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statistiques

La psychologie se consacre à l'étude de l'homme moyen, avec un intérêt spécial pour le déchet.

Auteur: Pauwels Louis

Info: Blumroch l'admirable, Éd. Gallimard, p. 48

[ exceptions ]

 

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évolution

La publicité a changé au cours des décennies, s’adressant aux zones inconscientes de notre psychisme, alors qu’elle s’adressait par le passé à ses facultés conscientes.

Auteur: Bohler Sébastien

Info: 150 petites expériences de psychologie des médias : Pour mieux comprendre comment on vous manipule

[ consumérisme ] [ big data ] [ statistiques ]

 

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statistiques

Un des faits embarrassants de la psychologie sociale est que la plupart des stéréotypes sont vrais, dans l'unique sens que les poncifs sont toujours vrais : en moyenne.

Auteur: Bailey J. Michael

Info: "Stereotypes of homosexuals". Interview with Steve Sailer, www.upi.com. August 23, 2002

[ limitation ] [ tendances ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ouverture

Si le raisonnement scientifique était limité aux processus logiques de l'arithmétique, nous n'irions pas bien loin dans notre compréhension du monde physique. C'est comme si on essayait de comprendre le poker entièrement par l'utilisation des mathématiques statistiques.

Auteur: Bush Vannevar

Info:

[ irrationnel ] [ psychologie ]

 

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critique

L'explication que l'on cherche lorsqu'on reste perplexe devant une impression esthétique n'est pas une explication causale, n'est pas une explication corroborée par l'expérience ou par la statistique des manières que l'homme a de réagir, vous ne pouvez pas arriver à l'explication par l'expérimentation psychologique [...]. La perplexité esthétique suggère un "pourquoi ?", mais pas une cause. L'expression de la perplexité prend la forme d'une critique [...]. La forme qu'elle pourrait prendre, c'est de dire, en regardant un tableau : "qu'est-ce qui ne va pas dans ce tableau ?" [...]

Auteur: Wittgenstein Ludwig

Info: Leçons et conversations sur l'esthétique, la psychologie et la croyance religieuse

[ jugement artistique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

quantique

L’application que la physique fait des lois statistiques aux phénomènes à l’échelle de l’atome a, d'une façon singulière, son penchant en psychologie, dans la mesure où celle-ci explore les fondements de la conscience, c’est-à-dire poursuit ses investigations jusqu’au point où les phénomènes conscients s’obscurcissent et cessent d’être représentables, et où seuls peuvent être encore constatés des effets qui exercent une influence ordonnatrice sur des contenus de la conscience. L’étude de ces effets donne ce résultat étrange qu’ils émanent d'une réalité inconsciente, c’est-à-dire objective, qui se comporte en même temps comme une réalité subjective, c’est-à-dire dotée d'une certaine conscience.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Les racines de la conscience", trad. Yves Le Lay, éd. Buchet-Chastel, Paris, 1971, pages 558-559

[ discours ] [ limites ] [ transdisciplinarité ] [ intrication psy-réalité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

effet rateau

Prenons 12 dates réparties au hasard dans une année de 365 jours. Si ces dates étaient distribuées de façon uniforme, l’écart moyen entre elles serait de 30 jours. La question est la suivante : 100 000 répartitions aléatoires ont été effectuées. A votre avis, quelle est la moyenne des écarts minimum que l’on recueille entre deux dates ? Vous avez sans doute compris que la bonne réponse consiste à sous-estimer ce que nous suggère notre intuition qui est inspirée par la croyance en l’hétérogénéité du hasard. Le résultat obtenu à partir de ces 100 000 répartitions est de 2.53 jours (ce qui est très différent des 30 jours qu’aurait générés l’équi-répartition).

Auteur: Bronner Gérald

Info: Dans "La démocratie des crédules" pages 172-173

[ exemple ] [ coïncidence ] [ psychologie statistique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

règne machinal

Une des perspectives les plus fascinantes ainsi ouvertes est celle de la conduite rationnelle des processus humains, de ceux en particulier qui intéressent les collectivités et semblent présenter quelque régularité statistique, tels les phénomènes économiques ou les évolutions de l'opinion. Ne pourrait-on imaginer une machine à collecter tel ou tel type d'informations, les informations sur la production et le marché par exemple, puis à déterminer, en fonction de la psychologie moyenne des hommes et des mesures qu'il est possible de prendre à un instant déterminé, quelles seront les évolutions les plus probables de la situation ? Ne pourrait-on même concevoir un appareillage d'État couvrant tout le système des décisions politiques, soit dans un régime de pluralités d'États se distribuant la terre, soit dans le régime, apparemment beaucoup plus simple, d'un gouvernement unique de la planète ? Rien n'empêche aujourd'hui d'y penser. Nous pouvons rêver à un temps où la machine à gouverner viendrait suppléer - pour le bien ou pour le mal, qui sait ? - l'insuffisance aujourd'hui patente des têtes et des appareils coutumiers de la politique.

Auteur: Dubarle Dominique

Info: "Une nouvelle science, la cybernétique", Le Monde, le 28 décembre 1948

[ intelligence artificielle ] [ masses ] [ collecte des données ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

psychologie

La seule loi primaire et fondamentale de l'action mentale consiste en une tendance à la généralisation. Les sentiments ont tendance à se répandre ; les connexions entre les sentiments éveillent les sentiments ; les sentiments voisins s'assimilent ; les idées sont aptes à se reproduire. Ce sont autant de formulations de la seule loi de la croissance de l'esprit. Lorsqu'une perturbation des sentiments se produit, nous avons une conscience de gain, le gain de l'expérience ; et une nouvelle perturbation sera apte à s'assimiler à celle qui l'a précédée. Les sentiments, étant excités, deviennent plus facilement excités, surtout par les manières dont ils l'ont été précédemment. La conscience d'une telle habitude constitue une conception générale.

(...)

La loi de l'habitude présente un contraste frappant avec toutes les lois physiques dans le caractère de ses règles. Une loi physique est absolue. Ce qu'elle exige, c'est une relation exacte. Ainsi, une force physique introduit dans un mouvement une composante de mouvement qui doit être combinée avec le reste par le parallélogramme des forces ; mais la composante de mouvement doit en fait se produire exactement comme l'exige la loi de la force. D'autre part, aucune conformité exacte n'est requise par la loi mentale. Non, la conformité exacte serait en conflit total avec la loi ; car elle cristalliserait instantanément la pensée et empêcherait toute formation ultérieure d'habitude. La loi de l'esprit ne fait que rendre un sentiment donné plus susceptible de se manifester. Elle ressemble donc aux forces "non conservatrices" de la physique, telles que la viscosité et autres, qui sont dues à des uniformités statistiques via les rencontres fortuites de billions de molécules.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: The Architecture of Theories. The Monist, 1, 161-176. 1981

[ analogie ] [ renforcement itératif ] [ germe d'addiction ] [ source des habitudes ] [ orthogonale intégration ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Sexe : les femmes valent bien les hommes
En matière de sexe, le comportement des hommes et des femmes est plus similaire qu'on ne le croit.
La Série Sex and the City s'amuse à casser un certain nombre de clichés sexuels concernant les femmes. Elle montre, notamment, combien les femmes adorent, elles aussi, parler de sexe entre elles ! Autant que les hommes et avec les mêmes mots crus. Autant le dire, les femmes peuvent se révéler aussi obsédées et ardentes que les mecs, malgré tous les stéréotypes qui ont cours. Terry D. Conley, professeur assistant de psychologie à l'université du Michigan, sans doute grande admiratrice de la série, s'est amusée à confronter ces clichés aux dernières études menées en la matière. En voici la liste - instructive - publiée dans la revue Current Directions in Psychological Science.
Les femmes et les hommes n'auraient pas les mêmes critères de sélection concernant leur partenaire. Les premières privilégieraient le statut social tandis que les seconds choisiraient la partenaire la plus sexy.
Faux : Cette différence de choix qui peut apparaître dans certaines enquêtes portant sur le partenaire idéal ne se retrouve pas vraiment dans la vraie vie. Lors d'enquêtes spécifiques, il ressort que les deux sexes privilégient un cocktail équivalent de séduction et de statut social.
Les femmes éprouvent moins de désirs et possèdent moins de partenaires que les hommes.
Faux. Les enquêtes qui montrent cette différence souffrent, en fait, d'un biais statistique. En réalité, si on fait croire aux personnes sondées qu'elles sont soumises à un détecteur de mensonges, elles fournissent des réponses plus ou moins similaires. La différence entre hommes et femmes s'évapore.
Les hommes pensent davantage au sexe que les femmes.
Vrai. Selon une info, non vérifiée, les hommes penseraient au sexe "toutes les sept secondes". Si cette affirmation relève, bien évidemment, d'une blague, elle repose néanmoins sur un fond de vérité. En 2011, des chercheurs ont demandé à des volontaires d'actionner un compteur à chaque fois fois qu'ils pensaient au sexe, à la nourriture ou au sommeil, durant une semaine. Effectivement, les hommes ont légèrement devancé les femmes questions sexe, mais plus encore pour la bouffe et le sommeil. Les auteurs de l'enquête en ont simplement conclu que les hommes sont plus attentifs à leurs besoins que les femmes. Ce qui est cohérent avec l'hypothèse que les femmes se focalisent davantage sur les besoins des autres que sur les leurs.
Les femmes connaissent moins d'orgasmes que les hommes.
Vrai. Une étude portant sur plusieurs milliers de personnes a bien relevé cette différence. Pour trois orgasmes masculins, un seul féminin. Pourtant, ce gouffre a tendance à se réduire lorsque les partenaires entretiennent des relations basées sur un engagement profond et amoureux. Dans un couple romantique, les femmes jouissent à 79 % autant que leur partenaire. La raison avancée par les chercheurs : l'homme ferait davantage de préliminaires à sa partenaire habituelle qu'à une rencontre occasionnelle.
Les hommes ont davantage de partenaires occasionnelles que les femmes.
Vrai. De nombreuses études l'ont montré. Lors d'un test célèbre où des étudiants en psychologie ont demandé à des personnes de rencontre de faire l'amour, aucune femme n'a accepté alors que 70 % des hommes acceptaient l'avance ! Une énorme différence qui semblerait ne pouvoir s'expliquer que biologiquement et non par une cause socio-culturelle. Pourtant, d'autres études plus récentes sont moins claires. Quand on demande à la personne testée si elle serait prête à coucher avec un(e) ami(e) proche doté(e) d'une réputation de grand(e) amoureux(se) et qui pourrait lui fournir une expérience sexuelle positive, alors hommes et femmes montrent quasiment le même intérêt. Selon Conley, si les femmes pratiquent moins le sexe occasionnel, c'est qu'elles doutent des capacités sexuelles de leurs partenaires d'un soir, et parce qu'elles craignent d'être stigmatisées en raison de ce comportement.
Les femmes sont plus difficiles dans leur choix que les hommes.
Vrai. Mais, selon le professeur Conley, c'est simplement qu'elles sont plus sollicitées que les hommes. Une étude récente a examiné le comportement d'individus lors de speed-dating. Dans ce cas, le simple fait de se rapprocher physiquement et d'échanger quelques informations rapproche le comportement des hommes et des femmes. Les premiers deviennent plus difficiles, tandis que les secondes le deviennent moins. Ce qui fait conclure à Conley que le choix est influencé par les normes sociales.

Auteur: Le Point.fr

Info: 19/10/2011

[ égalité ]

 

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