre nouveau" et la disparition des prétendus responsables de tous les maux de la société dans de gigantesques holocaustes.
Nous ne sommes pas des êtres miséricordieux.
Quand nous avons vu ces deux-là s'aventurer dans nos souterrains, quand ils ont brisé les portes et profané notre sanctuaire, riant des sépultures de nos frères, nous avons compris qu'ils étaient venus ici pour effacer jusqu'au souvenir des civilisations des siècles passés.
Alors nous sommes devenus impitoyables.

Auteur: Przybylski Stéphane

Info: Origines, tome 1 : Le Château des Millions d'Années

[ défense ]

 

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