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protestantisme

Moi aussi, je me suis marié, et avec une nonne. J’aurais pu m’en abstenir et je n’avais pas de raisons spéciales pour m’y décider. Mais je l’ai fait pour narguer le diable et ses écailles, les faiseurs d’embarras, les princes et les évêques — puisqu’ils sont assez fous pour défendre aux clercs de se marier. Et ce serait de grand cœur que je susciterais un scandale encore plus grand, si je savais seulement quelque autre chose qui puisse mieux plaire à Dieu et les mettre hors d’eux !

Auteur: Luther Martin

Info: Lettre à Schuldorp du 5 janvier 1526, Signalée dans END., V, p. 303, no1022 qui identifie le destinataire. Texte allemand dans E., LIII, p. 364 et dans de WETTE, III, p. 83, no 771, loc. cit., p. 84.

[ provocation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

musique

— On fait du rock absurde. On avait commencé avec le rock fécal. Nous avons été des précurseurs en Pologne.

— De quoi ?

Mortka pensait avoir mal entendu.

— Des chansons de merde, dit joyeusement Anna Borowska en apportant du café et du thé au pompier, trottinant drôlement comme une geisha. Les garçons chantaient la merde, continua-t-elle en caquetant gaiement. Vous savez, on était jeunes, c’était la foule, on perdait la tête, ça hurlait "fé-cal, fé-cal, fé-cal". Les filles en étaient dingues. Moi, par exemple.

Auteur: Chmielarz Wojciech

Info: Pyromane

[ ados ] [ provocateurs ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

mutins de panurge

Il y a un gâtisme de la rébellion, et il est l’héritage de tout le romantisme, c’est-à-dire du culte de l’authenticité, perfusé avec acharnement depuis deux siècles dans la société. Cette rébellion doit être jetée, comme tant d’autres choses. Je ne sais pas pourquoi elle devrait continuer à être affectée d’un signe positif, quand on voit tant de rampants de toutes sortes (artistes, journalistes au Monde, intellectuels busholâtres du dessus du panier de crabes, etc.) s’intituler rebelles ou faire l’éloge de la dérangeance et de l’iconoclasme à l’œuvre dans n’importe quelle petite merde avant-gardiste, moi-iste, écriturante.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, page 1657

[ provocateurs inoffensifs ] [ satisfaits ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

répartie

Un insensé comprit que le Bouddha prêchait que nous devrions rendre le bien pour le mal. Il alla donc le trouver et l'injuria. Le Bouddha garda le silence. Quand l'autre eut fini de l'insulter, il lui demanda : "Mon fils, si un homme refusait un présent, à qui appartiendrait le présent ?" L'autre répondit : "A celui qui voulut l'offrir.

- Mon fils, répliqua le Bouddha, tu m'as insulté, mais je refuse ton insulte et celle-ci te revient. Ne va-t-elle pas être une source d'infortune pour toi ?"

L'insensé s'éloigna tout penaud, mais il revint se réfugier dans le sein du Bouddha.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Qu'est-ce que le bouddhisme ?

[ inconséquence ] [ provocation ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

idéal

— Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ?

— Je n’ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.

— Tes amis ?

— Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu.

— Ta patrie ?

— J’ignore sous quelle latitude elle est située.

— La beauté ?

— Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.

— L’or ?

— Je le hais comme vous haïssez Dieu.

— Eh ! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?

— J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages !

Auteur: Baudelaire Charles

Info: petits poèmes en prose

[ prosopopée ] [ provocation ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

justification pour absence

Je n'ai pu vous prévenir. J'ai été à Roswell pour le week-end et des Extra-terrestres m'ont enlevés. Je n'avais plus aucun contrôle sur mes mouvements. Ensuite j'ai été admis dans un hôpital psychiatrique et ils ne me permirent aucun appel extérieur. Ensuite ils m'ont relâché mais la police secrète s'en est mêlée et ne m'a pas permis de parler avec quiconque, craignant que je sois en possession de renseignements sensibles... (De 3 a 7 jours d'absence.) Mais je ne serai probablement pas la demain - ou peut-être plus jamais - car depuis que la secrète a compris que je vous avait dit tout ça ils ont décidé de me mettre en détention dans un endroit discret... ils voudront probablement me faire changer d'identité, de vie, d'endroit, etc.. De manière à ce que cette info plus que super top secrète (les aliens sont parmi nous) ne puisse sortir. Simplement parce que le monde ne peux encaisser psychologiquement une pareille nouvelle actuellement. Risque de paniques, hystéries, etc... (Un congé définitif, quoi...)

Auteur: Internet

Info:

[ humour ] [ provocation ]

 

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musique

Richard Hell : Je ne me rappelle pas avoir porté le tee-shirt "Please Kill Me", mais je me souviens avoir forcé Richard Lloyd [= guitariste, chanteur et parolier de Television] à le porter. J'étais bien trop lâche.
Richard Lloyd : Richard Hell s'était fabriqué un tee-shirt qui disait "Please Kill Me", mais il ne voulait pas le porter. J'ai dit : "Je vais le porter, moi." Alors, je l'ai mis quand on a joué l'étage au Max's à Kansas City et, après le concert, ces gamins se sont pointés vers moi. Ces fans m'ont jeté ce regard vraiment psychotique - ils ont regardé aussi profond qu'ils ont pu dans mes yeux - et ils ont demandé : "T'es sérieux ?"
Puis, ils ont poursuivi : "Si c'est le cas, on se fera un plaisir de t'obliger, parce qu'on est tes plus gros fans !" Ils n'arrêtaient pas de me mater, avec ce regard sauvage, et je me suis dit : "C'est la dernière fois que je porte ce tee-shirt." ... [...]

Auteur: McNeil Legs

Info: Please Kill Me, L'histoire non censurée du punk racontée par ses acteurs

[ provocation ]

 

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foi

Je ne peux te prier puisque tu n’existes pas. Une bagatelle. Je contiens à la fois l’existence et son contraire. Tu t’annules toi-même. Tu absous trop de meurtres commis en ton nom. Je n’absous rien. Je suis au-dessus de ces choses. Mon nom n’est pas mon être. Quand les hommes usent de mon nom, cela signifie qu’ils ne me connaissent pas. Que dois-je faire ? Ce que tu es forcé de faire. Et si je refuse de croire en toi ? Mon existence ne dépend pas de ta croyance. Donc tu es détaché des hommes. Que signifie alors l’amour de Dieu ? L’acceptation passionnée de moi-même comme mon plus haut accomplissement, tel qu’il se manifeste à des sensibilités nées ou à naître dans cet univers tenu pour mon vêtement palpable. Les hommes sont un brin de ce vêtement. Pourquoi es-tu descendu sur terre en tant qu’homme ? Je fais ce que je veux. Les hommes doivent apprendre. La communauté humaine d’amour doit être l’image de la perfection de l’ordre divin. Les hommes n’ont rien appris. Est-ce que cela ne prouve pas un défaut dans la substance divine ? Quand les hommes auront accompli leur totale destruction, il en subsistera un qui, lui, aura appris. Cela suffira. Et je puis attendre. Ce n’est pas toi qui parles. Tu n’es qu’une voix parmi toutes celles qui, comme flèches de vent, soufflent par les fissures de ma cervelle. T’attendais-tu à ce qu’il en fût autrement ?

Auteur: Burgess Anthony

Info: Mort à Deptford p 64

[ provocation ] [ incarnation ] [ réfutation ] [ prosopopée ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

adolescence

Tout ceci, d’ailleurs, peut aboutir au suicide véritable, équivalent d’une scène primitive, celle de sa conception, dont l’adolescent se refuse à reconnaître qu’il a pris sa part dans l’acte initial de sa vie. Ces jeunes gens ne peuvent admettre que c’est de leur propre désir qu’ils sont nés, qu’il a été au jour le jour réassumé, et qu’ils ont survécu par lui jusqu’à aujourd’hui. On entend fréquemment un "Je n’ai pas demandé à vivre", sur un ton persécuté et revendiquant ; parfois, c’est un "Personne ne m’aime" qui, en réalité, traduit un "Je n’ai personne à aimer", et on peut dire même plus : "Moi-même, je me supporte avec difficulté." Ce désespoir de la solitude du cœur, au lieu de le reconnaître et d’en parler clairement, cet adolescent le retourne en revendications magnifiées, il se phallicise, oserais-je dire, dans un "Je m’aime vaincu". Et c’est dans un transport d’amour pour soi-même, un acting impulsif du désir de quelque chose d’autre, de quelque chose de nouveau, du désir d’en sortir, qu’ils se suicident, je crois, dans un ultime désespoir de sensation érotique-nirvanique. Heureusement il y en a qui se ratent (et c’est à partir de là qu’on peut psychanalytiquement étudier avec eux les processus qui les ont menés à ce point). Le sujet a veillé au cours de ce coma, et il est plus lucide après la tentative de suicide du Moi qu’avant. Et puis il est peut-être déculpabilisé de vivre, après avoir dépassé une occasion de mort imminente : puisque celle-ci a été refusée, cela veut peut-être dire qu’il faut jouer le jeu de la vie.

Auteur: Dolto Françoise

Info: "L'image inconsciente du corps", éditions du Seuil, 1983, page 341

[ révolte ] [ provocation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

après coup

J'ai manqué les deux dernière semaines parce que j'ai été enlevé par un groupe d'écureuils complètement cinglés qui m'ont kidnappé avant de m'enfermer dans une pièce sombre et froide. Heureusement il y a eu un tremblement de terre et j'ai pu m'échapper et courir vers une cabine téléphonique pour vous appeler. Mais par dommage, pile au même moment, il y eut une éclipse de soleil, et l'obscurité m'a fait me perdre de sorte que je suis tombé dans une grande caisse en bois qui a été mise immédiatement dans un bateau en partance pour les USA. Là-bas j'ai été arrêté comme illégal et mis en prison pour deux jours avant d'être extradé vers la France. J'allais arriver chez moi quand un camion fou m'a renversé, et j'ai eu les 2 jambes abîmées. L'ambulance qui me conduisait à l'hôpital a alors percuté un van et le choc m'a éjecté et propulsé dans la mer. La, heureusement, un groupe de dauphins a pu me sauver la vie et m'a ramené en Angleterre. Mais du coup je n'avais plus mes papiers. J'ai essayé de l'expliquer mais mon anglais est tellement mauvais qu'ils ont compris que je préparai une mission secrète pour déstabiliser leur gouvernement. Donc je me suis à nouveau retrouvé en prison. Heureusement j'y ai trouvé une cuillère en acier qui m'a permis de creuser un trou pour m'échapper. Après quatre jours de planque à Brighton, j'ai réussi à trouver un bateau et à me cacher dedans. Manque de pot, ce bateau a heurté un rocher et a coulé à mi-chemin dans la manche, ainsi ai-je du m'accrocher à un morceau de bois et attendre et me laisser dériver jusqu'au Havre. Deux jours ont passé et finalement j'ai vu la terre. Sur le rivage, j'étais sans connaissance. Je ne savais plus trop ou j'en étais. Un pêcheur m'a porté dans sa petite maison où, avec son épouse, ils m'ont nourri et redonné la santé. Je souffrais aussi d'un peu d'amnésie. Alors, après trois jours, ils m'ont amené à la police qui m'a arrêté - vous n'allez pas me croire - parce que je ressemble à un gangster célèbre. Bref il a fallu les convaincre que je n'étais pas la bonne personne. Ils m'ont laissé partir et j'ai pu rentrer à la maison. Mais, à cause de tous ces malheurs j'avais perdu mes clefs. Alors j'ai dû escalader le mur pour atteindre une fenêtre ouverte et suis tombé, me cassant un bras. Donc, si tout va bien, je serai là la semaine prochaine.

Auteur: Internet

Info:

[ enfumage ] [ provocation ]

 

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