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psychiatrie

La personnalité ou le caractère pervers ne constitue pas une catégorie nosologique clairement reconnue et définie. Sur le plan clinique, les psychiatres ont décrit, classiquement, des traits de caractère chez les pervers, traits proches de ceux retrouvés chez les psychopathes : impulsivité, cruauté, inaffectivité, amoralité, asociabilité, inéluctabilité. Ces traits ne constituent ni un critère scientifique ni une caractéristique commune. Si, au niveau médicolégal, certains pervers peuvent ressembler aux psychopathes, ils s'en différencient par le fait qu'ils évitent de faire parler d'eux, qu'ils contournent et détournent la loi avec plus de ruse et de sang-froid.

Auteur: Pirlot Gérard

Info: Les perversions sexuelles et narcissiques

[ froideur ] [ intelligence ] [ dissimulation ] [ malin ] [ Mètis ]

 

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psychiatrie

Quand un schizoïde […] est affectivement fermé, ce n’est pas tellement pour que ses besoins de dépendance (avec les frustrations et la rage qui les accompagnent) par rapport au monde extérieur continuent d’être dissociés, c’est plutôt pour que reste dissociée la jalousie intrapsychique intense que pourrait susciter en lui son intimité croissante avec le monde extérieur ; cette jalousie risquerait de le mettre en pièces, de fragmenter les objets internes qui forment son soi et qui […] ont existé en lui à l’état d’objets défensivement distants les uns des autres, sans lien les uns avec les autres.

Auteur: Searles Harold Frederic

Info: Mon expérience des états-limites

[ self-défense ] [ sociopathie ]

 

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anti-psy

- […] Possédés, vicieux, captieux et retors, ces favoris de la psychiatrie récente, à coups d’analyses super-conscientes, nous précipitent aux abîmes… Tout simplement aux abîmes ! Un matin, si vous ne réagissez pas Ferdinand, vous les jeunes, nous allons passer, comprenez-bien passer ! A force de nous étirer, de nous sublimer, de nous tracasser l’entendement, de l’autre côté de l’intelligence, du côté infernal, celui-là, du côté dont on ne revient pas !... D’ailleurs, on dirait déjà qu’ils y sont enfermés ces super-malins, dans la cave aux damnés, à force de se masturber la jugeote jour après nuit !

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

 

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Ajouté à la BD par miguel

psychiatrie

C'est dans l'"Esquisse d'une psychologie scientifique" (1895) que Freud décrit pour la première fois le moi en tant qu'instance psychique différenciée. Lieu d'attention, mais également de la mise en jeu des stratégies défensives, cette instance a une fonction à la fois limitante et contenante à l'égard des stimuli externes et des excitations internes.
[...] cette première définition d'un moi comme instance psychique ouvre la possibilité non seulement de concevoir l'existence du processus de refoulement à l'oeuvre dans l'hystérie et la névrose obsessionnelle, mais aussi de se représenter la problématique de l'envahissement et du débordement dans certains cas de psychose.

Auteur: Gortais Jean

Info: Processus de la schizophrénie. Ecrit avec Catherine Azoulay

[ ego ] [ introspection ]

 

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plaisir

Dionysos, en pénétrant l'âme humaine, la sort d'elle-même, la fait danser dans une métamorphose libératrice ; il lui donne, en somme, le don de l'expression, de l'ivresse -- furie et oubli -- pour qu'elle ose s'exprimer. Telle est la vertu curative de Dionysos et l'origine sacrée de la médecine la plus humaine, de celle qui aujourd'hui tombe sous l'empire de la psychiatrie, comme à d'autres époques sous celui de la magie et de l'exorcisme religieux ; la guérison radicale de toutes les perturbations qui affectent un être humain à cause de ce qu'on appelle aujourd'hui ses "inhibitions" et, en d'autres temps, la possession démoniaque.

Auteur: Zambrano Maria

Info: L'homme et le divin, p 72

[ libération ]

 

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tueur

Car comme le dit l'expert-psychiatre, le Dr Michel Dubec, qui a examiné plusieurs tueurs en série, à l'image d'un Guy Georges, les délinquants sexuels "ne peuvent pas avoir envie de se soigner puisqu'il trouve un équilibre dans une activité sexuelle, quelle qu'elle soit. Ils sont donc satisfaits. Ils ne peuvent avoir conscience d'un mal qu'ils font à autrui mais qui leur fait plaisir. On ne peut pas se considérer malade de quelque chose dont on ne souffre pas. Le problème est donc de mettre ces personnes en situation de frustration. Et ce préalable ne relève pas de la psychiatrie mais de la fonction judiciaire." ... [...]

Auteur: Bourgoin Stéphane

Info: Serial Killers: Enquête mondiale sur les tueurs en série

[ pervers ] [ thérapie ]

 

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modèle

[Nos dirigeants politiques] ne sont pas de la race des Victor Hugo, Churchill et de Gaulle, quoi que, par ailleurs, on puisse penser de ces derniers. En psychiatrie, nous ne nous y trompons pas. Bien des malades se sont pris pour Napoléon ou de Gaulle, mais aucun, à ma connaissance, pour l'un quelconque de nos dirigeants des trente dernières années. Le dirigeant moderne n'est pas "délirable" parce qu'il est sans grandeur, incapable de nous faire rêver à l'avenir. Pour sortir de la dépression, nous avons besoin d'hommes politiques débarrassés de conseillers en communication, qui oeuvrent au fond et pour le futur, et non pour leur image de l'instant.

Auteur: Megglé Dominique

Info: La Dépression

[ identification ]

 

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psychothérapie

La différence radicale entre le psy (-chologue, -chiatre, -thérapeute...) et un analyste vient du fait que leur pratique ne s’ordonne pas du même discours, le Discours Universitaire étant dans un rapport d’antipathie au Discours Analytique, aussi le psy croit-il pouvoir objectiver les symptômes du patient en construisant sur lui un savoir qui confirme ou infirme un savoir "déjà là". Alors que la clinique de l’analyse, qui se revendique comme une clinique du discours, est orientée par un permanent questionnement de la position de l’analyste lui-même dans la cure.

La psychanalyse met un bémol aux fictions imaginaires en posant une condition préexistante au sujet:"Ça parle de lui, et c’est par là qu’il s’appréhende."

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 24.03.2021

[ psychologie ] [ psychiatrie ] [ inconscient ] [ lieu d'énonciation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

confusion

Le psychiatre lui avait demandé de dresser deux listes séparées, l'une du côté gauche de la page, l'autre du côté droit. A gauche, il devait écrire des phrases commençant par "Je veux". A droite, des phrases commençant par "J'ai besoin de". Elles n'allaient pas nécessairement par deux. En fait, il pouvait très bien noter successivement cinq volontés pour un seul besoin, s'il le souhaitait, même si le professeur Sturrock avait dit qu'il était sans doute préférable de viser un nombre égal de réponses. Il lui avait aussi dit de ne rien écarter de ce qu'il lui venait à l'esprit. "Je veux la paix dans le monde" n'était ni plus ni moins important, pour le psychiatre, que : "J'ai besoin d'une barre de chocolat."

Auteur: Campbell Alastair

Info: Tout est dans la tête

[ psychiatrie ]

 

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psychose

Les Monuments, la plupart des gens ne savent pas que ce sont des poètes. Quand ils délirent, on appelle ça des "décompensations psychotiques". Je remplace par "poétiques", je préfère. Je trouve que ça évoque mieux le poids du Verbe chez ces gens qui ont dû décider en urgence d’un truc inaugural afin de pouvoir se tenir debout face aux vivants.

Mais il faut les protéger, les Monuments. Pas vraiment contre leur folie – parce qu’au fond la plupart d’entre eux savent mieux y faire que nous, à condition qu’on les entende –, mais contre ce qu’on peut leur vouloir. Cette façon de prétendre édulcorer la maladie mentale au nom d’une inclusion dont la définition même passe par le rejet de ce qui les caractérise.

Auteur: Pépin Laurent

Info: Monstrueuse féerie

[ psychiatrie ]

 
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Ajouté à la BD par miguel